Léa Paci -
Il y a 4 heures En résumé
• Le monastère de Belval propose un refuge paisible axé sur le slow tourisme.• La fromagerie perpétue un savoir-faire trappistine unique avec des dégustations.
• Offre divers ateliers et retraites spirituelles pour un meilleur bien-être.
Dans les paysages vallonnés du Ternois, une bâtisse discrète se réveille doucement d’un long sommeil. Le monastère de Belval, ancien repaire de cisterciennes fondé en 1893, renaît aujourd’hui comme un refuge paisible à la croisée du patrimoine et de l’art de vivre. Loin de l’agitation touristique, ce havre situé à Troisvaux, dans le Pas-de-Calais, séduit les voyageurs en quête de calme, d’authenticité et de plaisirs simples. Entre chambres monacales repensées, fromages affinés à la bière locale et panoramas bucoliques, cette retraite inattendue joue la carte du slow tourisme. Elle invite à ralentir, respirer et se reconnecter à l’essentiel dans une atmosphère enveloppante et sincère.
D’un silence sacré à une quiétude moderne
Le monastère de Belval n’a rien perdu de son âme contemplative. Son architecture néogothique, sobre et imposante, conserve les traces d’un passé spirituel intense. Autrefois lieu de prière et de recueillement pour les moniales trappistines, elle s’est métamorphosée sans se renier. Les cellules monacales sont devenues des chambres d’hôtes épurées, ouvertes sur un paysage vallonné propice à la méditation.
Loin des standards hôteliers, tout ici respire la lenteur et la simplicité choisie. Aucun écran, mais des livres, des jardins silencieux et une lumière douce filtrée par les vitraux. L’atmosphère appelle au recentrage, entre balades en forêt et pauses thé face aux collines. Une adresse rare qui redonne du sens au mot repos.
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L’art du fromage comme héritage vivant
Ici, le goût est un langage sacré. Dans les anciennes dépendances du monastère, la fromagerie perpétue le savoir-faire des sœurs trappistines. On y produit toujours le fameux Belval, un fromage à pâte pressée, parfois lavé à la bière brassée localement. Ce mariage de caractère entre lait cru et houblon donne naissance à une palette de saveurs douces, typées et étonnamment réconfortantes.
Le lieu propose également des ateliers de fabrication et des dégustations, transformant chaque bouchée en expérience sensorielle et mémorielle. Rien n’est laissé au hasard : l’affinage, le choix des ingrédients, la découpe. Une rencontre entre tradition monastique et artisanat local, dans un esprit de transmission accessible et gourmand.
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Des sentiers, des prières et des retraites en baskets
Si le monastère invite au calme, il n’en reste pas moins actif. Des randonnées serpentent autour de la propriété, révélant les charmes insoupçonnés de la campagne artésienne. À l’intérieur, des espaces sont dédiés aux retraites spirituelles, mais aussi au yoga, à la méditation pleine conscience et aux ateliers créatifs.
Loin des clichés austères, Belval s’ouvre à une clientèle diverse, curieuse d’une autre forme de voyage : intérieur, sensible, tourné vers le mieux-être. Des écrivains viennent y chercher l’inspiration, des familles s’y reconnectent, et les solitaires y trouvent l’apaisement. Le tout dans une ambiance douce, discrètement encadrée par une équipe bienveillante et passionnée.
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Un monastère qui propose une expérience hors des sentiers battus
Ce qui frappe au monastère de Belval, c’est l’absence d’artifices. Pas de spa tape-à-l’œil ni de concepts marketing surjoués. Juste un lieu sincère, habité par une histoire et un présent qui dialoguent harmonieusement. Loin du tourisme de masse, le monastère attire celles et ceux qui veulent du vrai : du silence, de la beauté brute, un accueil sincère et un goût retrouvé pour la lenteur.
Elle s’inscrit dans cette nouvelle tendance du voyage qui ne cherche pas à consommer, mais à ressentir. Le Pas-de-Calais y gagne un joyau discret, où l’on repart plus léger, le cœur un peu plus calme et l’esprit plus clair.
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À Belval, chaque pierre, chaque fromage et chaque souffle de vent semble murmurer qu’il est encore possible de voyager autrement : avec lenteur, avec cœur.
Léa Paci -
Il y a 4 heures