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Tourisme, surfréquentation et dégradation

Voici les destinations à éviter absolument pour l’été 2025

Léa Paci - Il y a 6 heures

L’été est une période propice pour s’évader, mais certaines destinations, devenues victimes de leur propre popularité, présentent des dangers bien réels pour l’environnement et les communautés locales. Le tourisme de masse entraîne des pressions croissantes sur les écosystèmes fragiles, accélère la dégradation des sites naturels et rend parfois l’expérience moins agréable pour les voyageurs eux-mêmes. En 2025, plusieurs destinations emblématiques sont sur la liste noire des destinations à éviter cet été. Découvrez pourquoi certains endroits sont à fuir pour l’été.

Les destinations surchargées par le tourisme de masse

Les Maldives, le paradis menacé

Les Maldives, avec leurs plages de sable blanc et leurs eaux cristallines, sont l’une des destinations les plus prisées par les amateurs de luxe et de détente. Cependant, le tourisme de masse exerce une pression énorme sur cet archipel fragile. Les récifs coralliens, déjà menacés par le réchauffement climatique, subissent des dégâts considérables à cause de l’afflux incessant de visiteurs. De plus, l’usage intensif des ressources locales, comme l’eau et l’énergie, met en péril la durabilité de ces îles idylliques.

 

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Entre nature sauvage et surpopulation dans le parc national de Yellowstone

Le parc national de Yellowstone, situé aux États-Unis, reste un symbole de beauté naturelle, attirant des millions de visiteurs chaque année. Mais cette surfréquentation engendre des problèmes sérieux : la pollution de l’air et des sols, des sentiers surchargés et une perturbation de la faune locale. En été, l’afflux de touristes dans certaines zones rend l’expérience moins agréable et met en danger les écosystèmes fragiles du parc.

Un cadre idyllique en péril à Bali, en Indonésie

Bali est une destination incontournable pour ceux en quête de culture et de paysages paradisiaques. Toutefois, cette île indonésienne souffre d’une dégradation environnementale due au tourisme de masse : gestion des déchets déficiente, plages polluées et perte de biodiversité. De plus, la montée des prix de l’immobilier, en grande partie causée par les touristes, perturbe les habitants et transforme l’île en un lieu de passage sans âme.

 

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La surfréquentation qui menace l’héritage du Machu Picchu au Pérou

Le célèbre site archéologique de Machu Picchu, au Pérou, est un véritable joyau culturel. Cependant, le tourisme de masse a un impact sur sa préservation. L’augmentation du nombre de visiteurs chaque année accélère l’érosion des sentiers et met en danger les structures anciennes. Il est donc essentiel de réfléchir avant de visiter ce site emblématique pour préserver son intégrité.

 

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Phuket, Thaïlande, l’envers du décor

Phuket, l’une des îles les plus populaires de Thaïlande, est devenue un modèle de tourisme de masse. Les plages sont envahies, les ressources naturelles sont mises sous pression et les habitants de l’île voient leur qualité de vie se détériorer. L’afflux constant de touristes perturbe également la faune marine, essentielle à l’écosystème local.

 

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Les Cinque Terre en Italie : une région pittoresque mais surchargée

Les Cinque Terre, ces villages pittoresques accrochés aux falaises de la Ligurie, sont un véritable enchantement pour les voyageurs. Cependant, la surfréquentation des sentiers et des villages met en péril leur beauté naturelle et leur patrimoine culturel. L’infrastructure de la région, autrefois adaptée à une petite population locale, peine à faire face au nombre croissant de visiteurs.

La Grande Barrière de Corail, Australie : un écosystème en danger

La Grande Barrière de Corail, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’un des écosystèmes marins les plus spectaculaires du monde. Pourtant, le tourisme de masse contribue à sa dégradation, avec des pratiques non durables, la pollution et les changements climatiques qui accélèrent la destruction des récifs coralliens.

 

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Pourquoi ces destinations souffrent-elles du surtourisme ?

Le surtourisme a des conséquences profondes sur l’environnement et les communautés locales. Les écosystèmes fragiles tels que les récifs coralliens ou les parcs nationaux sont particulièrement vulnérables à la pression touristique. La pollution, la perte de biodiversité et l’épuisement des ressources locales sont autant de menaces qui pèsent sur ces destinations. De plus, la gentrification des zones touristiques entraîne une montée des loyers et perturbe la vie quotidienne des habitants.

Les conséquences écologiques et sociales du tourisme de masse

Le surtourisme a un effet dévastateur sur de nombreux écosystèmes. Par exemple, l’explosion du nombre de visiteurs dans des lieux comme les îles Galápagos (Équateur) et Santorin (Grèce) menace la faune locale et accélère la dégradation des sites naturels. Le fragile écosystème de l’île, déjà mis à mal par les espèces invasives et les changements climatiques, ne peut supporter le fardeau d’un nombre croissant de touristes. Il en va de même pour certains parcs nationaux en Afrique, où l’afflux de safaris met en péril des habitats encore intacts.

 

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Au-delà de l’impact écologique, le surtourisme engendre de profondes disparités sociales. La montée des prix de l’immobilier dans des villes comme Barcelone (Espagne), Lisbonne (Portugal), et Vancouver (Canada) rend la vie des locaux de plus en plus difficile. L’accroissement des locations Airbnb, par exemple, transforme des quartiers populaires en zones exclusivement touristiques, forçant les résidents à se déplacer vers des zones moins centrales et plus coûteuses.

Les mesures prises par les autorités

De nombreuses destinations commencent à prendre des mesures pour limiter les effets du surtourisme. À Venise, la mise en place d’une taxe d’entrée pour les visiteurs à la journée et la limitation de l’accès à certaines zones historiques font partie des efforts pour réguler l’afflux. Cependant, ces initiatives restent insuffisantes face à l’immensité du problème. De même, dans des lieux comme les îles Canaries (Espagne), des restrictions sur les croisières et la limitation du nombre de plages accessibles tentent de préserver l’intégrité des écosystèmes locaux.

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Léa Paci - Il y a 6 heures

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