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Vacances des Français

Des plages aux montagnes : les 20 destinations phares des Français pour 2025

Léa Paci - Il y a 9 heures

En résumé

• En 2025, les Français privilégient les escapades locales : îles, littoral Atlantique et Bretagne.
• Île de Ré, Oléron, Noirmoutier et Corse dominent pour calme, nature et accessibilité.
• Côte d’Azur délaissée au profit de lieux authentiques comme Cassis, Sète et Collioure.

Il y a comme une envie d’ailleurs… mais pas trop loin. En 2025, les Français continuent de bouder les grandes expéditions pour s’offrir des échappées belles en version locale. Ce qu’ils veulent ? Du bleu, du vert, du calme et du vrai. Et ça tombe bien : l’Hexagone a tout ce qu’il faut dans ses valises pour combler ces désirs d’été. Mais quelles sont les vraies stars des vacances cette année ? L’institut Elabe a dressé le Top 100 des destinations préférées des Français, et on vous a concocté un tour d’horizon complet des 20 premières. Préparez les lunettes de soleil et le billet de train : l’appel du large n’attend pas.

Îles chéries, îles bénies : Ré, Oléron, Noirmoutier et la Corse raflent la mise

Pas de suspense cette année : les îles françaises cartonnent, selon le sondage de La Tribune Dimanche. Loin des foules et du bruit, elles offrent cette impression rare d’être vraiment ailleurs… sans passer la frontière. En tête du peloton, l’île de Ré séduit avec ses villages blancs et ses ruelles pavées, ses marais salants, ses balades à vélo au milieu des pins et ses huîtres à déguster les pieds dans l’eau. Oléron, sa voisine plus sauvage, n’est pas en reste. Elle sent bon les vacances simples, les cabanes de pêcheurs et les pique-niques sur les dunes.

Noirmoutier joue dans la même cour : son fameux passage du Gois, ses plages de sable fin et ses maisons aux volets bleus ont conquis les familles en quête de tranquillité au naturel. Et bien sûr, impossible d’ignorer la Corse, ce joyau aux mille facettes. Ajaccio, Bonifacio, Calvi ou Propriano affichent des paysages de carte postale entre mer et montagne, avec en prime une identité forte, une cuisine solaire et une eau turquoise à chaque tournant.

Accès facile ? Oui ! Il suffit de prendre le train jusqu’à La Rochelle pour Ré et Oléron, puis de grimper dans une navette ou de louer une voiture. Pour Noirmoutier, on mise sur Nantes, puis route jusqu’à l’île. La Corse, elle, demande un petit vol ou un ferry depuis Marseille ou Toulon, mais la récompense est toujours à la hauteur. Niveau budget, les îles restent abordables hors juillet-août, mais les prix peuvent vite grimper pour les logements en haute saison.

Le grand Ouest séduit : l’Atlantique au sommet de la vague

Si l’on s’éloigne des îles, une chose saute aux yeux : le littoral Atlantique écrase tout sur son passage. Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Arcachon, Cap-Ferret, Royan… La côte ouest coche toutes les cases du voyage cool et iodé. Ces villes attirent pour leur ambiance à la fois chic et décontractée, leur gastronomie locale – bonjour fruits de mer et cannelés – et leurs plages longues comme des journées sans écran.

Biarritz, c’est l’élégance basque avec des spots de surf mythiques, des terrasses les pieds dans l’eau et un centre-ville plein de charme. Saint-Jean-de-Luz, plus familiale, offre une douceur de vivre entre ruelles fleuries et plages à l’abri du vent. Plus au nord, Arcachon et la Dune du Pilat attirent randonneurs, gourmands et amateurs de couchers de soleil grandioses. Cap-Ferret, quant à lui, garde son ADN de repaire discret pour amoureux de nature préservée.

Depuis Paris, le TGV met 2h à 3h pour rejoindre Bordeaux, puis des TER mènent directement à Arcachon ou Biarritz. Même scénario depuis Lyon ou Strasbourg, avec une correspondance rapide. Côté prix, l’Atlantique est plus doux que la Méditerranée, avec des hébergements variés : du camping tout confort à la villa avec piscine, tout est possible.

La Bretagne : un amour iodée, sauvage et tellement vraie

L’Atlantique a de la concurrence. La Bretagne remonte fort dans le cœur des vacanciers. Moins brûlante, plus rustique, elle attire celles et ceux qui cherchent du vrai, du brut, du vivant. Des lieux comme Quiberon, Perros-Guirec, Concarneau, Vannes ou encore Carnac font partie du top 20. Ici, on marche sur les sentiers côtiers face à l’océan, on mange des galettes sous les lampions et on profite d’un air frais qui donne faim… et le sourire.

À Quiberon, on admire les falaises battues par les vents, les plages de la presqu’île, et on embarque pour Belle-Île. Concarneau, c’est la ville close, le port animé et les festivals d’été. Perros-Guirec et sa côte de granit rose offrent un paysage féérique, presque irréel. Le coût de la vie y est souvent plus bas qu’ailleurs en bord de mer, ce qui permet de s’offrir de bonnes tables et des nuits confortables sans exploser le budget.

Depuis Paris, Rennes se rejoint en 1h30 en TGV, puis des TER et autocars mènent aux différentes stations bretonnes. Les liaisons depuis Lyon, Lille ou Strasbourg nécessitent une correspondance, mais restent simples à organiser. Une fois sur place, pas besoin de voiture partout, surtout si l’on reste dans une ville balnéaire animée.

 

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Le Sud en retrait… sauf pour quelques pépites méditerranéennes

La surprise du classement Elabe : la Côte d’Azur est boudée. Cannes, Nice, Saint-Tropez ou Marseille ne figurent pas dans les toutes premières places. Trop de monde, trop chaud, trop bling-bling ? C’est ce que suggèrent les analystes. Mais cela ne veut pas dire que le Sud est déserté. Cassis, Sète, Collioure ou encore Argelès-sur-Mer tirent leur épingle du jeu avec plus d’authenticité, de charme et de fraîcheur.

Cassis, c’est le joyau calcaire coincé entre les falaises des calanques et la mer azur. On s’y promène sur le port, on grimpe jusqu’au Cap Canaille et on savoure la tranquillité du soir après le départ des excursionnistes. Sète, c’est l’énergie d’un port vivant, la douceur d’un canal à l’italienne et des plages qui s’étendent à perte de vue. Collioure, plus catalane que française dans l’âme, respire la couleur et la lumière, chère à Matisse et aux randonneurs de la côte Vermeille.

Accès facile ? Depuis Paris, Lyon ou Strasbourg, il suffit de prendre un TGV jusqu’à Montpellier, Perpignan ou Narbonne, puis de continuer en TER. Le coût de la vie varie beaucoup selon la ville, mais en général, ces destinations restent plus accessibles que leurs voisines azuréennes, notamment en termes de logement.

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Léa Paci - Il y a 9 heures

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