Léa Paci -
Il y a 20 heures En résumé
• Florence élue meilleure ville d’Europe pour son art, son histoire et son ambiance unique.• Cuisine authentique et abordable avec spécialités locales comme la bistecca alla fiorentina.
• Accessible en train depuis la France, arrivée directe au cœur de la ville sans stress.
Elle en a vu passer, des amoureux d’art, des passionnés de pasta et des chasseurs de couchers de soleil. Et visiblement, elle continue de faire chavirer les cœurs. Florence vient d’être sacrée meilleure ville d’Europe par des milliers de voyageurs. Rien que ça ! Une distinction qui, soyons honnêtes, ne surprend personne tant cette perle toscane aligne les atouts avec une nonchalance désarmante. Rues pavées, odeurs de café, chefs-d’œuvre en veux-tu en voilà, sans oublier ce petit quelque chose dans l’air qui vous donne envie de ralentir, de regarder autour de vous et de sourire pour rien… Voilà, c’est ça Florence. Une ville qui ne force jamais, mais qui séduit toujours. Alors, pourquoi cette belle Italienne fait-elle autant l’unanimité ? On vous embarque pour un voyage 100 % art, histoire, soleil et dolce vita.
Une carte postale vivante où chaque coin de rue raconte une histoire
Florence, c’est comme un musée qui aurait pris vie. Mais sans les gardiens qui froncent les sourcils ni les files d’attente interminables. Ici, c’est l’art qui vient à vous. Le Duomo surgit au détour d’une ruelle, avec sa coupole géante qui vous donne le vertige et ses façades en marbre rose et vert qui brillent au soleil. Le Ponte Vecchio, lui, enjambe l’Arno avec ses petites boutiques qui tiennent en équilibre comme par magie. Et à chaque coin de rue, une statue, un clocher, une piazza pleine de vie.
Ce que les voyageurs adorent — et ils l’ont dit haut et fort dans le classement publié par Travel+Leisure — c’est cette ambiance unique où chaque pas vous emmène ailleurs. Il y a cette sensation étrange de marcher dans un décor de cinéma, sauf que tout est vrai, tout est là depuis des siècles, et tout continue de vibrer.
Mais Florence ne se contente pas d’être jolie. Elle palpite, elle parle fort, elle sent le cuir tanné et le pain chaud, elle vit au rythme des scooters, des églises qui sonnent et des groupes de jeunes qui grattent leur guitare sur les marches de Santa Croce. On y flâne, on y traîne, on lève la tête toutes les trois secondes. Et franchement, on s’en lasse jamais.
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Bouffe royale et petits prix : Florence régale sans ruiner
On pourrait croire qu’une ville aussi belle jouerait les divas niveau budget. Détrompez-vous ! À Florence, le bonheur se savoure aussi dans l’assiette, sans faire exploser la note. Les trattorias fleurent bon l’authenticité, les serveurs baragouinent du français avec le sourire, et les plats… mamma mia.
Entre deux visites, direction le marché de San Lorenzo pour dénicher une focaccia croustillante ou un sandwich au porchetta. Pour les plus téméraires, un petit lampredotto (spécialité à base de tripes) à déguster à la volée, debout, comme les locaux. Et pour ceux qui préfèrent les classiques, impossible de passer à côté de la fameuse bistecca alla fiorentina, servie saignante et massive comme il se doit.
Côté budget, la bonne nouvelle, c’est que Florence reste accessible. Un plat du jour dans une trattoria ? Comptez 12 à 15 euros. Une glace artisanale (la vraie, celle qui fond trop vite) ? Moins de 3 euros. Une bouteille de Chianti sur une terrasse au coucher du soleil ? Une quinzaine d’euros, le sourire du serveur en prime.
Et niveau hébergement, il y a de tout : auberges cosy, hôtels design, chambres chez l’habitant… Même en plein centre, les bons plans existent pour qui réserve un peu à l’avance. En somme, Florence sait recevoir sans vous plomber le portefeuille. Et ça, c’est chic.
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En train depuis la France ? Fastoche et avec vue !
Pas besoin d’avoir des ailes ou un budget avion pour goûter à la dolce vita florentine. Florence est ultra accessible en train depuis la France, et c’est même un petit voyage dans le voyage.
Depuis Paris, il suffit de sauter dans un TGV direction Milan (environ 7 heures), puis de filer à bord d’un Frecciarossa tout confort jusqu’à Florence Santa Maria Novella. En tout, comptez 9 heures pour arriver en plein centre-ville, sans même avoir à chercher un taxi.
Depuis Lyon, c’est encore plus rapide : environ 7h30 de trajet en passant par Turin ou Milan, selon les connexions. Pour les Strasbourgeois, direction Bâle puis Milan avant d’atteindre Florence. Les billets, eux, démarrent autour de 60 à 80 euros si on s’y prend tôt. Et entre nous, c’est toujours plus poétique qu’un vol low cost avec escale dans un aéroport perdu.
Le bonus ? Dès la sortie de la gare, vous êtes dans le décor. Le Duomo est à dix minutes à pied, les ruelles typiques s’offrent à vous, et votre aventure florentine peut commencer sans transition. Zéro stress, zéro navette, que du plaisir.
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L’Italie comme on l’aime, en mieux
Florence, c’est l’Italie en concentré. Elle offre tout ce qu’on adore dans ce pays : le soleil, la bouffe, le charme, les histoires à chaque coin de rue. Mais elle le fait avec une élégance désarmante. On y vient pour l’art, et on y reste pour l’ambiance. On repart avec des étoiles plein les yeux, quelques kilos en plus, et l’envie furieuse d’y revenir.
Entre deux visites de musées, il suffit de se poser sur les marches d’une église, un espresso à la main, pour sentir l’âme de la ville. Les artistes de rue, les étudiants en vadrouille, les couples qui rient, les enfants qui jouent à cache-cache entre les colonnes : Florence respire la vie, l’envie de prendre son temps, de profiter, sans se presser.
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Et même si on ne comprend pas tout à l’italien, ce n’est pas grave. Ici, tout passe par les gestes, les sourires, les odeurs, les sons. C’est un bain de culture, un shoot de soleil, un gros câlin au moral. On ne revient jamais tout à fait pareil d’un voyage à Florence. Et c’est peut-être ça, sa plus belle œuvre.
Léa Paci -
Il y a 20 heures