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Anglais en France

Un archipel français discret où les Anglais aiment souffler : voici les îles hexagonales les plus plébiscitées outre-Manche

Léa Paci - Il y a 3 heures

En résumé

• Le Frioul et l'Île-de-Bréhat attirent les Anglais pour leur calme et authenticité.
• Accès facile en train/ferry, ces îles offrent nature préservée et prix abordables.
• Meilleur moment : juin, début juillet ou septembre pour éviter la foule estivale.

Un archipel qui fait craquer nos voisins d’outre-Manche… sans qu’on en parle assez en France. Alors que beaucoup s’entassent sur les plages les plus connues de l’Hexagone, certains Anglais malins posent leurs valises sur des îles françaises au charme fou, où l’air salé se mêle à un calme presque irréel. Leurs noms ? Pas forcément ceux qu’on voit partout sur Instagram. Des coins préservés où l’on prend le temps de respirer, d’explorer, et de se dire qu’on tient peut‑être là le secret le mieux gardé de l’été.

Cap sur le Frioul, l’archipel sauvage qui fait chavirer les cœurs britanniques

À quelques minutes de Marseille, posé au milieu d’une Méditerranée turquoise, le Frioul n’a rien d’un cliché touristique. Pomègues, Ratonneau, Tiboulen et l’incontournable Île d’If (celle d’Edmond Dantès, si si !) forment un archipel brut, solaire, battu par le mistral… et c’est précisément ça qui séduit les voyageurs anglais en quête de tranquillité.

Pour y accéder, rien de plus simple : depuis Paris, un TGV jusqu’à Marseille‑Saint‑Charles (2 h 45 en moyenne, dès 70 € si on s’y prend tôt), puis métro direction le Vieux‑Port avant de sauter dans le ferry (environ 12 € l’aller-retour). Depuis Lyon ou Strasbourg, le train reste tout aussi fluide, et les correspondances permettent d’y être en moins de 6 h. Résultat : zéro stress, juste le plaisir d’un trajet qui prépare déjà au dépaysement.

Une fois débarqué, l’ambiance change. Ici, pas de grosses enseignes ni de chaises longues alignées : juste des criques désertes, des sentiers qui serpentent entre les rochers blancs et la mer qui joue à la carte postale. On nage dans une eau limpide, on grimpe jusqu’aux forts militaires abandonnés, on pique‑nique face aux calanques et on se laisse happer par ce silence rare. Le coût ? Minimal. Hormis quelques snacks en saison, tout se prépare avant le départ. C’est justement cette simplicité qui en fait un refuge idéal : un endroit où l’on vient pour se couper du bruit du monde.

L’Île-de-Bréhat, le petit paradis fleuri qui fait craquer les Anglais

Changement de décor. Direction la Bretagne, au large de Paimpol, pour poser le pied sur l’Île-de-Bréhat, surnommée « l’île aux fleurs ». Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les Britanniques y trouvent leur bonheur. Pas de voitures, des vélos partout, des chemins bordés d’agapanthes et de roses trémières… On se croirait dans un décor de film où le temps aurait décidé de ralentir.

Depuis Paris, c’est un TGV jusqu’à Plouaret‑Trégor (environ 3 h, 65 à 150 € selon la date), puis un TER jusqu’à Guingamp, un bus vers la pointe de l’Arcouest, et enfin, un ferry pour traverser les quelques encablures qui mènent à l’île (moins de 12 € l’aller-retour). Depuis Lyon ou Strasbourg, comptez environ 5 à 6 h de train avant la correspondance vers la Bretagne. Oui, c’est un peu d’organisation, mais croyez‑nous : ça vaut chaque minute.

Sur place, tout se vit à pied ou à vélo. Les Anglais adorent cette atmosphère confidentielle où l’on passe de criques secrètes aux phares solitaires. Le phare du Paon, la chapelle Saint‑Michel perchée sur son promontoire, les ruelles fleuries du bourg… Chaque recoin dégage un charme simple et sincère. La vie y est douce : cafés avec vue sur mer, petites épiceries locales, prix plus sages que dans d’autres coins très touristiques. Et surtout, un détail que les visiteurs adorent : l’île limite volontairement le nombre de visiteurs en été pour éviter la cohue. Autant dire qu’on y respire vraiment.

 

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Le secret de leur succès ? L’art de vivre à la française… sans la foule

Pourquoi ces deux joyaux séduisent‑ils autant nos voisins britanniques ? Parce qu’ils sont l’opposé des stations balnéaires standardisées. Pas de béton, pas de bars bruyants ouverts jusqu’à 4 h du matin : juste une France côtière intacte, où chaque lever de soleil semble écrit pour ceux qui aiment voyager autrement.

Sur le Frioul, c’est le plaisir d’un bain dans une crique sauvage avant de rejoindre Marseille pour dîner face au Vieux‑Port. À Bréhat, c’est l’extase de pédaler entre deux phares avant de savourer une galette face à la mer. Dans les deux cas, les prix restent abordables, surtout si l’on choisit un hébergement côté continent et qu’on traverse à la journée. C’est cette simplicité mêlée à une authenticité sans filtre qui attire les Anglais… et qui commence, doucement, à intriguer les voyageurs français en quête de lieux encore préservés.

 

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Le bon timing pour s’y offrir une parenthèse

Pour éviter la foule (et les tarifs qui flambent), mieux vaut viser juin, début juillet ou septembre. Les Anglais ont déjà flairé le filon, et c’est sans doute ce qui explique leur présence discrète mais fidèle. En plein été, Bréhat régule ses accès pour préserver la quiétude : un choix qui garantit une expérience unique. Quant au Frioul, partir en fin d’après‑midi pour profiter du coucher de soleil sur Marseille reste un moment suspendu qu’aucune photo ne peut vraiment traduire.

Entre criques méditerranéennes et jardins bretons, ces deux îles sont la preuve qu’il existe, en France, des coins que même les Anglais garderaient bien pour eux. Raison de plus pour aller les découvrir… avant que ça ne se sache vraiment.

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Léa Paci - Il y a 3 heures

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