Et si Marseille était vraiment la capitale de l’art de vivre européen ? Voici ce que conclut le New York Times

Sur les rives ensoleillées de la Méditerranée, Marseille joue désormais dans la cour des grandes métropoles du lifestyle européen. Longtemps reléguée à son image de ville rebelle, la cité phocéenne brille désormais sur la scène internationale, au point d’être encensée par le New York Times. En mai 2025, le prestigieux quotidien consacre un article à la ville comme épicentre d’un art de vivre singulier, résolument moderne et profondément humain. Pourquoi Marseille fait-elle tant parler d’elle ? Parce qu’ici, la mer, l’histoire, la culture urbaine et les parfums de cuisine du monde s’entremêlent dans un quotidien, où la simplicité devient un luxe. Et cette alchimie commence enfin à être reconnue bien au-delà des frontières françaises.

Une culture à ciel ouvert et une énergie artistique débordante

À Marseille, la culture ne s’enferme pas entre quatre murs, elle déborde dans les rues. Des fresques monumentales aux galeries alternatives de la Belle de Mai, la ville respire l’art. La Friche, lieu hybride devenu emblème de la création contemporaine, symbolise cette dynamique unique. Ici, les ateliers d’artistes côtoient des expositions pointues, des concerts et même des potagers partagés.

Le Festival de Marseille, mêlant danse, théâtre et musiques du monde, attire chaque été un public international. Mais ce n’est pas seulement l’offre culturelle qui impressionne, c’est l’attitude : accessible, spontanée, engagée. Cette ville donne à voir, à entendre et à vivre une culture foisonnante, enracinée dans la diversité. Ce bouillonnement artistique crée un sentiment d’appartenance que beaucoup de grandes capitales ont perdu depuis longtemps.

 

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Gastronomie du monde et convivialité en terrasse

À Marseille, on mange bien, et surtout, on mange vrai. La gastronomie locale est à l’image de la ville : généreuse, métissée et ancrée dans son territoire. Ici, le marché de Noailles déborde d’épices, de légumes frais et de poissons méditerranéens. Mais la ville ne se limite pas à la bouillabaisse ou à la pizza de quartier. Des chefs engagés, comme ceux du Cécile Food Club ou du Septime, la Cave marseillaise, revisitent les traditions avec inventivité, souvent en circuit court.

En terrasse, le pastis coule lentement, tandis que les conversations s’étirent en fin de journée. Ce goût du partage et cette joie de prendre le temps de vivre sont au cœur de l’identité marseillaise. Manger dans cette ville portuaire, c’est goûter à une forme de liberté qui se transmet de table en table.

 

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Le luxe d’un quotidien au bord de l’eau

Ce que Marseille offre que d’autres grandes villes n’ont plus, c’est un accès immédiat à la nature. Dès la sortie du métro, il est possible de rejoindre une calanque, de plonger dans une crique turquoise ou de marcher le long de la Corniche avec vue sur les îles du Frioul. Le parc national des Calanques, véritable trésor écologique, est une bouffée d’oxygène pour les habitants comme pour les visiteurs.

Mais cette nature ne se vit pas comme une échappée : elle fait partie intégrante du quotidien. Le matin, un café au Vieux-Port ; à midi, une baignade à Malmousque ; le soir, un pique-nique sur les rochers du Roucas. Ce rythme de vie, fluide et apaisé, fait de Marseille une ville, où le bonheur semble s’inscrire dans la routine.

 

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Marseille : une capitale méditerranéenne avec un style bien à elle

Marseille a son propre sens du style, bien loin des diktats parisiens. Ici, la mode s’improvise, inspirée par les matières légères, les couleurs vives et l’esthétique urbaine. Des créateurs comme Simon Porte Jacquemus ou des adresses comme Jogging ont propulsé la ville sur la carte de la mode internationale.

Mais cette ville ne suit pas la tendance : elle l’incarne, à sa manière, libre et insoumise. La ville attire aussi une nouvelle génération de créateurs, d’artistes, de nomades digitaux qui fuient les grandes capitales pour un art de vivre plus doux, plus ancré. Entre les fripes du Cours Julien, les friches transformées en ateliers et les plages comme catwalks improvisés, le style marseillais devient une expression de liberté. Et c’est peut-être ça, finalement, l’élégance méditerranéenne.

 

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Marseille ne revendique pas sa place de capitale de l’art de vivre européen, elle l’incarne sans forcer, en restant fidèle à elle-même. Un luxe rare et contagieux.