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Une croisière de rêve vire au cauchemar : une passagère oubliée et retrouvée morte sur une île australienne

Vincent Mabire - Il y a 11 heures

En résumé

• Une passagère de 80 ans oubliée sur une île australienne est retrouvée morte.
• Erreur humaine et défaillance des procédures de sécurité sur le paquebot Coral Princess.
• Incident soulève questions sur la vigilance envers les passagers vulnérables en croisière.

Un voyage en mer censé être une aventure de rêve a viré au cauchemar pour une passagère de 80 ans, retrouvée morte sur une île australienne après avoir été oubliée par le paquebot qui l’avait laissée derrière lors d’une escale. Ce tragique événement s’est produit à bord du navire Coral Princess, un bateau de la compagnie Princess Cruises, alors qu’il faisait une halte sur l’île Great Keppel, située dans l’État du Queensland. Selon les informations relayées par plusieurs médias, notamment 20 Minutes et Le Parisien, l’incident soulève des questions de sécurité et de vigilance au sein des croisières de luxe. Une négligence humaine, selon les premières analyses, a transformé cette croisière en un drame.

Une tragédie à l’issue fatale

Le Coral Princess faisait une escale à Great Keppel Island, une destination prisée par les croisiéristes. Les passagers étaient invités à débarquer pour profiter de l’île avant que le navire ne reparte pour la suite de son voyage. Cependant, après avoir effectué les contrôles habituels pour s’assurer que tous les passagers étaient bien à bord, l’équipage a quitté l’île, sans remarquer l’absence de la retraitée. C’est le personnel de l’île qui a alerté les autorités lorsqu’il a découvert la femme, abandonnée et sans vie. Ce manquement dans les procédures de sécurité a frappé de plein fouet l’ensemble de la croisière, marquée par cette erreur irréparable.

Ce drame soulève immédiatement des interrogations sur les vérifications effectuées par l’équipage avant de quitter l’île. Selon des sources proches de l’enquête, la passagère n’aurait pas été comptabilisée lors du dernier contrôle de présence à bord, permettant au navire de repartir sans se rendre compte qu’elle manquait à l’appel. La question qui se pose alors est la suivante : comment un passager peut-il être oublié dans ces conditions ?

Une procédure défaillante ou un oubli humain ?

Bien que le drame semble d’abord être la conséquence d’une erreur humaine, il met en lumière un possible manque de procédures de sécurité dans les escales. L’oubli de cette passagère âgée soulève la question de la vigilance nécessaire pour les passagers vulnérables. En effet, les croisières accueillent parfois des personnes âgées ou à mobilité réduite, dont l’accompagnement et la prise en charge sont primordiaux.

Les croisières de luxe, souvent associées à des standards élevés de sécurité et de service, sont interpellées par cet incident. Princess Cruises, la compagnie derrière le Coral Princess, a déclaré être « profondément attristée » par cet événement et a ouvert une enquête interne. L’équipage du bateau a également fait l’objet de critiques, certains pointant un manque de formation ou de protocoles adaptés pour des situations d’exception comme celle-ci. L’accusation d’un oubli humain semble donc de plus en plus fondée, bien que l’enquête officielle soit encore en cours.

Un précédent inquiétant

Cette tragédie n’est pas sans rappeler d’autres incidents survenus par le passé dans l’industrie des croisières, où des passagers ont été oubliés lors de leurs escales. Cependant, le cas de l’île Great Keppel est particulièrement marquant en raison de son isolement et de la nature inhabituelle de l’oubli. Dans de telles situations, les passagers sont parfois laissés sans possibilité de contact immédiat, ce qui rend leur sécurité particulièrement vulnérable.

D’après les informations relayées par Le Parisien et 20 Minutes, ce n’est pas la première fois que des incidents de négligence sont rapportés à bord de navires de croisière, mais l’ampleur de ce drame pourrait bien conduire à une remise en question des normes de sécurité. Le cas de la passagère oubliée sur Great Keppel Island pourrait marquer un tournant dans les pratiques de l’industrie, incitant les compagnies à renforcer leurs protocoles de vérification et à instaurer des mesures de sécurité plus strictes, notamment pour les personnes vulnérables.

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Vincent Mabire - Il y a 11 heures

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