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Baignade à Port-Vieux

Alerte à Biarritz : baignade interdite au niveau de cette plage à cause d’une algue toxique

Léa Paci - Il y a 7 heures

En résumé

• Baignade interdite à la plage du Port-Vieux à Biarritz à cause d’une algue toxique.
• Ostreopsis ovata provoque irritations et nausées, présence confirmée par l’ARS.
• Commerçants inquiets, mairie réoriente les vacanciers vers d’autres plages.

L’été bat son plein à Biarritz, les serviettes fleurissent sur le sable et les glaces coulent à flots. Mais depuis quelques jours, un invité surprise vient jouer les trouble-fêtes sur la côte basque. À la plage du Port-Vieux, l’une des plus charmantes de la ville, la baignade est désormais interdite. En cause ? Une algue tropicale toxique, pas franchement la bienvenue au programme des vacances.

Ostreopsis ovata : l’algue qui gâche la trempette

Elle a un nom digne d’un sortilège, mais ses effets n’ont rien de magique : Ostreopsis ovata est une microalgue originaire des eaux chaudes, et elle s’est invitée pour la première fois à Biarritz. Ce sont les résultats d’analyses menées par l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine qui ont confirmé sa présence sur le littoral, provoquant immédiatement une interdiction de baignade au Port-Vieux selon L’Echo Touristique.

Pourquoi tant de précautions ? Parce que cette algue microscopique libère des toxines qui peuvent provoquer irritations, maux de tête, toux ou encore nausées. Certains baigneurs ont déjà signalé des symptômes inhabituels, et les autorités n’ont pas tardé à prendre les devants pour éviter un mauvais scénario sanitaire.

Habituellement détectée en Méditerranée, cette algue a décidé de changer de décor. Selon Ifremer, elle aurait trouvé dans l’eau atlantique, ces derniers jours, toutes les conditions idéales pour proliférer : chaleur, eaux calmes et petits nutriments à foison. Résultat : elle s’accroche aux rochers, colonise le fond marin et diffuse ses toxines dès que la mer s’agite.

Un petit vent ou quelques vagues suffisent pour faire remonter ses composés dans l’air et irriter les voies respiratoires des promeneurs. Le cocktail est assez désagréable pour que la mairie prenne la décision radicale de fermer temporairement l’accès à l’eau. Nager, c’est non. Se dorer la pilule sur le sable, ça, en revanche, c’est encore permis.

Vacanciers déboussolés, commerçants inquiets

Le Port-Vieux, c’est le spot préféré des familles, des locaux et des amoureux de baignades tranquilles. Proche du centre-ville, bien abritée, elle coche toutes les cases. Mais cette fermeture forcée fait tache en pleine haute saison touristique. Entre deux aller-retours de planches de surf et une tournée de chichis, l’annonce est tombée comme une vague froide sur la ville.

En moyenne, 25 000 touristes foulent le sol biarrot chaque jour en juillet. Et pour beaucoup, la plage est le clou du séjour. Sur place, les commerçants voient déjà une baisse de fréquentation. Une restauratrice du quartier glisse même qu’il y a « moins de passages que l’an dernier à la même période ». Côté loueurs de paddle, certains ont tout bonnement levé les rames pour la semaine.

Pour faire face, la mairie tente de réorienter les vacanciers vers d’autres plages de la ville, encore ouvertes. Les équipes de surveillance sanitaire sont sur le pont et assurent des contrôles réguliers pour décider, au jour le jour, de la suite. Quant aux écoles de surf du coin, elles jouent la prudence et déplacent leurs cours sur d’autres criques moins exposées.

Cette histoire d’algue toxique met aussi un petit coup de projecteur sur une réalité plus large : le climat change, et il amène avec lui des phénomènes peu familiers sur nos côtes. Si ce type de prolifération venait à se répéter, il faudra probablement adapter les usages et la surveillance environnementale dans les prochaines saisons.

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Léa Paci - Il y a 7 heures

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