Bonne nouvelle : fini les files d’attente ! L’Italie allège les contrôles d’identité pour (presque) tous ses vols

Vous en avez assez des longues files à la porte d’embarquement ? Vous pestez à chaque fois qu’on vous redemande encore vos papiers après avoir déjà passé tous les portiques ? Eh bien, l’Italie a entendu vos soupirs ! À partir de cet été, voyager en avion dans la Botte devient plus simple et plus rapide. Une carte d’embarquement suffit désormais pour monter à bord de la plupart des vols internes et Schengen. Moins d’attente, moins de stress, plus de dolce vita.

Un changement qui va faire du bien aux nerfs (et à votre timing)

L’annonce est officielle et elle va en réjouir plus d’un : plus besoin de sortir sa pièce d’identité à la porte d’embarquement dans les aéroports italiens pour les vols intérieurs et la majorité des destinations de l’espace Schengen, annonce Le Petit Journal. Vous avez bien lu : une simple carte d’embarquement suffit désormais pour embarquer. L’Italie devient ainsi l’un des premiers pays européens à alléger autant ses contrôles d’identité à l’aéroport.

Ce changement est porté par l’Enac (l’autorité italienne de l’aviation civile) et validé par le ministère de l’Intérieur. Objectif : réduire les temps d’attente de 50 % à l’embarquement. Rien que ça. Concrètement, cela concerne environ 51 millions de passagers chaque année. Et vu le nombre de Français qui prennent l’avion pour Rome, Naples ou Palerme, ça va faire des heureux.

Pourquoi ce changement maintenant ? Pour une raison simple, expliquée par le directeur de l’Enac, Pierluigi Di Palma :« Les aéroports sont des zones déjà sécurisées. Une fois les portiques passés, c’est comme si vous étiez dans un train. » Autrement dit : les contrôles de sécurité (métaux, bagages, portiques) suffisent, pas besoin de redoubler les vérifications à la porte d’embarquement. Mais attention, ce n’est pas non plus le far west : il faut toujours avoir ses papiers sur soi, au cas où un agent décide de faire un contrôle aléatoire. Si vous ne les avez pas, pas de pitié : vous restez au sol.

Qui peut en profiter ? Et surtout… qui doit encore attendre ?

Avant de foncer tête baissée vers l’aéroport les mains dans les poches, il y a quelques petites nuances à connaître. Cette super mesure ne s’applique pas partout. Certains vols restent sous surveillance renforcée.

Voici les exceptions à retenir :

• Les vols vers l’Allemagne, considérée comme « destination sensible à l’immigration irrégulière »
• Les vols vers la France, la Suède et les Pays-Bas
• Tous les vols hors espace Schengen (Royaume-Uni, États-Unis, etc.)

Pour ces destinations, contrôle d’identité obligatoire à la porte. Donc, ne rangez pas trop vite votre passeport ou votre carte d’identité.

Et les compagnies aériennes ? Elles peuvent toujours décider, de leur propre initiative, de demander une pièce d’identité à l’embarquement. Mais globalement, la dynamique est claire : on va vers plus de souplesse et de rapidité, sans faire l’impasse sur la sécurité. Ce mouvement pourrait bien donner des idées à d’autres pays européens. L’aéroport devient enfin un peu plus cool, un peu plus fluide, un peu moins… prise de tête.