En résumé
• L'UE lance à l'automne le système biométrique Entry/Exit pour accélérer les contrôles.• Les voyageurs hors UE devront fournir empreintes digitales et photo à chaque passage.
• Le système renforce la sécurité mais soulève des questions sur la protection des données.
Dès cet automne, les frontières européennes se modernisent ! L’Union européenne met en place un nouveau système de contrôle biométrique qui va bouleverser la manière dont nous voyageons. Avec l’introduction du système Entry/Exit (EES), les voyageurs verront leurs passages aux frontières devenir plus rapides et sécurisés. Mais ce changement soulève aussi des questions. Alors, que faut-il vraiment savoir sur cette nouvelle procédure ? Voici ce qui attend les voyageurs européens et internationaux à partir de cette rentrée.
Des contrôles plus rapides et plus sûrs : comment ça fonctionne ?
Le système Entry/Exit (EES), qui entre en vigueur cet automne, va remplacer les anciennes méthodes de contrôle aux frontières. Ce système a pour but de collecter et de gérer les informations biométriques des voyageurs non européens, comme les empreintes digitales et les photos, à chaque entrée et sortie du territoire de l’UE. Le but ? Accélérer les contrôles tout en renforçant la sécurité aux frontières.
Concrètement, lorsqu’un voyageur se présentera à la frontière, il devra fournir ses données biométriques. Ces informations seront ensuite stockées dans une base de données et utilisées pour vérifier son identité à chaque passage. Le système permettra de réduire les files d’attente et d’améliorer l’efficacité des services frontaliers. Les passagers qui ont l’habitude de voyager verront donc une nette amélioration de l’expérience. Fini les contrôles longs et fastidieux : tout sera beaucoup plus fluide !
Mais attention, ce n’est pas que du confort. En collectant ces informations, l’UE cherche également à mieux surveiller les flux migratoires et à lutter contre le séjour illégal, en garantissant que les voyageurs respectent bien les conditions de leur visa ou de leur statut de séjour.
Ce qui change pour les voyageurs : la procédure en pratique
Pour les voyageurs européens, l’impact de ce nouveau système sera moins évident, mais pour ceux venant de pays non-européens, les choses se compliquent un peu. Chaque passage à la frontière se fera désormais avec un contrôle biométrique. Plus de tampon sur le passeport ni de simples coups d’œil des agents de la frontière. En échange, les passagers pourront bénéficier de passages plus rapides une fois la procédure lancée.
Les voyageurs devront s’attendre à des points de contrôle dédiés pour la prise des données biométriques. Une fois enregistrés, leurs informations seront valides pour plusieurs entrées en Europe. Les données collectées seront stockées pendant une durée maximale de trois ans, ce qui permettra de suivre le parcours du voyageur dans le temps. Les personnes qui auront l’habitude de voyager en Europe bénéficieront donc de ces facilités dès leur premier passage.
Mais ce n’est pas tout ! Le système permettra également aux voyageurs de préenregistrer leurs informations en ligne avant leur arrivée. Une manière de gagner encore du temps en arrivant aux frontières. Il ne restera plus qu’à passer devant la caméra pour la prise des photos et des empreintes. Et si tout est en ordre, la procédure sera aussi rapide qu’un éclair !
Vers une Europe plus sécurisée : quels enjeux pour les voyageurs ?
L’introduction de l’EES marque une étape importante dans la digitalisation des contrôles frontaliers en Europe. Si ce nouveau système présente des avantages évidents en termes de rapidité et de sécurité, il soulève aussi des questions sur la gestion des données personnelles. La collecte de données biométriques soulève des enjeux sur la protection de la vie privée et la gestion de ces informations sensibles.
Le système a pour objectif de renforcer la sécurité en Europe, notamment en permettant un suivi plus précis des personnes entrant et sortant du territoire. Mais l’enjeu majeur reste la protection des données personnelles des voyageurs. L’Union européenne a mis en place des mesures strictes pour garantir la sécurité des informations collectées. Toutefois, ce type de système suscite des interrogations quant à la durée de conservation des données et la gestion des fichiers biométriques. Rassurez-vous, tout est supervisé par des régulations européennes strictes, mais les voyageurs doivent rester vigilants.