On a découvert un écrin vert géant aux portes de Bordeaux, et c’est l’un des plus beaux de France

Quand l’été tape fort sur le bitume bordelais, que la clim fait grise mine et que les pelouses des parcs du centre fondent sous les sandales, il existe un coin méconnu où l’on peut vraiment respirer. À Lormont, à seulement 20 minutes en voiture du centre de Bordeaux, le parc de l’Ermitage Sainte-Catherine s’impose comme une bouffée d’air géante, entre falaises blanches, forêt fraîche et lac apaisant. Ce parc de 30 hectares est l’endroit idéal pour fuir l’étouffement urbain et s’accorder un moment de répit, sans quitter la métropole. On y vient pour marcher, pique-niquer, observer, se rafraîchir… et rester plus longtemps que prévu.

Un décor à couper le souffle, à deux pas de la ville

Ici, pas besoin de faire deux heures de route pour s’évader. Le parc est niché sur la rive droite de la Garonne, à Lormont, et il suffit d’une vingtaine de minutes depuis Bordeaux pour tomber sur ce décor qui semble tout droit sorti d’un film. Ancienne carrière abandonnée puis réhabilitée, l’Ermitage Sainte-Catherine dévoile des falaises de calcaire blanc, un lac entouré de pins et de peupliers, des sentiers ombragés où l’on se surprend à marcher lentement. Très lentement.

Car le lieu pousse à ralentir. On y croise des couples qui improvisent un pique-nique sur une dalle chaude, des enfants qui courent entre les chèvres de la petite ferme pédagogique, des solitaires qui lisent sous les arbres. Le relief crée des coins cachés, des hauteurs où l’on surplombe la Garonne, des escaliers qui donnent envie de grimper « juste pour voir ce qu’il y a en haut ». Et il y a toujours quelque chose en haut, une vue, un banc, un souffle.

 

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Un parc pensé pour la pause, pas pour la performance

L’Ermitage est à l’opposé des spots saturés où il faut faire la queue pour s’asseoir. Ici, on vient pour flâner, pour s’échapper du quotidien, pour oublier le monde sans quitter la ville. Il y a des espaces de pique-nique, des plateformes d’observation, des points d’eau et surtout, une atmosphère de fraîcheur naturelle que les climatisations ne pourront jamais imiter.

Et puis, il y a ce petit plus complètement dingue, un refuge périurbain en forme de nuage, perché au bord de la falaise, où l’on peut dormir gratuitement. Une nuit dans ce cocon insolite, bercé par les bruits de la nature, c’est une expérience hors du temps. Il suffit de réserver en ligne et de prévoir un bon duvet.

Le parc fait aussi partie des coteaux de la rive droite, un réseau de sentiers et d’espaces verts qui relient plusieurs communes jusqu’à Floirac. En clair, on peut y passer la journée, marcher, se poser, repartir, revenir… Et à tout moment, profiter d’un coin d’ombre quand Bordeaux cuit à 35°C.