Voici les pires villes où aller cette année, selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur,

Les vacances au soleil, le panorama des montagnes ou les belles plages méditerranéennes : tout cela semble idéal, non ? Mais avant de vous précipiter vers certaines villes du Pays Basque ou de la Provence, il vaut mieux jeter un œil sur les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, publiés par NicePresse. Ces données, qui révèlent les villes les plus dangereuses de France, vous feront probablement revoir vos plans de voyage. Entre vols avec arme, agressions violentes et trafic de stupéfiants, certaines villes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont loin d’être des destinations sûres. Alors, si vous souhaitez vraiment profiter de votre séjour, peut-être est-il temps de reconsidérer votre choix.

Marseille : la violence au cœur de la ville

Impossible de parler de délinquance en Provence-Alpes-Côte d’Azur sans évoquer Marseille, qui, une nouvelle fois, se distingue… mais pas dans le bon sens. Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur relayés par NicePresse, Marseille est en tête des villes les plus touchées par la criminalité. En 2024, la ville a enregistré un taux de 0,51 vol avec arme pour 1000 habitants, soit bien au-dessus de la moyenne nationale de 0,13. Mais ce n’est pas tout : avec 3,63‰ de la population impliquée dans le trafic de stupéfiants, Marseille reste l’une des capitales du narcotrafic en France. Les agressions violentes y sont également courantes, avec un taux de 3,72‰, un chiffre bien plus élevé que la moyenne de 2,11‰ ailleurs. Voilà qui devrait sérieusement remettre en question l’image idyllique de cette ville méditerranéenne.

Carpentras et Avignon : le Vaucluse sous haute tension

En dehors des grandes agglomérations, des villes de taille moyenne comme Carpentras et Avignon se retrouvent elles aussi en mauvaise posture. NicePresse rapporte que ces deux villes du Vaucluse connaissent un taux de trafic de drogue alarmant. À Carpentras, ce taux grimpe à 4,38 pour 1000 habitants, et à Avignon, il atteint 4,33 pour 1000 habitants. Autant dire que la situation est loin d’être sous contrôle. Ces chiffres sont plus de quatre fois supérieurs à la moyenne nationale de 0,76 pour 1000 habitants. Ces villes, pourtant réputées pour leur patrimoine et leur charme, sont aujourd’hui en proie à une criminalité qui gangrène leur quotidien. En plus de cela, les agressions sont fréquentes, avec des taux de 4,86‰ pour Carpentras et 4,77‰ pour Avignon, bien au-dessus de la moyenne de 2,11‰. Autant dire que l’image paisible de ces villes provençales est sérieusement mise à mal.

Le Pontet : un village qui fait peur

Mais ce n’est pas tout. Le Pontet, un village paisible du Vaucluse, est lui aussi touché par une montée en flèche de la criminalité. Cette petite commune a le taux de coups et blessures volontaires le plus élevé de la région, avec 8,34 victimes pour 1000 habitants. En seulement un an, les actes de violence ont augmenté de 4,17‰, une hausse inquiétante pour une ville de cette taille. Le Pontet, autrefois considéré comme un village tranquille, est aujourd’hui l’un des endroits les plus dangereux de la métropole. Cela montre bien que même les petites localités ne sont pas épargnées par la délinquance, et que la sécurité n’est plus un luxe dans certaines zones.

Pourquoi ces villes figurent-elles en tête de ce palmarès ?

La réalité est claire : Marseille, Carpentras, Avignon et Le Pontet sont aujourd’hui des villes où la criminalité a pris une place trop importante pour être ignorée. Ces villes souffrent de problèmes récurrents liés au trafic de stupéfiants, à la violence urbaine et à l’insécurité croissante, qui frappent aussi bien les habitants que les visiteurs. Avec des chiffres aussi alarmants, il devient difficile de prétendre que ces destinations sont des endroits où il fait bon vivre… ou séjourner.

En effet, ces données montrent que certaines villes de Provence-Alpes-Côte d’Azur, pourtant populaires pour leurs paysages et leur culture, doivent faire face à une réalité bien plus sombre. Les autorités locales devront prendre des mesures drastiques pour réduire ces niveaux de criminalité, mais pour l’instant, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de planifier votre voyage dans ces régions. La délinquance est devenue un véritable fléau, et il n’est pas certain qu’une simple brochure touristique puisse camoufler cette réalité.