Léa Paci -
Il y a 18 heures En résumé
• Goûtez aux fouées dans caves troglodytiques pour une pause gourmande en bord de Loire.• Naviguez en canoë ou paddle au coucher du soleil pour des souvenirs magiques.
• Explorez villages pittoresques et faites la Loire à Vélo pour un séjour authentique et doux.
Un fleuve un peu rebelle, des villages de carte postale, des fouées encore chaudes à garnir de rillettes fondantes, et ce sentiment que l’on pourrait tout lâcher pour y rester… Il y a comme un parfum de liberté au bord de la Loire, une douceur de vivre qui ne demande qu’à être goûtée. Quand l’été s’installe, le fleuve se transforme en terrain de jeu pour les gourmands, les curieux, les aventuriers et tous ceux qui rêvent d’une pause hors du temps. Mais attention : la Loire ne se dévoile pas au premier regard. Elle aime les détours, les surprises, les instants suspendus. Alors pour ceux qui veulent en profiter à fond, on a déniché cinq façons de vivre la Loire intensément. Et croyez-nous, ça sent bon le sable chaud, la balade à vélo et la crème solaire oubliée sur les épaules.
Déguster des fouées dans une cave troglo (et lécher ses doigts, tant pis)
Commencer son escapade par une pause gourmande, c’est presque une obligation ici. À Saumur, Montsoreau ou Turquant, les villages creusés dans la roche calcaire accueillent des petites caves troglodytiques où l’on cuit à la volée des fouées. Ces petits pains ronds, gonflés de chaleur et légèrement croustillants, ne demandent qu’à être garnis : rillettes maison, champignons à la crème, fromage de chèvre encore coulant… C’est simple, on ne sait jamais si on en commande trois ou six. Et quand ça sort du four, c’est tout un spectacle.
L’ambiance dans ces troglos est chaleureuse, presque festive. On y trinque avec un verre de Saumur-Champigny, on partage des assiettes de charcuterie et on papote avec des habitués qui connaissent leur coin par cœur. Le prix ? Tout doux. Pour une dizaine d’euros, on ressort repu et heureux, avec en prime l’impression d’avoir découvert un secret bien gardé. Et avec un peu de chance, on tombe sur un concert ou un petit marché artisanal en sortant de table. L’été, la Loire a toujours une surprise dans sa poche.
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Naviguer à la fraîche et tomber amoureux d’un coucher de soleil
Le clapotis de l’eau, la lumière dorée de fin de journée, et ce calme… On est loin du tumulte des plages bondées. Sur la Loire, naviguer, c’est renouer avec la lenteur. À bord d’un canoë, d’un paddle ou d’une toue cabanée (ces bateaux traditionnels à fond plat), on découvre le fleuve sous un autre angle. Les hérons s’envolent au passage, les îlots de sable apparaissent comme par magie, et parfois, on a le sentiment que le fleuve est à nous seuls.
Les bases nautiques ne manquent pas : à Montjean-sur-Loire, Saint-Dyé-sur-Loire ou Briare, il est facile de louer son embarcation pour quelques heures ou la journée. Les tarifs restent accessibles, souvent autour de 15 à 20 euros la demi-journée. Certains proposent même des balades apéro au coucher du soleil, avec plateau de produits locaux à la clé. Une parenthèse flottante qui laisse des souvenirs dorés plein la tête.
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S’offrir un shot de culture dans les villages au charme fou
Quand on pense “Loire”, on pense souvent “châteaux” — et à raison. Mais il serait dommage de passer à côté des villages qui jalonnent le fleuve, pleins de caractère et d’histoires. Saint-Florent-le-Vieil par exemple, perché sur une butte verdoyante, a tout d’un roman vivant. On y suit les pas du poète René Guy Cadou, on flâne dans les ruelles pavées, et on s’arrête dans une librairie qui sent bon le papier.
Et puis il y a Beaugency, avec son pont de pierre et son château transformé en centre d’art numérique. Ou encore Candes-Saint-Martin, classé parmi les plus beaux villages de France, à la confluence de la Loire et de la Vienne, où chaque maison semble posée là pour une carte postale. À chaque halte, c’est un festival de façades fleuries, de marchés colorés, de petits cafés en terrasse… On y va pour une heure, on y reste la journée. Le coût de la vie est étonnamment raisonnable : cafés à 2 euros, galettes à moins de 5, et musées souvent gratuits ou à quelques pièces.
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Prendre le vélo (ou ses baskets) et suivre le courant
La Loire à Vélo, c’est un peu la star des échappées douces. Plus de 900 kilomètres de pistes cyclables, des tronçons bien balisés, et surtout, des paysages à tomber. On passe d’un château à une vigne, d’un pont suspendu à une plage de sable, toujours avec cette sensation grisante de liberté. Les étapes sont faciles à moduler, idéales pour les familles, les duos en quête de calme ou les solitaires qui veulent décrocher du quotidien.
Et si le vélo n’est pas votre dada, les sentiers de randonnée ne manquent pas non plus. À chaque tournant, une vue sur le fleuve, un moulin caché ou une écluse fleurie. Louer un vélo revient à une quinzaine d’euros par jour, et côté budget, les hébergements type gîtes ou campings en bord de Loire proposent souvent des tarifs doux, entre 20 et 60 euros la nuit selon le confort. Bref, c’est le slow travel dans toute sa splendeur.
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Y aller sans galérer : train, train de plaisirs
Bonne nouvelle : pas besoin de voiture pour profiter de la Loire. Depuis Paris, les TGV vous déposent à Tours ou Orléans en à peine 1h20, pour des billets démarrant autour de 25 euros si on s’y prend à l’avance. Depuis Lyon, comptez environ 3h30 jusqu’à Angers ou Nantes. Depuis Strasbourg, un peu plus de 5h de train suffisent pour rejoindre Blois ou Saumur. Et une fois sur place, tout s’enchaîne à vélo, en bus ou à pied. Les hébergements près des gares sont nombreux, et plusieurs itinéraires de la Loire à Vélo débutent directement depuis les centres-villes.
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Pas besoin non plus de casser sa tirelire : une escapade de quelques jours reste tout à fait raisonnable. Entre les repas abordables, les activités accessibles et les trajets en train efficaces, la Loire coche toutes les cases du séjour cool, écolo, et franchement dépaysant. Tout ce qu’on aime.
Léa Paci -
Il y a 18 heures