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Plages italiennes

L’Italie transforme ses plages en péages de luxe : 80€ pour un transat

Léa Paci - Il y a 6 heures

En résumé

• En Italie, 42% des plages sont privatisées avec des tarifs élevés pour transats et parasols.
• Les plages privées offrent confort et services, mais coûtent parfois aussi cher qu’un hôtel.
• Certaines communes proposent des zones gratuites pour garantir l’accès à la mer à tous.

Sous le soleil italien, les parasols colorés et les eaux turquoise font rêver tous les voyageurs. Mais derrière ce décor de carte postale, se cache un coût qui peut vite transformer une simple journée à la plage en véritable investissement. En Italie, profiter de la mer n’est pas qu’une question de serviette et de crème solaire : c’est aussi une affaire de portefeuille. Et si l’on vous disait que, sur certaines plages, bronzer revient presque aussi cher qu’une nuit d’hôtel ?

Des plages privatisées où le sable vaut de l’or

En Italie, près de 42 % des plages sont privatisées, gérées par des établissements appelés lidi. Ces clubs balnéaires proposent des services impeccables : transats parfaitement alignés, parasols qui semblent tout droit sortis d’un catalogue et personnel aux petits soins. Mais tout cela a un prix, et pas des moindres : 39 € par jour en moyenne pour un parasol et deux transats, et jusqu’à 80 € par personne dans les stations balnéaires les plus chics, comme en Ligurie ou sur la Côte amalfitaine, indique le média 7sur7.

Ce modèle repose sur un système de concessions familiales souvent héritées depuis plusieurs générations. Jusqu’ici, ces concessions étaient renouvelées automatiquement, mais la directive européenne Bolkestein pourrait tout changer en imposant des appels d’offres. De quoi faire trembler les exploitants historiques qui craignent de perdre leur petit coin de sable doré. En attendant, les vacanciers paient le prix fort pour profiter d’un bout de plage « clé en main », avec douches, cabines et bars à cocktails en prime.

Bien sûr, il existe des plages publiques gratuites. Mais elles sont souvent bondées, surtout en été, et dépourvues des infrastructures qui font le charme (et la facture) des lidi. Résultat : entre confort et budget, les voyageurs n’ont d’autre choix que de trancher… ou de prévoir un sacré budget bronzette.

Des vacances au goût salé pour les portefeuilles

Envie de passer une semaine au bord de la mer ? Préparez votre carte bancaire. À Alassio, sur la Riviera ligure, une semaine dans une zone premium peut coûter entre 340 € et 392 € par personne rien que pour les transats et le parasol. Ajoutez à cela les déjeuners dans les restaurants des exploitants, et vous obtenez un budget qui ferait pâlir n’importe quel vacancier.

Pourtant, de nombreux Italiens défendent ce système : ces plages ultra-organisées créent des emplois saisonniers, soutiennent l’économie locale et offrent une expérience balnéaire presque « sans faute ». « Les prix reflètent le confort et la sécurité que nous proposons », assure le propriétaire d’un lido toscan. Mais pour les associations de consommateurs, c’est un vrai « péage balnéaire » qui réduit la liberté d’accès à la mer, pourtant considérée comme un bien public.

Certaines communes italiennes ont trouvé un compromis : des zones gratuites intégrées aux plages privées, histoire que tout le monde puisse profiter d’un peu de sable sans se ruiner. Un système hybride qui pourrait bien séduire les voyageurs soucieux de préserver leur budget… tout en sirotant leur spritz les pieds dans l’eau.

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Léa Paci - Il y a 6 heures

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