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Ryanair

La fin pour Ryanair ? La compagnie low-cost abandonne plusieurs aéroports français en 2026

Anna Duplantis - Il y a 3 heures

En résumé

• Ryanair quitte plusieurs aéroports français en 2026 à cause de la hausse des taxes aériennes.
• Les petits aéroports régionaux risquent de perdre trafic et revenus suite à ce désengagement.
• Le gouvernement refuse de baisser les taxes, menaçant la compétitivité du secteur aérien français.

C’est un coup de tonnerre dans le ciel français ! À partir de l’été 2026, Ryanair se retire de plusieurs aéroports régionaux français, une décision qui pourrait bien changer la donne pour les voyageurs à petit budget. La raison ? Une hausse des taxes aériennes jugée trop lourde par la compagnie low-cost irlandaise. Les aéroports concernés risquent de perdre une partie de leur trafic, tandis que les voyageurs devront s’armer de patience – ou chercher de nouvelles alternatives. Alors, que va-t-il se passer concrètement et comment cette décision va-t-elle affecter les passagers français ? C’est ce que l’on va décortiquer ensemble !

Ryanair et la hausse des taxes : un mariage de plus en plus compliqué

Ryanair, la compagnie à bas prix, a beau faire figure de championne des voyages économiques, elle n’en reste pas moins très sensible à l’impact des taxes aériennes. Et là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La TSBA (taxe sur les services de navigation aérienne) en France a été augmentée de 180% ces dernières années, une hausse que Ryanair juge tout simplement injustifiée. C’est d’ailleurs ce qui l’amène à faire ses valises et à annoncer son départ de plusieurs aéroports régionaux français dès l’été 2026.

Jason McGuinness, le directeur commercial de Ryanair, ne mâche pas ses mots dans une interview donnée à Challenges : « Quand vous augmentez les impôts de 180%, cela rend certains aéroports non viables pour nous ». Autant dire que l’air devient irrespirable pour Ryanair dans l’Hexagone. L’entreprise irlandaise préfère se tourner vers des marchés plus compétitifs, où les taxes sont plus clémentes et les coûts moins élevés. Une décision qui, soyons honnêtes, risque de ne pas faire que des heureux.

Les aéroports régionaux français : un désengagement aux conséquences lourdes

Ryanair, c’est un peu l’airbus des petites villes françaises. Elle permet à des milliers de passagers de s’envoler à petits prix, souvent vers des destinations européennes lointaines. Mais voilà, avec cette décision de se retirer, plusieurs aéroports régionaux vont se retrouver orphelins de l’un de leurs principaux opérateurs. Ce sont des Strasbourg, Brive, Bergerac ou encore Vatry qui font partie des sites déjà touchés par la réduction des activités de Ryanair, et ça pourrait ne pas s’arrêter là.

L’impact est réel. Ces aéroports, souvent petits et moins rentables que ceux des grandes villes comme Paris, sont profondément dépendants des compagnies low-cost pour attirer les passagers. Si Ryanair se retire, certains d’entre eux risquent de se retrouver avec des vols en moins et donc des revenus en chute libre. Cela pourrait entraîner une hausse des prix des billets d’avion, car les aéroports devront sans doute revoir leur stratégie pour compenser ce manque à gagner. Mais il y a aussi la question de la diversification : ces aéroports pourront-ils attirer de nouvelles compagnies pour prendre la relève ? Rien n’est moins sûr.

 

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La guerre des taxes : Ryanair contre le gouvernement français

L’histoire de Ryanair et des taxes en France n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, la compagnie irlandaise critique vertement le montant des taxes aériennes dans l’Hexagone. En août dernier, Michael O’Leary, le CEO de Ryanair, proposait même un plan pour doubler le trafic aérien français d’ici 2030 – mais avec une condition sine qua non : supprimer les taxes. En l’absence d’un changement en ce sens, Ryanair préfère, selon lui, se tourner vers des destinations plus avantageuses.

Les autorités françaises, de leur côté, ne comptent pas céder. Philippe Tabarot, ministre des Transports, a été catégorique : la France n’augmentera pas à nouveau la TSBA pour 2026. Mais au-delà des déclarations politiques, cette bataille fiscale cache des enjeux bien plus profonds : la compétitivité du secteur aérien français face à d’autres pays européens, où les politiques fiscales sont souvent plus favorables. Et si la France reste inflexible, Ryanair, elle, s’adapte à son environnement, quitte à laisser derrière elle certains marchés jugés trop chers.

L’avenir de Ryanair en France : un modèle à repenser ?

Malgré son départ de certains aéroports français, Ryanair continue de croître à l’échelle mondiale, avec une hausse de 20% de ses bénéfices au second trimestre 2025, relate L’Echo Touristique. Mais cette stratégie de réduction des coûts et de pression sur les taxes pose une question plus large : le modèle de Ryanair est-il durable à long terme en France si les politiques fiscales restent inchangées ?

L’avenir de Ryanair dans l’Hexagone semble passer par des aéroports et des marchés plus compétitifs. La compagnie mise sur les zones où les taxes sont faibles et où la demande de vols low-cost est forte. Pour les voyageurs français, cela peut signifier des prix plus élevés sur certaines destinations ou la nécessité de s’adapter aux nouvelles lignes qui survivront à cette restructuration.

Le départ de Ryanair, une vraie piqûre de rappel pour la France

Ryanair quitte plusieurs aéroports régionaux français en 2026, et c’est bien plus qu’un simple départ d’une compagnie low-cost. Derrière cette décision se cache une véritable bataille fiscale, avec des conséquences qui risquent de se faire sentir tant pour les aéroports que pour les voyageurs. Si la France persiste dans sa politique fiscale, le paysage aérien pourrait se redéfinir profondément. Reste à savoir si la France saura trouver un terrain d’entente pour conserver ses routes aériennes à bas prix et éviter d’autres départs dans les années à venir.

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Anna Duplantis - Il y a 3 heures

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