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Lac Majeur

Ce joyau à 3h de la frontière est le refuge paisible préféré des retraités du Sud-Est

Vincent Mabire - Il y a 6 heures

En résumé

• Le Lac Majeur offre calme et beauté entre Italie et Suisse sans foule ni stress.
• Villages charmants et activités variées séduisent jeunes retraités.
• Accessible en train depuis la France, le voyage est déjà une expérience.

Il y a des lieux où le temps semble ralentir naturellement, où l’on respire mieux, où les journées s’étirent comme un doux après-midi d’été. Le Lac Majeur fait partie de ces endroits rares. Posé délicatement entre l’Italie et la Suisse, ce coin de paradis mêle paysages de carte postale, villages aux façades pastel et art de vivre à l’italienne. Sans prétention, sans excès. Juste ce qu’il faut pour savourer pleinement la retraite, sans stress, sans foule, et surtout, sans jamais s’ennuyer. Le charme opère dès les premiers instants… mais le meilleur est encore à venir.

Le Lac Majeur, un petit goût de paradis… sans en faire trop

C’est vrai qu’on a tendance à penser d’abord au Lac de Côme ou au Lac de Garde quand on parle de grands lacs italiens. Mais ceux qui connaissent le Lac Majeur le gardent jalousement pour eux. Et pour cause : ici, pas besoin d’en faire des tonnes pour éblouir. Le spectacle est partout, dans la lumière dorée qui caresse les montagnes, dans les reflets du lac qui changent au fil de la journée, dans les petites ruelles pavées où le linge flotte entre deux balcons fleuris.

Stresa, sûrement la plus élégante des villes du lac, affiche une ambiance Belle Époque irrésistible. On s’y promène tranquillement, entre les palmiers et les terrasses qui donnent sur l’eau. Et puis il y a ce petit frisson d’aventure quand on grimpe à bord d’un bateau pour voguer vers les îles Borromées. L’Isola Bella et son palais baroque tapent dans l’œil, tandis que l’Isola Madre charme en douceur avec ses jardins exubérants et ses paons en liberté. Une vraie pause enchantée au beau milieu du lac.

À quelques kilomètres, des villages comme Cannero Riviera, Verbania ou Arona invitent à la lenteur. On s’y installe pour un espresso face au lac, on discute avec les locaux au marché, on suit les sentiers qui serpentent entre forêt et belvédères. Les randonnées dans le parc national de Val Grande, tout proche, offrent des vues spectaculaires, sans nécessiter d’être un athlète olympique. Bref, un cadre parfait pour les jours sans agenda.

Et la bonne nouvelle, c’est que le coût de la vie reste étonnamment doux. Louer un petit appartement avec vue ou profiter des trattorias locales sans exploser son budget ? C’est non seulement possible, mais courant. De quoi prolonger son séjour… ou s’y installer pour de bon.

La retraite, mais version grand angle et slow life

Ce qui rend le Lac Majeur aussi attrayant pour les jeunes retraités, ce n’est pas juste sa beauté. C’est ce subtil mélange de calme, de confort et de petites surprises du quotidien. On s’y sent vite chez soi, entre un marché en plein air, une balade au bord de l’eau et un verre de vin local au coucher du soleil. Rien de compliqué, mais tout ce qu’il faut pour se sentir bien.

Les infrastructures sont impeccables. Les soins de santé sont de qualité, les transports locaux sont pratiques, et l’Italie offre toujours ce sens du service chaleureux qui donne envie de rester. C’est aussi une région qui aime la culture, avec des concerts, des expos, des événements en plein air… sans jamais tomber dans l’agitation urbaine.

Le climat y joue aussi pour beaucoup. Protégé par les montagnes, le Lac Majeur bénéficie d’un microclimat doux toute l’année. Pas de canicule infernale, pas d’hiver glacial. Juste ce qu’il faut pour jardiner en février ou déjeuner en terrasse en octobre. Un luxe discret mais qui change tout.

Et puis il y a Locarno et Ascona, de l’autre côté du lac, côté suisse. Ces petites villes pleines de charme ajoutent une touche chic et arty à l’expérience. On y va pour une expo, un festival ou simplement flâner dans leurs ruelles élégantes. L’avantage d’être à la frontière, c’est de pouvoir s’offrir le meilleur des deux mondes.

 

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Un aller simple vers la dolce vita ? Prenez le train, c’est encore mieux

C’est un vrai bonheur d’arriver au Lac Majeur en train. Le trajet, déjà, donne le ton : pas de stress, pas de bouchons, juste le plaisir de regarder défiler les Alpes et les vallées verdoyantes. Depuis Paris, il faut environ 7 à 8 heures pour atteindre Stresa ou Verbania, avec un changement à Milan ou Lausanne. On grimpe à bord d’un TGV Lyria jusqu’en Suisse ou à Milan, puis on poursuit tranquillement jusqu’aux rives du lac. Les correspondances sont fluides, les paysages spectaculaires.

Depuis Lyon, le trajet est tout aussi agréable, via Turin ou Milan, avec souvent une vue sur les sommets enneigés en hiver, ou sur les vallées dorées à l’automne. Pour les Strasbourgeois, direction la Suisse avec une étape à Zurich ou Lugano, puis une descente douce vers le sud.

Et si l’on réserve un peu en avance, les tarifs restent raisonnables : entre 70 et 120 euros l’aller selon la saison. Mais au fond, ce qui compte vraiment, c’est que le voyage commence dès le départ. Parce que franchir les montagnes, traverser les vallées, arriver au bord du lac… c’est déjà goûter à la douceur qui attend là-bas.

Hors des sentiers battus, mais toujours les pieds dans l’eau

On pourrait passer des semaines au Lac Majeur sans jamais se lasser. Et pourtant, ce serait dommage de ne pas pousser la découverte un peu plus loin. Cannobio, par exemple, à quelques encablures de la frontière suisse, est une perle rare. Son centre historique est d’un charme fou, avec ses maisons colorées et ses placettes animées. Chaque dimanche, le marché s’installe au bord de l’eau, entre parfums d’épices et fromages alpins.

Ghiffa, un peu plus discret, se cache dans les hauteurs. Un village tranquille, presque secret, où l’on respire l’air pur des collines en admirant les vues plongeantes sur le lac. Et puis il y a ces endroits qu’on découvre au hasard d’une balade : une petite église perchée, un sentier bordé de cyprès, un bistrot qui sert une pasta maison avec un verre de Dolcetto.

Ce sont ces moments-là qui font tout le sel du séjour. On n’a pas besoin de programme chargé, juste de l’envie de flâner, de s’arrêter, de savourer. Même les dépenses deviennent secondaires tant la vie ici est simple et fluide. Les loyers sont abordables, les courses se font chez les petits producteurs, et le superflu n’a pas sa place. On vit mieux, on vit moins cher, on vit plus heureux.

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Vincent Mabire - Il y a 6 heures

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