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Octobre

Octobre marque un tournant pour les frontières européennes : voici les premiers pays à adopter le contrôle biométrique

Léa Paci - Il y a 3 heures

En résumé

• L’EES remplace les tampons par un contrôle biométrique dès oct. 2025 en Schengen.
• Estonie et Luxembourg lancent le système, 29 pays l’adoptent progressivement d’ici avril 2026.
• Contrôle biométrique obligatoire pour voyageurs non-européens, sécurité et fluidité renforcées.

Le mois d’octobre 2025 signe un véritable tournant pour les frontières de l’Union européenne. À partir de cette date, les voyageurs non européens devront se soumettre à un contrôle biométrique à l’entrée dans l’espace Schengen. Fini les tampons traditionnels sur les passeports, place aux empreintes digitales et à la reconnaissance faciale pour garantir un passage plus rapide et sécurisé. C’est un grand changement qui s’annonce pour les contrôles aux frontières européennes. Alors, quels sont les pays qui vont se lancer dans cette révolution dès octobre 2025 ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle procédure et les premiers pays à l’adopter.

Qu’est-ce que l’EES et pourquoi est-il mis en place ?

L’EES, ou système d’entrée/sortie de l’UE, est un système automatisé qui collecte les données biométriques des voyageurs non européens. Ce dispositif remplacera les traditionnels tampons de passeport et permettra de scanner les empreintes digitales et de prendre une photo faciale à l’entrée des pays Schengen. Ces données seront ensuite stockées pendant trois ans, simplifiant ainsi les passages suivants. Ce système vise à améliorer la sécurité aux frontières tout en fluidifiant les contrôles, offrant ainsi une expérience plus rapide et plus sûre pour les voyageurs.

Si vous n’êtes pas citoyen de l’UE, vous serez directement concerné par cette réforme. Si vous êtes citoyen britannique, américain, canadien ou japonais, par exemple, vous devrez désormais passer par ce contrôle biométrique. Le but est simple : mieux gérer les flux migratoires, lutter contre les fraudes et garantir la sécurité de l’ensemble de l’espace Schengen. Mais quel est le calendrier de déploiement de l’EES et quels sont les premiers pays qui l’introduiront ?

Les premiers pays à adopter l’EES en octobre 2025

L’Estonie et le Luxembourg feront office de pionniers et seront les premiers à adopter le système EES dès le 12 octobre 2025,  selon un article de l’ Independent . Ces deux pays ont choisi de déployer l’ensemble du système à tous leurs points de contrôle aux frontières, à commencer par leurs aéroports internationaux et leurs ports. Ainsi, dès cette date, tout voyageur non européen devra se soumettre au contrôle biométrique pour entrer dans ces deux pays.

Mais l’EES ne se limitera pas à ces deux nations. En effet, au total, 29 pays de l’Union européenne et de l’espace Schengen se préparent à mettre en place ce système au cours des prochains mois. Voici la liste complète des pays concernés par l’EES dès octobre 2025 : Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Tchéquie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse

 

Tous ces pays commenceront à introduire l’EES, mais chacun aura son propre calendrier. Certains, comme l’Estonie et le Luxembourg, déploieront le système à l’échelle nationale dès le 12 octobre. D’autres commenceront par les grands aéroports et stations ferroviaires, pour ensuite étendre l’utilisation du système aux autres points de contrôle d’ici avril 2026.

Quand sera-t-il mis en place ailleurs ?

La mise en œuvre du système sera progressive, et d’ici avril 2026, tous les points d’entrée dans l’espace Schengen devront être équipés du système EES. Cela inclut les aéroports, gares, ainsi que les postes-frontières maritimes et terrestres. Le but est de garantir une couverture complète du système à l’échelle de l’espace Schengen, tout en permettant une transition en douceur.

Les voyageurs devront donc s’attendre à un déploiement en plusieurs étapes. Si vous voyagez dans des pays comme la France, l’Allemagne ou l’Italie, vous devrez patienter un peu avant de pouvoir bénéficier de ce nouveau système. Mais à terme, l’objectif est que chaque point de contrôle aux frontières de l’espace Schengen soit équipé du système EES, pour garantir la fluidité des passages tout en assurant une plus grande sécurité.

L’impact sur les voyageurs : qui est concerné et comment se préparer ?

Le nouveau système de contrôle biométrique concerne principalement les voyageurs non européens. Si vous êtes un citoyen d’un pays qui bénéficie de l’exemption de visa pour entrer dans l’UE, comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou le Canada, vous devrez désormais fournir vos empreintes digitales et vous faire prendre en photo lors de votre passage aux frontières de l’espace Schengen. En revanche, si vous êtes citoyen d’un pays membre de l’UE, comme la France, vous ne serez pas concerné par ce contrôle.

Pas de panique, il n’y a pas d’inscription préalable à effectuer. Tout ce que vous aurez à faire, c’est de vous assurer que votre passeport est valide. Lors de votre arrivée dans un pays de l’espace Schengen équipé de l’EES, il vous suffira de scanner votre passeport et de fournir vos empreintes digitales. Les données seront ensuite stockées pour les trois années à venir, ce qui facilitera vos futurs passages.

Les citoyens irlandais, bien que faisant partie de l’UE, ne seront pas concernés par l’EES, car l’Irlande ne fait pas partie de l’espace Schengen. Pour ces derniers, les contrôles aux frontières restent inchangés.

L’importance du système pour la sécurité et la gestion des frontières

L’objectif premier de l’EES est de renforcer la sécurité aux frontières tout en améliorant la gestion des flux migratoires. Ce système permet de lutter contre la fraude documentaire, de mieux surveiller les entrées et sorties de l’espace Schengen et d’assurer une gestion plus efficace des mouvements migratoires.

Les données biométriques collectées permettront également de mieux identifier les voyageurs à risque et de renforcer la lutte contre le terrorisme. Côté pratique, cela signifie des contrôles plus rapides pour les voyageurs légitimes, mais aussi des vérifications plus rigoureuses pour ceux qui présentent des risques. La mise en place de ce système est donc un pas en avant dans la modernisation des contrôles aux frontières et dans la sécurisation de l’espace Schengen.

En somme, l’EES représente un progrès pour la sécurité des frontières européennes, tout en facilitant les déplacements des voyageurs. Si vous prévoyez de visiter l’un des 29 pays concernés, il va falloir vous habituer à ce nouveau contrôle biométrique. Mais une fois le système déployé, vous ne pourrez qu’apprécier la simplicité et la sécurité qu’il apportera lors de vos prochains voyages en Europe.

Thailande

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Léa Paci - Il y a 3 heures

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