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route côtière d’Ille-et-Vilaine

Une route bretonne bientôt rayée de la carte ? Les experts sont formels

Vincent Mabire - Il y a 5 heures

En résumé

• La D201 en Bretagne menacée d'engloutissement dans 10-15 ans à cause du sable et des vagues.
• La fermeture de cette route impactera durement l'économie touristique locale.
• Érosion accélérée par le climat menace aussi l'écosystème fragile de l'anse du Guesclin.

La situation est alarmante. Une route emblématique de Bretagne, reliant Saint-Malo à Cancale, se trouve au bord de l’extinction. Elle est condamnée à disparaître sous l’assaut des vagues et du sable dans les 10 à 15 prochaines années. Ce n’est pas une exagération, c’est un fait ! La départementale 201, reliant l’anse du Guesclin, voit son avenir se jouer chaque jour. Les autorités et les habitants le savent : cette route vit ses derniers instants. Bientôt, les vacanciers devront dire adieu à ce site touristique majeur. Mais ce n’est pas qu’un simple phénomène naturel… C’est une catastrophe annoncée, accélérée par le réchauffement climatique. L’histoire de cette route pourrait bien être celle d’une Bretagne sacrifiée.

Cette route bretonne est déjà condamnée à disparaître

La départementale 201 subit un assaut régulier du sable. Et ce n’est pas qu’un léger désagrément : chaque année, des pans entiers de la chaussée sont engloutis, nécessitant des interventions d’urgence pour dégager le passage. En 2023, ce sont plus de 100 tonnes de sable qui ont été évacuées sur un kilomètre de route. Et cela ne fait que s’aggraver. Les experts tirent la sonnette d’alarme : “La fermeture de ce tronçon est inévitable à l’horizon 2035.” L’érosion de la dune qui borde cette route est en marche, et les conséquences sont irréversibles. Marées hautes, tempêtes violentes, et dérèglement climatique accélèrent un processus déjà catastrophique. En l’espace de quelques années, l’anse du Guesclin, cette destination prisée par les vacanciers, pourrait ne plus être accessible que par des chemins de traverse. C’est une mort lente, mais bien réelle.

La mer va engloutir la route dans les prochaines décennies

À chaque tempête, la mer ne cesse de franchir la route, déposant galets et débris. Ce phénomène, autrefois exceptionnel, devient de plus en plus fréquent. Le pire ? Ce n’est plus une question de “si”, mais de “quand”. Les autorités et les experts s’accordent à dire que la mer touchera la départementale d’ici 2040. Pour le département d’Ille-et-Vilaine, “la fermeture du tronçon est donc inévitable” dans les 10 à 15 ans à venir. La mer ne fait pas de compromis. Elle emporte tout sur son passage. Et cette route, jadis vitale pour la région, semble être sa prochaine victime. Ce ne sont plus que des chiffres, des dates, mais la réalité de la disparition d’un site incontournable.

L’économie bretonne va s’effondrer avec cette fermeture

Les conséquences pour les habitants, les commerçants et les milliers de touristes qui sillonnent cette route en été sont effroyables. Jusqu’à 4000 véhicules empruntent chaque jour cette voie en haute saison, reliant Saint-Malo à Cancale. L’impact sur l’économie locale est colossal : “La fermeture de la route affectera non seulement la circulation locale, mais aussi les modalités d’accueil du public”, annoncent déjà les autorités. Ce n’est pas qu’une question de circulation : il s’agit d’une véritable mise en péril de toute une région dépendante du tourisme. Le projet de limiter l’accès à la zone aux piétons et cyclistes, bien que déjà en réflexion, ne suffira pas à compenser la perte de cette artère vitale. La région pourrait bien se retrouver coupée du monde, en pleine déroute économique.

Mais ce n’est pas qu’un enjeu économique. C’est aussi un drame écologique. La dune de l’anse du Guesclin, ce fragile écosystème, souffre. Le stationnement sauvage dégrade l’environnement, tandis que l’érosion déstabilise l’équilibre naturel. La route, pourtant symbolique, devient le catalyseur d’un phénomène de destruction rapide. Les solutions provisoires mises en place, comme la création de nouveaux parkings en retrait, ne font que retarder l’inévitable. L’accès réservé aux piétons et cyclistes pourrait certes préserver une partie de la zone, mais à quel prix ? Le site perdra une grande part de son authenticité. L’homme semble avoir perdu cette bataille contre la mer, et les paysages splendides qu’il chérissait risquent de disparaître pour toujours.

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Vincent Mabire - Il y a 5 heures

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