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Vol surbooké ? Voici vos droits et comment obtenir une compensation jusqu’à 2 150 €

Léa Paci - Il y a 2 heures

En résumé

• En cas de surbooking, la loi garantit jusqu’à 2 150 € de compensation.
• Restez calme, demandez vos droits écrits et explorez les alternatives digitales.
• Pour éviter le surbooking, réservez tôt, choisissez votre siège et évitez les pics.

On l’a tous redouté : se retrouver sur le tarmac avec un billet en main, prêt à embarquer… mais sans siège ! Que vous soyez un voyageur aguerri ou un amateur de belles escapades, le vol surbooké est l’un de ces petits tracas qu’on n’a jamais vu venir. Pourtant, pas de panique : même si la situation semble frustrante, vous avez des droits. Et sachez-le, ces droits peuvent vous permettre de décrocher une compensation jusqu’à 2 150 € ! On vous explique tout pour réagir comme un pro en cas de surbooking.

Pourquoi les compagnies aériennes surbookent-elles ?

Le surbooking, ou « surréservation », est une pratique qui peut paraître injuste, mais qui est en réalité parfaitement légale. Les compagnies aériennes, avec leurs algorithmes et leurs statistiques de non-présentation, vendent plus de billets qu’il n’y a de sièges. Pourquoi ? Parce qu’elles savent qu’une partie des passagers ne se présentera pas. Simple logique, mais parfois, ça capote et… trop de monde se pointe à l’embarquement.

Et là, c’est la panique. Mais ne vous laissez pas déstabiliser ! Si vous vous retrouvez dans cette situation, gardez votre calme, car la loi est de votre côté. Vous avez en effet des droits et, si tout se passe bien, cela peut même se transformer en une petite compensation bien méritée.

Vos droits en cas de surbooking : jusqu’à 2 150 € de compensation !

Si vous êtes victime de surbooking, sachez que vous pouvez obtenir une compensation généreuse, en fonction de la durée du retard et de la distance du vol. Conformément au règlement européen 261/2004, voici ce qui vous attend :

  • Retard de moins de 2 heures (vol court-courrier) : Pas de compensation. 
  • Retard entre 2 et 3 heures (vol court-courrier) : Vous pouvez recevoir 250 €. 
  • Retard de plus de 3 heures (vol court-courrier) : La compensation grimpe à 250 €. 
  • Retard sur vol moyen-courrier (2 à 3 500 km) : Vous pouvez toucher 400 €. 
  • Retard de plus de 4 heures sur vol long-courrier : Jusqu’à 600 €. 

Mais attention, si vous arrivez à destination plus de 2 heures après l’heure prévue pour un vol court-courrier, ou plus de 4 heures pour un vol long-courrier, alors là, ça peut aller bien plus loin. Vous avez alors droit à une compensation pouvant aller jusqu’à 2 150 €, selon Travel+Leisure ! Plutôt sympa, non ?

Et encore mieux : en cas de surbooking, la compagnie doit d’abord vous proposer une solution. Si elle ne parvient pas à vous trouver une place, elle peut vous offrir un vol sur une autre compagnie. Si vous avez été volontaire pour céder votre siège, le montant de la compensation peut être ajusté, mais vous pouvez toujours négocier.

Comment réagir si on vous refuse l’embarquement ?

Gardez votre calme !

Ça peut être un moment stressant, mais rien ne sert de paniquer. Restez zen et demandez à l’agent d’embarquement de vous fournir une explication écrite sur vos droits. C’est la base.

Vérifiez immédiatement les alternatives

Utilisez l’application de la compagnie aérienne pour voir si vous pouvez réserver un autre vol. Parfois, vous pouvez trouver une solution plus rapidement qu’en faisant la queue à l’aéroport. À vous de jouer les pros du digital !

Demandez la compensation immédiatement

Vous avez le droit de réclamer des repas, des bons d’hébergement, ou même un billet pour un vol à venir. Et surtout, n’oubliez pas de demander de l’argent liquide plutôt qu’un bon de voyage. Les bons peuvent avoir des conditions d’utilisation contraignantes, alors l’argent sonnant et trébuchant, c’est mieux !

Soyez prêt à négocier

Vous avez plus de pouvoir que vous ne le pensez ! Les agents de bord peuvent être en mesure de vous proposer des solutions de remplacement sur d’autres compagnies aériennes. N’hésitez pas à demander. Si vous êtes flexible, vous pourriez même obtenir une surclassement ou une meilleure compensation.

 

Comment éviter de se faire surclasser ? Quelques astuces pour y échapper

Rien n’est pire que de se retrouver à l’aéroport sans siège, alors voici quelques astuces pour réduire les risques d’être victime de surbooking à l’avenir :

Enregistrez-vous le plus tôt possible

Plus vous vous enregistrez tôt, moins vous avez de risques d’être surclassé. Si vous êtes parmi les premiers, vous êtes moins susceptible de finir sur la liste des passagers déplacés. Vingt-quatre heures avant le départ, c’est l’heure d’agir !

Réservez à des moments stratégiques

Si vous le pouvez, évitez de voyager pendant les heures de pointe (les week-ends ou les jours fériés). Optez pour un vol en milieu de semaine ou tôt le matin, lorsque l’afflux de passagers est moins important. C’est une stratégie efficace pour éviter les bousculades et réduire le risque de surbooking.

Choisissez votre siège à l’avance

Avoir un siège réservé est un excellent moyen de vous assurer que vous ne finirez pas dans la catégorie « passager déplacé ». Cela donne à la compagnie aérienne l’idée que votre place est déjà prise, ce qui la rend moins susceptible de vous déranger.

Optez pour un tarif plus élevé

Si vous en avez la possibilité, évitez les billets de classe économique de base. Ces billets sont souvent les premiers à être annulés en cas de surbooking. Un billet en classe économique standard ou supérieur vous place tout de suite dans une meilleure position.

Faites partie du programme de fidélité

Si vous êtes un voyageur fréquent, vous êtes moins susceptible d’être surclassé, car les compagnies privilégient les passagers réguliers. Cela vaut la peine de cumuler des miles !

 

Le surbooking, une situation à gérer avec stratégie !

Se retrouver surclassé, c’est jamais agréable. Mais, avec ces astuces et en connaissant vos droits, vous pouvez transformer cette mauvaise expérience en une belle occasion de récupérer une compensation. Vous savez maintenant qu’en cas de surbooking, la loi est de votre côté et que des solutions de remplacement sont possibles, voire une compensation financière. En attendant, prenez les devants en vous inscrivant tôt, en choisissant un siège et en évitant les périodes de forte affluence. Un peu de préparation, et vous serez prêt à affronter le surbooking sans souci !

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Léa Paci - Il y a 2 heures

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