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Europe

Tourisme en Europe : hausse des taxes de séjour, les destinations les plus impactées

Vincent Mabire - Il y a 4 heures

En résumé

• Amsterdam impose la taxe de séjour la plus élevée d’Europe à 18,45 € par nuit.
• La Grèce introduit des taxes élevées dans ses villes touristiques clés à 8,17 €.
• Paris et Nice affichent des taxes intermédiaires, tandis que Berlin maintient une taxe plus basse.

L’été 2025 marque une nouvelle saison touristique dans une Europe où le prix des vacances ne cesse d’augmenter. Les taxes de séjour, ces montants perçus par les villes pour financer les infrastructures touristiques, ont atteint des niveaux record dans plusieurs destinations européennes. Parmi les villes les plus touchées figurent Amsterdam, qui domine le classement avec une taxe par nuitée avoisinant les 18,45 euros. De son côté, la Grèce se distingue par l’introduction de taxes élevées dans des villes phares telles qu’Athènes, Rhodes, et Héraklion. Ces nouvelles taxes suscitent de nombreuses réactions et soulèvent la question de l’impact sur le secteur du tourisme.

Amsterdam, leader des taxes élevées

Amsterdam se distingue en 2025 avec la taxe de séjour la plus élevée d’Europe, atteignant 18,45 euros par nuitée pour un hôtel standard. Une somme qui dépasse largement les montants pratiqués dans d’autres grandes capitales européennes. La Ville des canaux, pourtant réputée pour son accueil chaleureux des touristes, fait payer cher l’expérience de ses musées et de ses quartiers emblématiques. À ce tarif, dormir à Amsterdam revient plus cher que dans de nombreuses autres destinations européennes, même les plus prisées comme Paris ou Londres. Cette politique de taxation permet à la ville de financer ses infrastructures touristiques et de répondre à l’afflux massif de visiteurs, mais soulève des inquiétudes concernant son impact sur l’attractivité de la ville.

La Grèce, un nouveau venu dans le classement

Bien que la Grèce ait longtemps été perçue comme une destination abordable, les taxes de séjour ont récemment été introduites dans des villes touristiques comme Athènes, Rhodes et Héraklion, avec une taxe de 8,17 euros par nuit. Cette hausse se fait sentir au moment où le pays redémarre économiquement, et l’influence de la tourisme de masse devient plus visible. Comparée à d’autres destinations méditerranéennes, cette taxe reste relativement élevée et a fait réagir plusieurs acteurs locaux, notamment les hôteliers et les agences de voyages. Les îles grecques et les grandes villes comme Athènes enregistrent une croissance constante du nombre de touristes, et ces nouvelles taxes font désormais partie de l’équation. Cependant, le soleil grec et l’attractivité culturelle restent des atouts majeurs malgré cette nouvelle fiscalité.

Paris et la France : une position intermédiaire

La France, en particulier Paris, se place dans le top 3 des villes les plus taxées d’Europe, avec une taxe de séjour de 5,65 euros par nuitée. Bien que ce montant soit loin d’atteindre les niveaux d’Amsterdam ou de certaines destinations grecques, il reste élevé, notamment pour les touristes internationaux. À côté de la capitale, des villes comme Nice et Marne-la-Vallée appliquent également des taxes qui peuvent faire grimper le coût total d’un séjour. Le tourisme reste un secteur clé pour l’économie française, mais ces taxes supplémentaires, conjuguées à d’autres frais annexes (transport, restauration), contribuent à faire de la France l’une des destinations européennes les plus coûteuses. Les autorités locales justifient ces taxes par le besoin de maintenir les services publics et d’investir dans les infrastructures, mais l’impact sur les touristes de passage reste une préoccupation croissante.

La réponse des autres grandes destinations

À l’inverse, Berlin se distingue par une politique de taxation plus modérée. La taxe de séjour y est de 7,38 euros, ce qui reste relativement abordable comparé aux autres grandes villes européennes. Ce montant plus faible n’a pas empêché Berlin de continuer à attirer de nombreux touristes chaque année. Dans des destinations comme Venise, où la taxe a été longtemps critiquée, on observe une évolution des politiques locales : Venise, longtemps en tête des classements des villes les plus taxées, a récemment abaissé ses tarifs. D’autres villes européennes suivent cette tendance, en choisissant de modérer la pression fiscale pour maintenir leur attractivité tout en finançant les services publics nécessaires à la gestion de l’afflux touristique. Cette tendance pourrait se répandre à travers l’Europe, au fur et à mesure que les villes cherchent à attirer un tourisme plus durable.

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Vincent Mabire - Il y a 4 heures

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