
En résumé
• Gorges du Régalon : rando sportive et immersive en Luberon pour 2025.• Mérindol, village provençal charmant, idéal pour séjour abordable et authentique.
• Accès facile en train via Cavaillon pour une escapade nature et slow travel.
Pas besoin de billet pour la Patagonie ni d’un GPS dernière génération pour partir à l’aventure. En 2025, un coin encore un peu confidentiel du Luberon s’apprête à faire sensation. Un décor minéral à couper le souffle, un parcours aussi fun que spectaculaire, et cette petite dose d’adrénaline qu’on adore : les gorges du Régalon vont clairement jouer dans la cour des grands cette année. Et vous savez quoi ? Il est encore temps de les découvrir avant que tout le monde ne s’y rue. Alors, prêt pour une escapade sauvage, un brin sportive et 100 % nature ? Attachez bien vos lacets.
Un canyon provençal comme vous n’en avez jamais vu
Ça commence fort. Littéralement. L’entrée des gorges du Régalon, c’est une fente abrupte dans la roche, un passage si étroit qu’il faut parfois se faufiler de côté pour avancer. On plonge direct dans une ambiance hors du temps, parois vertigineuses, lumière filtrée, silence minéral. Et ça, c’est seulement les dix premières minutes. Car au fil de la rando, le décor se transforme : couloirs rocheux, chaos de pierres, passages presque acrobatiques… chaque mètre est une surprise. C’est ludique, parfois un peu sportif, mais toujours immersif.
Le parcours fait environ 3,7 km et se boucle en deux bonnes heures si on prend son temps (et croyez-nous, on a envie de traîner). Le sentier est balisé mais assez nature : on escalade quelques blocs, on s’accroupit, on grimpe un peu. C’est pas l’Everest, mais c’est clairement plus qu’une balade de santé. L’idéal ? Partir le matin quand le soleil joue avec les parois et que la fraîcheur de la gorge fait du bien. On en ressort avec un grand sourire et les mollets bien réveillés.
Cerise sur le gâteau : le retour peut se faire par un chemin en hauteur qui offre une vue magique sur le Petit Luberon, les champs de vignes, les oliviers et les villages perchés au loin. Un pur plaisir visuel pour les fans de paysages provençaux qui claquent.
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Mérindol, le village pépite qu’on va (enfin) mettre sur la carte
À deux pas des gorges, Mérindol a tout du petit village provençal qui mérite le détour. Et pas seulement pour son charme rustique ou son calme de carte postale. En 2025, avec la montée en puissance des gorges du Régalon, ce coin va devenir le spot cool à ne pas manquer. Mais pour l’instant, on y trouve encore une atmosphère tranquille, fleurie, chaleureuse – bref, une vraie Provence sans filtre.
Le centre, avec ses ruelles pavées et ses maisons claires, est un bonheur à explorer. Une fontaine qui coule doucement, des volets pastel, des chats sur les rebords de fenêtre… on y est. Un peu plus haut, on grimpe vers les ruines du vieux château pour un panorama qui vaut bien quelques gouttes de sueur. Et pour les curieux d’histoire, l’héritage vaudois du village ajoute une touche inattendue au décor.
Côté budget, Mérindol reste encore très abordable. Comptez environ 40 à 60 euros la nuit dans un gîte ou une maison d’hôtes, et une trentaine d’euros pour un repas copieux avec vue. Pas besoin de casser le PEL pour se faire plaisir. En été, les apéros en terrasse sentent bon le thym, la lavande et le rosé local. En toute simplicité.
Les alentours ne sont pas en reste : balades en pleine garrigue, pique-niques sur les hauteurs, et même sorties VTT pour ceux qui aiment quand ça secoue un peu. Bref, c’est un spot qui coche toutes les cases du parfait petit coin à découvrir… avant qu’il n’explose.
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Y aller en mode slow travel : le train, et c’est gagné
Envie de zapper la voiture ? Bonne nouvelle, les gorges du Régalon sont plutôt bien desservies si on sait comment s’y prendre. Le plus simple, c’est de viser la gare de Cavaillon, à une vingtaine de minutes de Mérindol. Depuis Paris, il suffit de sauter dans un TGV direction Avignon, puis un petit TER jusqu’à Cavaillon. En moins de 4 heures, on passe du bitume parisien aux cigales vauclusiennes. Niveau prix, ça tourne autour de 60 à 100 euros l’aller-retour selon la période et l’anticipation.
Depuis Lyon, c’est encore plus rapide : 2h15 environ, avec souvent une correspondance directe. Et pour Strasbourg, comptez dans les 5h30 à 6h, mais ça reste confortable si on prévoit de passer quelques jours dans la région.
Une fois à Cavaillon, location de voiture ou vélo pour les plus motivés, et hop, direction Mérindol. En été, il y a aussi des navettes locales, mais elles restent rares. Qu’on soit en mode road trip ou escapade écolo, l’accès reste simple et fluide. Et surtout, quelle satisfaction de poser ses pieds dans ce coin brut de nature après un trajet tout confort.
Le Luberon version sauvage : en 2025, on mise sur l’aventure
On ne va pas se mentir, le Luberon attire du monde. Mais les gorges du Régalon, elles, gardent encore ce petit côté secret bien gardé. En 2025, ça risque de changer, car le bouche-à-oreille commence à faire effet. Et franchement, il y a de quoi. C’est un terrain de jeu parfait pour ceux qui aiment sortir des sentiers battus sans pour autant partir au bout du monde.
Et si les gorges vous ont plu, les alentours offrent mille façons de prolonger le kiff. Direction Lourmarin pour son marché et son château, Oppède-le-Vieux pour l’ambiance médiévale, ou encore Bonnieux, perché entre ciel et terre. Chaque village du Luberon a son caractère, son rythme, sa saveur. On mange bien, on vit bien, et surtout, on prend le temps.
En basse saison, c’est la claque visuelle sans la foule. En été, l’ambiance est plus vivante mais jamais trop dense, et il suffit de s’éloigner un peu pour retrouver calme et fraîcheur. Que ce soit pour un week-end ou une semaine, la destination est parfaite pour faire le plein de nature, de lumière et d’authenticité.