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Fini les escapades fluides sur le Léman : Les Français vont devoir revoir leur itinéraire pour rejoindre la Suisse

Anna Duplantis - Il y a 9 heures

En résumé

• Réduction des traversées CGN sur le Léman dès décembre 2025 impacte trajets.
• Frontaliers face à des trajets plus longs, alternatives limitées et moins pratiques.
• Mobilisation citoyenne pour préserver la fluidité des liaisons lacustres entre France et Suisse.

Le Léman, miroir tranquille entre la Suisse et la France, est depuis des années un lieu de passage idéal pour les travailleurs frontaliers et les amateurs de balades transfrontalières. Mais voilà, une nouvelle donne risque de troubler cette harmonie : à partir de décembre 2025, la Compagnie générale de navigation (CGN) réduit drastiquement ses liaisons entre la France et la Suisse. Et avec ça, l’image d’une escapade fluide au bord du lac devient une chose du passé. Si vous pensiez que traverser d’un côté à l’autre était une simple formalité, préparez-vous à revoir vos plans !

Moins de bateaux, plus de galères : Des trajets qui risquent de se compliquer

Imaginez la scène : vous avez planifié une sortie au lac, un déjeuner à Évian, ou même une petite virée à Thonon-les-Bains. Vous arrivez au port, un brin excité à l’idée de prendre un bateau tout droit pour l’autre rive. Mais voilà, ça ne sera plus aussi simple. À partir de décembre 2025, la CGN va réduire de moitié la fréquence des traversées entre Lausanne et Thonon-les-Bains, tout en supprimant carrément les départs du week-end, rapporte le média suisse Watson. Et ce n’est pas tout : des lignes tout aussi pratiques, comme celles entre Lausanne et Évian, ainsi que Nyon et Yvoire, seront également touchées. Autant dire que ceux qui pensaient se laisser séduire par le charme du Léman devront repenser leurs trajets. Les sorties improvisées ? Probablement un peu plus rares.

Une décision qui pique pour les frontaliers : Un quotidien perturbé

Pour les frontaliers, cette décision n’est pas seulement une petite gêne. C’est un vrai casse-tête en perspective ! Ces travailleurs qui font la navette entre les deux pays pour leur emploi sont en première ligne de cette réduction. Ces lignes lacustres, qui représentaient un moyen rapide, agréable et surtout pratique de traverser le lac, sont désormais menacées. Ceux qui s’appuyaient sur ces trajets pour gagner du temps devront s’adapter à des alternatives moins fluides, comme prendre le train ou opter pour la voiture. Et soyons honnêtes, la voiture, ce n’est pas vraiment la solution rêvée quand il s’agit de traverser un lac !

Imaginez l’impact sur ces travailleurs : leurs trajets, déjà assez complexes, vont devenir plus longs et plus coûteux. Entre l’attente des trains ou la galère des bouchons, l’option bateau semblait la plus sereine. Mais, malheureusement, il va falloir oublier ces belles traversées sur le Léman, qui offraient non seulement une mobilité pratique, mais aussi une belle dose de calme et de vue panoramique en prime. Ça va être plus dur de rejoindre l’autre rive sans perdre un peu de son temps, de sa patience et de son énergie.

Les alternatives ? Pas de quoi faire des étincelles

Face à cette réorganisation, les autorités suisses et françaises promettent des solutions alternatives. Le train, notamment, est sur le devant de la scène, mais tout le monde sait que la ligne entre Lausanne et Thonon, par exemple, n’a pas la même fréquence et la même facilité d’accès que les traversées en bateau. Alors, on nous parle d’une « meilleure organisation des transports »… mais est-ce que cela suffira à compenser l’aspect pratique et le charme du bateau ? Pas certain.

Les trains, eux, ont l’avantage de rouler par tous les temps et d’être plus fréquents, mais pour ceux qui habitent dans des zones moins bien desservies, c’est un peu comme si on leur disait : « Bonne chance pour vous adapter ! ». En réalité, ces alternatives manquent encore de cette fluidité qui faisait la beauté de la traversée du Léman en bateau. Difficile donc de se réjouir de la solution ferroviaire quand elle ne semble pas tout à fait à la hauteur des attentes des usagers.

Une mobilisation qui prend de l’ampleur : Pétitions et revendications

Les frontaliers, mais aussi les citoyens attachés à la fluidité de la mobilité entre les deux pays, ne comptent pas se laisser faire. Plusieurs pétitions ont déjà vu le jour et récoltent des milliers de signatures. Ces revendications appellent à une préservation des lignes actuelles et à une révision des conditions de transport. On parle de plus de 2 000 signataires pour une pétition qui dénonce la réduction des traversées. Les autorités, de leur côté, se montrent prêtes à discuter, mais en attendant 2026, les changements vont bien avoir lieu.

Le combat des frontaliers, c’est aussi celui des amoureux du Léman, de ses paysages et de ses traversées tranquilles. Un retour à une « fluidité » lacustre est peut-être encore possible, mais il faudra faire preuve de patience et de persévérance pour convaincre les autorités que le bateau reste la meilleure solution pour relier les rives de ce magnifique lac.

Bye-bye le Léman tranquille, place à l’incertitude

Les escapades paisibles sur le Léman risquent bien de se transformer en parcours du combattant pour les Français qui, avant décembre 2025, se réjouissaient de traverser en bateau pour un week-end ou un simple trajet. La réduction des lignes CGN est loin d’être qu’un détail. C’est un véritable chamboulement dans l’organisation de la mobilité transfrontalière. Entre la difficulté à s’adapter à des alternatives peu pratiques et le manque de solutions concrètes, on peut dire qu’il ne sera plus aussi simple de franchir le Léman. En attendant des ajustements, il faudra patienter pour voir si les promesses des autorités seront à la hauteur des attentes.

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Anna Duplantis - Il y a 9 heures

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