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Thaïlande et Cambodge

Zone rouge entre Thaïlande et Cambodge : faut-il reporter son voyage ?

Léa Paci - Il y a 11 heures

En résumé

• Conflit Thaïlande-Cambodge: éviter zones frontalières préalablement identifiées.
• Bangkok, Chiang Mai, Phnom Penh et Siem Reap restent sûrs et attractifs.
• Îles du sud et sud du Cambodge garantissent détente sans risque ni tension.

C’était peut-être sur votre liste pour cet été : un pad thaï fumant à Bangkok, un lever de soleil sur Angkor, les pieds en éventail sur une plage de Koh Tao. Sauf que voilà : depuis fin juillet, une drôle d’alerte vient ternir ce beau tableau exotique. Des affrontements violents ont éclaté à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. De quoi semer le doute dans la tête des voyageurs. On fait les valises ou on fait demi-tour ? Spoiler : tout n’est pas à jeter. Il suffit d’un peu de bon sens, et d’éviter les mauvaises zones sur la carte.

Conflit à la frontière : zone rouge, mais pas blackout total

Le 24 juillet, l’ambiance s’est nettement réchauffée entre la Thaïlande et le Cambodge. Frappes aériennes, tirs de roquettes, villages évacués… la frontière nord-est est soudainement devenue très hostile. Résultat : au moins 14 morts, plus de 130 000 personnes déplacées, et une frontière fermée jusqu’à nouvel ordre, rapporte Time Out. Les zones à éviter ? La province cambodgienne de Preah Vihear et les provinces thaïlandaises voisines comme Sisaket ou Ubon Ratchathani. Des coins que peu de touristes fréquentent, sauf les passionnés de temples perchés ou d’itinéraires roots. Mais aujourd’hui, tout est bouclé : accès suspendu, temples classés (comme Preah Vihear ou Ta Krabey) inaccessibles, et rumeurs de mines qui ne donnent pas franchement envie d’y traîner ses sandales.

Les ambassades ont dégainé leur jargon préféré : « éviter tout déplacement non essentiel dans un rayon de 50 km autour de la zone de conflit ». Et mieux vaut les écouter. Mais faut-il pour autant annuler tout séjour en Thaïlande ou au Cambodge ? Non, car la zone rouge ne couvre qu’une infime partie des deux pays, et le reste du territoire tourne comme si de rien n’était.

Bangkok, Chiang Mai, Phnom Penh : des bulles safe et toujours ensoleillées

Heureusement, les coins préférés des touristes sont bien loin de la zone à risque. À Bangkok, l’atmosphère est toujours aussi vibrante. Les tuk-tuks klaxonnent à tout va, les marchés flottants se parent de mille couleurs et les temples dorés scintillent sous le soleil. Pour moins de 20 euros la nuit, on peut dormir en plein centre, sortir dîner dans un resto de quartier et siroter un cocktail au bord du fleuve Chao Phraya. Loin du tumulte frontalier, la capitale thaïlandaise reste une valeur sûre.

Direction le nord : Chiang Mai déroule son tapis vert au pied des montagnes. Vieille ville ceinte de douves, cours de cuisine dans les ruelles, éléphants protégés dans des sanctuaires responsables… tout est là pour un séjour zen et nature. Et niveau budget, on souffle : une chambre sympa avec vue sur les rizières coûte à peine 15 euros.

Côté Cambodge, Phnom Penh bouillonne toujours. La ville ne dort jamais vraiment : marchés de nuit animés, rooftops enflammés et Mekong en toile de fond. Siem Reap, elle, garde sa place de reine : les temples d’Angkor, toujours aussi mythiques, accueillent les visiteurs dès l’aube. Aucun accroc signalé dans ces zones, et une douceur de vivre toujours au rendez-vous pour ceux qui aiment allier culture et mojitos.

Plages, cocotiers et chill garanti (loin du tumulte)

Envie de fuir toute tension, même symbolique ? Les îles thaïlandaises comme Koh Samui, Koh Lipe ou Koh Tao sont à des années-lumière du conflit. Là-bas, les seuls risques sont de trop bronzer ou de perdre la notion du temps. L’eau est turquoise, les bungalows bon marché, et les bars de plage continuent d’envoyer des playlists chill à la tombée du jour. À noter : Koh Lanta reste l’une des options les plus paisibles, surtout pour ceux qui fuient les foules.

Au Cambodge, le sud garde lui aussi toute sa tranquillité. Kampot est une petite perle au bord d’une rivière paresseuse, avec son poivre renommé, ses maisons coloniales et ses virées à vélo entre rizières et plantations. Kep, tout près, vous sert des crabes au poivre vert les pieds dans le sable. Et si l’appel du large vous titille, cap sur les îles de Koh Rong ou Koh Rong Samloem : sable blanc, jungle luxuriante et nuits sans réseau. Là, clairement, personne ne parle de zone rouge.

Prendre l’avion ou attendre ? Petit guide pour partir futé

Depuis Paris, Lyon ou Marseille, les vols vers Bangkok tournent à plein régime, sans perturbation. Il faut compter entre 700 et 1 000 euros l’aller-retour selon la période. Pour Phnom Penh ou Siem Reap, une escale à Bangkok, Doha ou Hanoï sera nécessaire, mais tout roule côté logistique. En revanche, oubliez l’idée de passer d’un pays à l’autre par la route : tous les postes frontaliers sont fermés, et aucune date de réouverture n’est annoncée. Donc si le rêve était de combiner les deux en road trip : il va falloir choisir son camp — ou repousser ce projet de quelques mois.

Sur place, les déplacements sont faciles. En Thaïlande, les vols intérieurs ne dépassent souvent pas 30 euros. Les bus ou minivans permettent d’explorer sans se ruiner, avec un ticket Bangkok–Chiang Mai autour de 10 euros. Au Cambodge, les liaisons Phnom Penh–Siem Reap sont tout aussi abordables, avec des trajets à partir de 8 euros. Bref, tant qu’on reste dans les bonnes zones, la vie continue — en version tropicale.

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Léa Paci - Il y a 11 heures

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