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Italie

Un village aux couleurs pastel qui change tout ce que vous pensiez des Dolomites

Léa Paci - Il y a 4 heures

En résumé

• San Candido allie histoire, culture italienne et autrichienne au cœur des Dolomites.
• Village accessible, idéal pour activités outdoor été/hiver et détente gourmande.
• Atmosphère conviviale, tarifs abordables et nature préservée pour un séjour unique.

Il y a des endroits qui n’entrent pas dans les cases. Des lieux qui ne se définissent pas par un seul mot, mais par une alchimie délicieuse. San Candido, niché dans les Dolomites du Haut-Adige en Italie, à deux pas de la frontière autrichienne, en fait partie. Ici, les montagnes sont bien plus que des décors : elles dessinent un terrain de jeu grandeur nature. Ici, l’histoire se raconte dans les pierres, les églises et les fresques, tandis que la modernité s’invite dans les terrasses animées et les activités à sensation. Ici, enfin, on respire un air si pur qu’il en devient presque euphorisant. Mais San Candido garde toujours une part de mystère, une façon de ne pas tout livrer d’un coup, comme pour mieux nous inviter à revenir encore et encore.

San Candido, ce village qui a du style à 1 175 mètres d’altitude

San Candido, c’est le genre d’endroit qui vous séduit dès les premiers pas. On se retrouve dans un centre piéton coloré, avec des façades pastel qui semblent posées là comme dans un tableau, des terrasses où il fait bon s’attarder et, surtout, une atmosphère douce qui mélange culture italienne et influence autrichienne. Normal : on est dans le Haut-Adige, région bilingue, où les panneaux s’affichent autant en italien qu’en allemand.

Le monument phare, c’est la Collégiale, chef-d’œuvre de l’art roman du XIe siècle. À l’intérieur, des fresques et un crucifix polychrome rappellent que ce petit village a traversé mille ans d’histoire. L’église San Michele, avec ses touches baroques, complète ce décor spirituel qui donne une vraie profondeur au lieu. Et puis il y a le musée Dolomythos, un brin insolite, où fossiles et dinosaures racontent comment les montagnes environnantes ont émergé des mers il y a des millions d’années.

Mais San Candido, ce n’est pas qu’une leçon d’histoire : c’est aussi un balcon ouvert sur les Dolomites. Autour, des sommets majestueux comme le Baranci ou le Monte Elmo s’élèvent, et la lumière alpine joue avec les reliefs. Le matin, l’air y est vif, le ciel éclatant, et chaque ruelle semble mener à un panorama. Côté budget, le village reste plus abordable que certaines stations huppées des Alpes françaises, surtout pour se loger ou se restaurer. Un café en terrasse coûte moins cher qu’à Paris, et un plat de pâtes fumantes servi avec le sourire vaut chaque bouchée.

Ici, la montagne n’est pas une carte postale mais un terrain de jeu

Si l’on vient à San Candido, ce n’est pas seulement pour lever la tête vers les sommets : c’est pour y participer. En été, on chausse les baskets ou on grimpe en selle. La piste cyclable qui relie San Candido à Lienz, en Autriche, est un petit bijou. On file le long de la Drava, entouré de montagnes, puis on revient tranquillement en train. Facile, fun, accessible à tous.

Pour les familles, la star, c’est la luge d’été du Baranci : 1,7 km de descente sur rail, entre adrénaline et éclats de rire, à vivre de juin à septembre. Les marcheurs, eux, peuvent s’aventurer dans la Val Fiscalina, un décor alpin d’une beauté à couper le souffle, avant d’approcher les mythiques Tre Cime di Lavaredo, ces trois pics acérés qui sont l’icône des Dolomites.

Et l’hiver ? San Candido se transforme en royaume de la neige. Ski, snowboard, randonnées en raquettes ou simples balades sous la poudreuse, tout est possible. La station n’a pas la démesure de certaines voisines, et c’est tant mieux : ici, on privilégie la convivialité et les plaisirs simples, loin des foules. Le soir, on se réchauffe dans une auberge où la polenta crémeuse ou le strudel aux pommes vous font oublier le froid dehors.

Partir à l’aventure depuis la France, facile et dépaysant

Le charme de San Candido, c’est aussi son accessibilité. Depuis Paris, Lyon ou Strasbourg, on peut embarquer en train jusqu’à Bolzano, via Milan ou Vérone. Le voyage dure un peu, mais quel plaisir de voir défiler les paysages italiens avant de rejoindre les Dolomites. Ensuite, on prend la ligne de la Puster Valley Railway jusqu’à San Candido, et là, on est littéralement transporté dans un autre monde. Les forêts d’épicéas, les torrents et les sommets qui bordent la voie ferrée font du trajet une expérience à part entière.

Les prix restent corrects : entre 25 et 35 € pour les segments italiens en train rapide, auxquels on ajoute le petit trajet final vers San Candido. Et si le temps vous manque, une alternative existe : prendre un vol vers Munich ou Milan, puis continuer en train. Mais soyons honnêtes : rien ne vaut l’arrivée en douceur par la voie ferrée, qui donne déjà ce goût d’aventure.

Une fois sur place, tout se fait facilement à pied. Le village est compact, et les bus locaux relient les stations voisines ou les points de départ des randonnées. Pas besoin de voiture : c’est plus économique, plus écologique, et on profite pleinement de l’ambiance alpine.

San Candido, c’est le parfait mélange entre sport, culture et détente. C’est un lieu où chaque journée peut être différente : le matin dans un musée, l’après-midi au sommet d’une montagne, et le soir à siroter un spritz en terrasse. Un concentré de dolce vita alpine, avec ce petit twist autrichien qui rend l’endroit unique. Un secret alpin où l’on respire, s’émerveille et vibre à chaque instant.

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Léa Paci - Il y a 4 heures

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