Rappel : Vous ne pouvez plus faire cette activité sur les plages jusqu’au 30 septembre

L’été, tout semble permis sur les plages, mais certaines activités populaires, souvent adorées des enfants (et parfois des parents), sont en réalité interdites dans de nombreuses stations balnéaires. L’une de ces activités apparemment innocentes, mais qui se retrouve souvent proscrite, est le cerf-volant. Bien que sa pratique soit synonyme de plaisir et de détente sur le sable, elle peut devenir dangereuse, surtout en période estivale où les plages sont bondées.

Les municipalités, soucieuses de garantir la sécurité de tous, interdisent souvent cette activité, principalement pour des raisons de sécurité. Un cerf-volant, lorsqu’il est mal maîtrisé ou lorsque son fil est tendu dans le vent, peut provoquer des blessures, des coupures, voire des chutes si des baigneurs sont pris dans le fil. Dans un espace limité comme la plage, l’encombrement peut également devenir un problème, en gênant non seulement les autres vacanciers, mais aussi les personnes qui se promènent ou se baignent.

Des règles variées selon les plages : entre souplesse et rigueur

Chaque commune de la côte française a ses propres règles pour garantir une cohabitation harmonieuse entre les vacanciers. Alors que certaines plages choisissent de réglementer les horaires de pratique, d’autres imposent des interdictions totales. Par exemple, au Touquet-Paris-Plage, un arrêté interdit les cerfs-volants à armature rigide de Pâques au 30 septembre de 9h à 20h. Cependant, ces règles peuvent être flexibles, avec des plages autorisant l’activité en dehors des horaires de grande affluence.

À La Baule, les cerfs-volants sont permis mais seulement avant 9h30 et après 20h. De même, à Royan, l’utilisation d’engins volants est totalement proscrite à proximité de la zone surveillée. La réglementation est donc variable, en fonction des plages, des périodes et des préoccupations locales.

Des interdictions pour protéger l’environnement et la sécurité

Au-delà de la sécurité des vacanciers, certaines restrictions sont mises en place pour protéger la faune et la flore locales. Par exemple, dans la réserve naturelle de la baie de Somme, un projet d’arrêté en 2024 envisageait non seulement l’interdiction des cerfs-volants, mais aussi celle d’activités comme le kitesurf, le jet-ski ou même le vélo, afin de préserver l’environnement fragile de la région. Ce type d’interdiction, bien que contraignant, vise à assurer la conservation de la biodiversité tout en permettant aux vacanciers de profiter des lieux sans nuire à la nature environnante.

Avant de déployer votre cerf-volant sur la plage, il est donc recommandé de consulter les panneaux d’affichage et de respecter les consignes locales. Dans certains cas, un agent municipal pourrait vous demander de ranger votre matériel si vous enfreignez la règle, ou vous rappeler l’interdiction en place. Ce n’est pas une fantaisie administrative, mais bien une mesure visant à garantir une cohabitation respectueuse entre les différents usagers de la plage.