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pilier de Katskhi

L’église la plus inaccessible au monde : un sanctuaire mystérieux à 40 mètres du sol

Vincent Mabire - Il y a 4 heures

En résumé

• Église mystique perchée à 40 m sur pilier, accessible via une échelle étroite.
• Moine Maxime, repenti, vit en solitude absolue pour sa rédemption.
• Construction énigmatique, accès interdit aux femmes, mystère et tradition.

À 40 mètres de hauteur, sur un rocher en apparence inatteignable, une église mystique défie l’impossible. Le pilier de Katskhi, un site religieux niché en Géorgie, est bien plus qu’un simple sanctuaire : c’est un lieu de culte hors du commun. Une véritable forteresse spirituelle que seuls quelques élus peuvent atteindre. Mais comment a-t-on osé bâtir une église sur un endroit aussi extrême ? Et surtout, pourquoi un tel défi ?

Le mystère plane sur ce lieu sacré, et il y a de quoi se poser des questions. Ce qui semblait être une simple église pourrait bien cacher bien plus. Prêt à découvrir les secrets de ce sanctuaire surplombant le monde ?

Un lieu de culte isolé et un défi architectural de taille

Imaginez la scène : un pilier rocheux, élevé à 40 mètres du sol, et sur son sommet, une église. La seule manière de l’atteindre ? Une échelle métallique aussi étroite qu’un spaghetti et un ascension de 20 minutes. C’est l’ascension de l’impossible : seuls les moines peuvent tenter cette aventure quotidienne. Mais pourquoi avoir choisi un endroit aussi inaccessibile ?

La réponse réside dans la tradition des stylites, ces moines qui préfèrent la solitude et l’isolement pour se rapprocher de Dieu. La montée vertigineuse vers ce sanctuaire, véritable épreuve de foi, représente un acte de dévotion totale. Ces moines n’aspiraient-ils pas à un retrait complet du monde, à une connexion pure avec l’invisible ? La construction de l’église en haut d’un tel rocher semble être plus qu’une simple prouesse architecturale : c’est une déclaration audacieuse, défiant la gravité et l’imagination. Et franchement, qui n’a jamais rêvé de grimper au sommet du monde spirituel pour se ressourcer ?

@katrinarjane 📍Katskhi Pillar. I visited on a Sunday and it was quite busy; I couldn’t help but think of the hermit scenes from Monty Python. #katskhipillar #sakartvelo #solofemaletravel #limestone #monastery #kutaisi #georgia🇬🇪 #chiatura ♬ original sound – Katrina

Un moine repenti, un rocher et une quête de rédemption explosive

Les choses deviennent encore plus fascinantes quand on parle du moine Maxime Qavtaradze. Ce moine géorgien a fait de ce site extrême son refuge spirituel après une vie de débauche. Repenti et emprisonné pour des affaires de drogue, il a vu dans ce rocher un moyen de se purifier totalement. Et croyez-le ou non, Maxime a passé ses journées sur le pilier, isolé du monde, avec des repas envoyés par poulie. Le summum de la solitude !

Pourquoi a-t-il choisi ce rocher pour sa rédemption ? La réponse semble évidente. En vivant là, à l’écart de tout, il a créé une distance physique avec ses démons intérieurs. C’est peut-être là une forme de rédemption radicale : seul face à ses épreuves, loin des distractions de la société. Il faut avouer que c’est une manière assez spectaculaire de se reconnecter à soi-même. Pas de téléphone, pas de télé, juste une vue plongeante sur l’univers. Est-ce qu’on peut vraiment se purifier en se coupant totalement du monde ? Maxime a tranché : oui, et avec une montée à 40 mètres du sol en bonus.

Le mystère de la construction et une interdiction un peu trop rétro

Maintenant, attaquons le plus grand mystère : comment cette église a-t-elle été construite sur un rocher aussi vertigineux ? Les historiens se cassent toujours la tête sur la question. L’église actuelle, construite au XIe siècle, repose sur des vestiges plus anciens, datant du 5e siècle. Mais comment ont-ils fait pour arriver là ? À l’époque, des techniques de construction aussi audacieuses étaient inimaginables ! Est-ce que des moines bâtisseurs ont défié toutes les lois de la gravité pour ériger ce lieu ? La question reste sans réponse. Et franchement, ça ne vous intrigue pas ?

En plus du mystère architectural, l’accès est interdit aux femmes. Oui, vous avez bien lu. Aucune femme n’a jamais mis les pieds sur le sommet du pilier. Pourquoi cette interdiction ? Est-ce une tradition archaïque ou une règle qui résiste aux temps modernes ? Cette règle semble dater d’un autre âge, mais elle soulève des questions sur la place des femmes dans la religion orthodoxe géorgienne. Pourquoi ne pas laisser tout le monde goûter à l’expérience ? Le débat est ouvert.

Des églises inaccessibles ailleurs dans le monde, la géographie au service de la foi

Le pilier de Katskhi n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En Éthiopie, des églises troglodytes sont creusées directement dans des falaises vertigineuses, accessibles uniquement par des escalades dangereuses. Ces joyaux troglodytes remontent aux premiers chrétiens et ont été abandonnés pendant des siècles avant que des prêtres n’arrivent enfin à les atteindre.

L’église Abuna Yemata, perchée à plus de 250 mètres de hauteur, est un autre exemple spectaculaire. L’ascension vers ce lieu nécessite une maîtrise parfaite de l’escalade, car il n’existe pas d’accès facile. Pourquoi ces bâtisseurs ont-ils voulu rendre leurs églises aussi inaccessibles ? Est-ce pour repousser les limites de la foi ? Ou bien pour créer des lieux mystiques, protégés des regards extérieurs, et où l’esprit peut se libérer en toute sérénité ?

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Vincent Mabire - Il y a 4 heures

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