En résumé
• KLM adopte un modèle payant pour snacks et boissons sur certains vols européens.• Stratégie motivée par la rentabilité face à des coûts opérationnels croissants.
• Le modèle pourrait s'étendre à d'autres compagnies comme Lufthansa et British Airways.
Imaginez-vous confortablement installé dans un avion, prêt à déguster votre habituelle collation offerte. Mais cette fois-ci, une hôtesse s’approche et vous tend un menu… avec des prix. Finies les collations gratuites, place au service payant.
Ce scénario, qui semblait réservé aux compagnies low-cost, est désormais une réalité chez une grande compagnie aérienne européenne. Une décision qui suscite l’incompréhension des passagers et pourrait bien faire des émules dans le secteur.
Un tournant pour les compagnies régulières
La compagnie en question, KLM, a choisi d’expérimenter ce changement, comme rapporté par Air Journal, sur certains de ses vols européens, notamment vers Porto et Lisbonne. Désormais, les passagers de la classe Économie doivent mettre la main au portefeuille pour un simple snack ou une boisson.
Cette initiative marque un tournant : une compagnie traditionnelle adopte une politique typique des low-costs, sans pour autant réduire ses tarifs. La frontière entre les modèles économiques devient plus floue, et les voyageurs se demandent si le service à bord ne va pas devenir une simple option payante.
Une logique purement financière ?
Derrière cette décision, l’argument de la rentabilité est évident. Les compagnies aériennes font face à des coûts opérationnels en hausse, et certaines cherchent à réduire les dépenses tout en maximisant les revenus accessoires.
Mais à quel prix ? En supprimant ces petits avantages qui faisaient autrefois la différence, KLM risque de voir sa clientèle se tourner vers d’autres transporteurs offrant un meilleur rapport qualité-prix. Après tout, si l’expérience à bord devient similaire à celle d’un vol low-cost, pourquoi payer plus cher ?
Une tendance qui pourrait se généraliser
L’initiative de KLM ouvre la porte à un changement plus large dans l’industrie. D’autres compagnies, telles que Lufthansa ou British Airways, pourraient être tentées d’adopter le même modèle, en commençant par des tests avant de généraliser la pratique.
Le voyage en avion devient-il un service à la carte où chaque confort est facturé ? La question mérite d’être posée, car si cette tendance se confirme, le passager moyen risque de voir son expérience de vol se détériorer encore un peu plus, sans réelle contrepartie.