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Lave et ciel

Un volcan en éruption, un ciel pur et des paysages à couper le souffle : découvrez le royaume des montagnes et mer de nuages

Léa Paci - Il y a 3 heures

En résumé

• Ascension de l’Acatenango : 2 jours d’effort, volcans en éruption et paysages spectaculaires.
• Antigua, étape incontournable, offre culture et acclimatation avant l’ascension.
• Expérience unique entre froid, adrénaline et vue imprenable au sommet à 3976 m.

Au Guatemala, là où les volcans dessinent l’horizon et où le ciel semble à portée de main, une aventure hors du commun attend les voyageurs en quête de frissons. Gravir l’Acatenango, c’est s’offrir deux jours intenses entre paysages irréels, nuits glaciales, explosions de lave et réveils face à un lever de soleil qui embrase la montagne. Rien ici n’est ordinaire : on grimpe au-dessus des nuages, on frôle l’inconfort, mais chaque pas mène vers une expérience qui dépasse tout ce qu’un simple trek peut offrir. Prêt à respirer l’air des sommets et à vivre une ascension qui fait battre le cœur plus fort ? L’Acatenango vous promet un tête-à-tête avec la nature dans sa version la plus spectaculaire.

Un trek entre ciel pur et feu vivant

Dès le départ depuis le petit village de La Soledad, l’aventure prend des allures d’expédition. Le sentier serpente à travers des champs où la terre noire nourrit caféiers et maïs avant de disparaître dans une forêt de nuages mystérieuse. L’air se rafraîchit, les pas se font plus courts, mais chaque virage dévoile un décor plus saisissant que le précédent. Peu à peu, les arbres laissent place à un paysage volcanique brut, presque lunaire, où le sommet de l’Acatenango se dessine, imposant et majestueux.

Le premier soir, tout change. À près de 3 600 mètres d’altitude, les voyageurs plantent leur camp face au volcan Fuego, ce géant hyperactif qui crache des gerbes de lave à intervalles réguliers. Le spectacle est hypnotisant : le silence de la nuit est brisé par des grondements sourds, et chaque explosion illumine le ciel d’éclats rougeoyants. Assis devant ce théâtre naturel, emmitouflé sous des couches de vêtements, on oublie le froid et la fatigue pour ne garder qu’une chose en tête : la pure magie du moment.

Au petit matin, l’ascension finale commence dans la pénombre. À mesure que l’on grimpe vers les 3 976 mètres du sommet, l’horizon se teinte de rose, d’or et de pourpre. Là-haut, au-dessus des nuages, la vue s’étire sur toute la chaîne volcanique du Guatemala, des silhouettes majestueuses qui se dressent dans la lumière du jour naissant. C’est l’instant où le monde semble s’arrêter.

 

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Antigua, la ville qui précède l’aventure

Avant de se lancer dans cette escalade hors norme, il faut rejoindre Antigua, joyau colonial niché au pied des volcans. Avec ses rues pavées, ses façades aux tons pastel et ses marchés colorés, cette ville est bien plus qu’un simple point de passage : c’est une véritable carte postale vivante. Autour de ses places animées, les voyageurs trouvent des cafés où déguster un espresso local face aux montagnes, des cours de salsa improvisés et des terrasses où le temps semble ralentir. Et tout cela sans se ruiner, car le coût de la vie reste étonnamment abordable.

Pour venir depuis la France, il faut d’abord prendre un vol pour Guatemala City, souvent avec une escale depuis Paris, Lyon ou Strasbourg. Comptez ensuite environ une heure de route pour rejoindre Antigua. Cette étape permet non seulement de découvrir une ville fascinante mais aussi de s’acclimater tranquillement avant d’attaquer les pentes de l’Acatenango. Car ici, même le ciel se mérite.

En quelques jours à Antigua, on s’imprègne de l’atmosphère guatémaltèque : musique dans les rues, senteurs d’épices dans les marchés et coucher de soleil flamboyant derrière le volcan Agua. Une douceur de vivre qui tranche avec l’intensité de l’aventure qui vous attend.

Deux jours entre effort et pure adrénaline

Escalader l’Acatenango, c’est accepter de sortir de sa zone de confort. L’effort est réel : deux jours de marche, un froid mordant la nuit et un souffle parfois court à cause de l’altitude. Mais tout cela s’efface dès la première explosion de lave. Les guides locaux, véritables passionnés de la montagne, rythment la montée et préparent de quoi réchauffer les corps et les cœurs au camp de base.

Les agences organisées incluent généralement repas, tente et équipement pour un prix oscillant entre 70 et 100 euros. Et à ce tarif, on se laisse guider, on se concentre sur l’essentiel : profiter de chaque seconde. Le soir, autour du feu ou face à Fuego en éruption, on se sent minuscule… et étrangement vivant.

Puis vient l’ultime ascension : celle qui, dans la fraîcheur de l’aube, vous hisse sur le toit du monde guatémaltèque. Là-haut, entre la lave rougeoyante du Fuego et l’océan de nuages qui s’étend à perte de vue, tout prend une autre dimension. C’est plus qu’une randonnée : c’est un moment suspendu, un souvenir qui s’imprime dans chaque fibre de votre être.

 

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Quand la nature réécrit les règles du voyage

L’Acatenango, c’est la rencontre entre l’effort brut et la beauté à l’état pur. Deux jours d’adrénaline et de frissons, de couchers de soleil flamboyants et de nuits glaciales réchauffées par le feu des volcans. Deux jours où l’on touche du doigt quelque chose d’essentiel : cette sensation de vivre pleinement, au-dessus de tout.

Et lorsqu’on redescend enfin, les jambes fatiguées mais l’esprit électrisé, on ne garde qu’une idée en tête : repartir un jour là-haut, entre ciel et lave, là où la terre semble respirer.

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Léa Paci - Il y a 3 heures

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