Les 6 millions de touristes ont transformé cette île grecque en enfer cet été

Cet été, Zante, l’île grecque au cœur de la mer Ionienne, a décroché un titre dont elle se serait bien passée : celui du royaume du surtourisme. Avec pas moins de 6 millions de visiteurs pour seulement 40 000 habitants, Zante bat tous les records. Ses plages paradisiaques et ses eaux turquoise, qui font rêver les voyageurs du monde entier, se transforment en terrains de camping géants chaque saison estivale. Un titre peu envié qui, malheureusement, rime souvent avec plages bondées, hôtels pleins à craquer et prix qui grimpent en flèche. Mais alors, que se cache-t-il derrière ce phénomène et comment échapper à ce flot de touristes ? Suivez le guide !

Zante : 6 millions de raisons d’être saturée

Zante, ou Zakynthos pour les initiés, c’est un peu la star du tourisme méditerranéen. Avec ses plages aux eaux cristallines et ses paysages dignes des plus belles cartes postales, l’île est un véritable aimant à touristes. Mais voilà, l’île, qui accueille 6 millions de visiteurs chaque année, commence à avoir du mal à respirer sous le poids de son succès. Pour 40 000 habitants, ça fait tout de même un sacré chiffre ! En gros, chaque habitant doit partager sa ville avec 150 000 touristes par an… une réalité qui n’a rien d’un rêve, et encore moins de vacances tranquilles.  En effet, l’île vient d’être sacrée «capitale du surtourisme» par l’association de défense des consommateurs Which?, une info relayée par «Metro» le jeudi 18 septembre.

Mais pourquoi Zante ? Tout simplement parce que l’île connaît un afflux de visiteurs proportionnellement gigantesque. Ce n’est pas tant la quantité de touristes en elle-même qui est problématique, mais bien le fait que les infrastructures locales peinent à suivre. Résultat : une expérience touristique qui ressemble de plus en plus à un marathon pour trouver un transat libre. Pas vraiment l’ambiance zen qu’on s’imagine quand on rêve d’une escapade méditerranéenne.

Quand le rêve vire au cauchemar : l’impact du surtourisme

Ok, on l’a compris, Zante est l’île de rêve… mais tout rêve a son revers. Ce qui était autrefois un petit coin de paradis est désormais envahi par des hordes de touristes chaque été. La plage du Navagio, avec son eau turquoise et son célèbre épave, est devenue un vrai carrefour de la foule. Vous pensiez y trouver une atmosphère tranquille ? Détrompez-vous. L’île se transforme chaque été en un véritable festival de transats et de selfies, où l’on a plus de chances de croiser un touriste allemand ou anglais que de profiter de la douce brise méditerranéenne.

Les habitants, eux, sont bien loin de l’idylle. Pour eux, chaque été est un combat : trouver un restaurant où on n’est pas forcé de payer un supplément « touriste », se garer dans une ville bondée ou encore acheter une simple bouteille d’eau sans que le prix ne s’envole. Quand on parle de surtourisme, c’est un peu le quotidien des locaux. Et le pire, c’est que cette saturation n’est pas prête de se calmer : l’office du tourisme grec a enregistré une augmentation de 7,3 % du nombre de visiteurs par rapport à l’année précédente. Rien que ça !

 

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Surtourisme, sursolution ? Le défi de réguler le flux touristique

Alors, que faire face à cette marée humaine ? Si Zante veut continuer à briller sans perdre son âme, des solutions sont indispensables. Les autorités locales ont bien compris l’enjeu et commencent à tenter de réguler les visites. Mais entre limiter l’accès à certaines plages et instaurer des quotas de visiteurs, il y a encore du chemin à parcourir. Car une chose est certaine : les touristes ne vont pas s’arrêter de débarquer de sitôt, et les restrictions doivent être subtiles pour ne pas tuer l’attractivité de l’île.

Pour ceux qui envisagent encore de poser leurs valises à Zante, quelques conseils s’imposent : fuyez les grandes plages touristiques et explorez les coins plus secrets de l’île. Allez à la rencontre des villages traditionnels, moins fréquentés, ou partez à la découverte des plages sauvages qui échappent à la foule. C’est le seul moyen de goûter à l’authenticité de l’île tout en évitant l’effet « moulin à touristes ».

 

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La guerre contre la foule : et si vous essayiez autre chose ?

Zante est-elle perdue pour les voyageurs en quête de tranquillité ? Pas forcément ! Si vous n’êtes pas fan des plages bondées où l’on peine à trouver un espace pour sa serviette, sachez qu’il existe de nombreuses alternatives. De plus en plus de voyageurs se tournent vers des destinations plus sauvages et moins fréquentées. Pourquoi ne pas opter pour des régions comme l’Estonie avec ses côtes encore préservées ou la région de Murcie en Espagne, qui offre des plages tout aussi splendides, mais sans la foule ?

Mais si vous avez déjà réservé vos billets pour Zante (on vous pardonne !), il existe des moyens d’échapper à la masse. La solution : explorez l’intérieur de l’île ! Zante, ce n’est pas que ses plages populaires, c’est aussi ses montagnes verdoyantes, ses petits villages authentiques et ses paysages à couper le souffle. Fuir les grandes stations balnéaires et s’aventurer sur les sentiers moins connus peut offrir une toute autre expérience de l’île, bien loin du tourisme de masse.

 

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Zante, le paradis perdu ?

Zante, le royaume du surtourisme, peut encore être un lieu de rêve… mais à condition de savoir l’aborder autrement. Si vous cherchez à vivre un séjour inoubliable tout en évitant les foules, il est peut-être temps de repenser votre manière de voyager. Optez pour un tourisme plus responsable, loin des spots saturés. Zante est une île magnifique, mais tout comme ses voisins, elle doit apprendre à jongler avec son succès. Alors, la prochaine fois que vous rêvez d’une escapade grecque, souvenez-vous que le véritable paradis, c’est aussi celui où vous pouvez respirer… sans devoir vous battre pour un transat !