Septembre agité sur les routes et trains italiens : Ce qu’il faut savoir avant de partir

L’Italie en septembre, c’est le retour des saveurs d’automne, des escapades citadines et des dolce vita prolongées après l’été. Mais cette année, c’est aussi le grand retour… des grèves dans les transports ! Après une trêve estivale imposée (franchigia estiva) pour préserver les vacanciers en juillet et août, les syndicats reprennent du service. Résultat : un calendrier chargé de débrayages qui bousculent avions, trains et transports locaux. Pas de panique : avec un peu d’organisation, vous pouvez garder le sourire et profiter de votre voyage. Voici tout ce qu’il faut savoir – et surtout, votre check-list pour éviter les galères.

Un début de mois déjà bien secoué

Dès les premiers jours de septembre, l’Italie a donné le ton. Entre une grève nationale des trains les 4-5 septembre, des perturbations dans les transports publics à Rome et des arrêts de travail dans plusieurs aéroports le 6, le décor était planté : la rentrée sociale allait être animée.

Un autre temps forts à retenir : ce dimanche 14 septembre. Les aéroports de Milan Linate et Milan Malpensa font l’objet d’une grève de 24 heures du personnel d’assistance. Ce qui est prévu : un risque d’annulations, de retards, mais aussi de queues très longues au niveau des bagages, de l’enregistrement et des contrôles. Ces actions ont servi d’amorce, annonçant une série de mouvements plus ciblés mais parfois tout aussi perturbants pour les voyageurs.

15 septembre : les rails en mode ralenti

Selon les infos partagées par Euronews, les grèves se poursuiveront ce lundi 15 septembre également. En Calabre, les employés de Trenitalia Intercity et IC observent un arrêt de 9h à 17h. Concrètement, cela signifie des retards probables et des suppressions de trains sur les liaisons du sud.

Mais ce n’est pas tout : des débrayages régionaux sont également programmés à La Spezia (Ligurie), dans la province de Pise (Toscane) et en Ombrie. Autrement dit, si vous aviez prévu de rejoindre les Cinque Terre, de vous balader à Pise ou de visiter Pérouse, mieux vaut jeter un œil aux horaires avant de partir.

👉 Check-list du voyageur :

• Vérifiez vos horaires sur le site de Trenitalia avant chaque départ. 
• Anticipez un plan B (bus, covoiturage ou location de voiture). 
• Si vous avez une correspondance serrée, prévoyez large… très large. 

26 septembre : un vendredi noir dans les airs

Si vous deviez retenir une seule date, ce serait celle-ci. Le vendredi 26 septembre, l’aviation italienne se met en pause. Les bagagistes, le personnel au sol et même les équipages de Volotea prévoient 24 heures de grève coordonnée.

Traduction : files d’attente interminables, bagages bloqués, retards en cascade et vols annulés. Et ce, dans la quasi-totalité des aéroports italiens, de Milan à Rome en passant par Naples.

👉 Check-list du voyageur :

• Contactez directement votre compagnie aérienne la veille du départ. 
• Voyagez léger si possible (un bagage cabine, c’est moins de risques). 
• En cas de vol annulé, sachez que le règlement européen CE 261/2004 peut vous donner droit à indemnisation. 

Pourquoi tant de grèves ?

Ces mouvements sociaux ne tombent pas du ciel. Les syndicats dénoncent depuis longtemps :

• des conditions de travail jugées intenables, 
• des salaires insuffisants face au coût de la vie, 
• et un manque d’effectifs chronique, aussi bien dans les gares que dans les aéroports. 

Comme plusieurs syndicats représentent des professions différentes (bagagistes, équipages, conducteurs de train…), les actions sont dispersées. Mais pour le voyageur, l’effet est le même : retards, files d’attente et correspondances ratées.

La check-list ultime pour voyager plus sereinement

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, voici une petite feuille de route à garder sous la main avant de boucler votre valise. Ces réflexes simples vous feront gagner du temps – et du calme – en cas de perturbation :

• Gardez l’œil sur le calendrier officiel : le site scioperi.mit.gov.it est la bible des grèves en Italie. 
• Abonnez-vous aux alertes des compagnies : Trenitalia, Volotea, mais aussi EasyJet, ITA Airways ou WizzAir communiquent en temps réel. 
• Prévoyez un plan B : bus longue distance, covoiturage, ou train en dehors des heures de grève. 
• Privilégiez la flexibilité : billets échangeables, hôtels annulables sans frais… ça change tout en cas de contretemps. 
• Connaissez vos droits : remboursement ou réacheminement pour les trains, compensation pour les vols annulés. 

L’Italie reste à portée de main

Oui, septembre 2025 est mouvementé pour les transports en Italie. Oui, vous risquez de patienter un peu plus que prévu. Mais avec un soupçon de préparation et un zeste de flexibilité, rien n’empêche de profiter d’un week-end à Florence, d’une virée à Rome ou d’une dolce vita prolongée à Naples. Après tout, les bonnes choses se méritent… et un spritz en terrasse n’aura jamais eu autant de saveur après une journée de voyage un peu chaotique.