
En résumé
• Nox relance le train de nuit luxe pour relier 50 villes européennes dès 2027.• Cabines privatives confortables à partir de 79 €, sans stress ni bruit.
• Voyager en train réduit l'empreinte carbone et offre une expérience contemplative.
Dormir sur un nuage et se réveiller à Milan, Oslo ou Prague sans avoir mis un pied dans un aéroport ? C’est la promesse un peu folle — mais très sérieuse — que fait Nox, une start-up berlinoise qui rêve de remettre le train-lit au goût du jour. Et pas n’importe comment. On parle ici d’un train-couchette nouvelle génération, tout confort, tout privé, tout Europe. Le concept sent bon les grandes échappées nocturnes, les vitres panoramiques et les réveils dans des villes de carte postale. Le genre de projet qui donne envie de troquer son vol low-cost pour une nuit douce et silencieuse sur des rails. Et si c’était le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire du voyage ferroviaire ?
Adieu turbulence, bonjour cabines cosy : l’Europe s’offre en pyjama
C’est l’anti low-cost par excellence. Nox ne veut pas concurrencer l’avion sur la vitesse, mais sur l’expérience. Son pari ? Replacer le trajet au centre du voyage, et en faire un moment de plaisir à part entière. Dès 2027, ses premiers trains de nuit devraient relier 50 villes européennes en cabines privatives — lit moelleux, rangements malins, ambiance feutrée et silence absolu. Une sorte d’hôtel sur rails, pensé pour celles et ceux qui veulent s’endormir à Paris et ouvrir les yeux sur les rives du Danube, les fjords norvégiens ou les ruelles baroques de Prague.
Chaque cabine a été pensée comme un cocon. Solo ou duo, les options s’adaptent à tous les profils : lit simple, lit en mezzanine ou configuration panoramique. Exit les compartiments à rideaux qui grincent, les ronflements de voisins ou les toilettes à partager. Ici, tout est fluide, propre, silencieux. Et surtout : intime.
Côté tarif, les premiers prix annoncés oscillent autour de 79 € pour une cabine simple. Une somme plus que raisonnable quand on sait qu’on gagne une nuit d’hôtel, un trajet longue distance et une bonne dose de sérénité. Un Paris–Berlin ou Paris–Milan n’aura jamais été aussi chill.
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Des paysages qui défilent comme un rêve éveillé
Le vrai luxe du train, c’est ce qu’on voit par la fenêtre. Et Nox l’a bien compris. En traversant 50 villes européennes, ses wagons s’invitent dans des décors variés, parfois spectaculaires, souvent inattendus. Des Alpes suisses aux forêts tchèques, des plaines flamandes aux fjords norvégiens, le panorama est toujours là, silencieux compagnon de voyage.
Milan, avec ses contrastes de marbre ancien et de design contemporain, est une escale rêvée pour les amateurs de mode et d’apéritivo. Berlin, brutale et vibrante, offre un bain d’histoire et de culture underground. Genève séduit avec son lac hypnotique, ses musées et son air pur. Oslo, entre nature brute et architecture futuriste, semble taillée pour les rêveurs modernes. Et Prague, joyau d’Europe centrale, s’offre à l’aube dans une brume dorée digne des romans gothiques.
Depuis la France, ces destinations deviennent accessibles en quelques heures de rail. Les grandes gares parisiennes, mais aussi Lyon, Strasbourg ou Lille pourraient bien devenir les nouveaux hubs de départ des nuits ferroviaires. Un Paris–Genève ou un Strasbourg–Berlin enchaîné à un train Nox, c’est facile, fluide et souvent plus économique qu’un vol suivi d’un hôtel. Le train devient le cœur du voyage — pas juste un moyen.
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Moins de stress, plus d’histoires : voyager autrement
Choisir Nox, ce n’est pas juste préférer le train à l’avion. C’est adopter un autre rythme. Celui du voyage lent, silencieux, presque contemplatif. Le genre d’expérience où l’on prend enfin le temps de s’ennuyer un peu, de lire, de discuter, ou juste de regarder défiler les paysages en grignotant un morceau de fromage acheté à la gare.
C’est aussi une réponse moderne à une question brûlante : comment voyager mieux, sans sacrifier l’empreinte écologique sur l’autel des kilomètres. Le rail émet jusqu’à 90 % de CO₂ en moins que l’avion sur des distances comparables. Et ce n’est pas qu’un argument marketing : pour les voyageurs soucieux de leur impact, c’est une vraie bouffée d’air frais.
Ce changement de tempo séduit autant les jeunes nomades que les familles, les amoureux en cavale ou les voyageurs solitaires. Le train devient une bulle, un sas, un moment suspendu entre deux mondes. Et quoi de plus beau que d’arriver dans une ville encore endormie, valise à la main, avec l’impression d’avoir traversé un rêve sans en sortir essoufflé ?
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Un retour en grâce qui a tout d’une révolution douce
Les trains de nuit avaient disparu, balayés par les vols à 29 €. Mais le vent tourne. Et avec Nox, le rail nocturne s’apprête à faire un retour tonitruant. D’autres acteurs, comme European Sleeper ou les Nightjets autrichiens, ont déjà relancé quelques lignes. Mais Nox va plus loin. Son objectif : créer une vraie toile de connexions, fiable, confortable et désirable. Une révolution douce, qui s’appuie autant sur l’innovation que sur une certaine nostalgie.
Car au fond, qui n’a jamais rêvé de monter dans un train de nuit avec pour seul plan : se réveiller ailleurs ? C’est cette promesse simple que Nox veut remettre au goût du jour. Et si les États suivent, que les infrastructures s’harmonisent, que la logistique tient le coup, alors ce projet pourrait bien devenir une nouvelle norme du voyage européen. L’Europe n’a jamais été aussi vaste… et aussi proche. Et cette fois, ce ne sont pas les avions qui l’unissent, mais des rails qui filent sous la lune.