En résumé
• Paris Jeunes Vacances offre 200€ aux 16-30 ans parisiens pour voyager.• L'aide en chèques-vacances finance transport, hébergement et activités.
• Dossier à soumettre en ligne avant le 2 juin 2025 pour l'été.
C’est l’info qui pourrait transformer un été morose en virée inoubliable. La Ville de Paris relance son programme Paris Jeunes Vacances, une aide directe de 200 euros destinée aux jeunes de 16 à 30 ans souhaitant partir quelques jours en dehors de la capitale. Pas besoin de justifier de ressources, de mérites ou d’un projet humanitaire : il suffit d’avoir un projet de séjour autonome, d’au moins deux nuits, et de résider à Paris. Une opportunité qui ne demande qu’un dossier bien rempli pour décrocher ce coup de pouce salvateur.
200 euros pour respirer loin du périph’
L’aide prend la forme de chèques-vacances, valables pour financer hébergement, transport, restauration ou activités. Un week-end en bord de mer, une escapade en montagne, une virée en train chez un pote à Lyon, tout est envisageable. Le programme s’adresse aux jeunes parisiens désireux de partir seuls ou entre amis, sans dépendre d’un encadrement organisé. Le tout, financé à hauteur de 200 euros par la municipalité.
Pour bénéficier de cette aide, il faut constituer un dossier en ligne via son compte Mon Paris avant le 2 juin 2025 pour un départ en été. La commission d’arrondissement se charge ensuite d’évaluer les demandes. En cas d’accord, les chèques sont à retirer à la Régie Générale de Paris. Les aides sont également disponibles pour d’autres périodes de l’année comme l’automne ou les fêtes de fin d’année.
Un dispositif simple qui pourrait éviter une saison Netflix-canapé
Avec le coût de la vie qui étrangle les budgets étudiants et jeunes actifs, cette initiative tombe à pic. Il n’est plus nécessaire de rogner sur les repas ou les sorties pendant trois mois pour s’offrir trois jours de vacances. Le dispositif, plutôt méconnu, vise à redonner une bouffée d’air à celles et ceux qui n’ont pas toujours les moyens de partir. À une époque où le repos est un privilège, cette aide municipale redonne à l’été son sens premier : changer de décor, sortir du quotidien et recharger les batteries.
Pas besoin de partir à Bali ou de planifier un trek dans les Andes. Un train vers Marseille, une tente plantée à Douarnenez ou trois jours dans une auberge à Clermont-Ferrand suffisent pour décrocher. Et surtout, sans culpabiliser, puisque cette aide a été pensée pour être utilisée. C’est simple, utile et presque indécent de ne pas en parler davantage.