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Le Parc Astérix dégaine un méga-plan de 250 millions d’euros pour séduire encore plus de visiteurs

Vincent Mabire - Il y a 4 heures

En résumé

• 250 M€ investis pour un Parc Astérix renouvelé et plus attractif d'ici 2028.
• Nouvelle zone britannique couverte "Londinium" pour allonger la saison.
• Presqu’île grecque, hôtel L’Odyssée et attractions aquatiques dès 2027.

Le tonnerre gronde sur la Gaule… mais c’est pour de bonnes nouvelles. Dans les coulisses d’un des parcs d’attractions les plus visités de France, une transformation spectaculaire est en marche. Une zone britannique délirante, une presqu’île grecque colorée, une montagne russe immersive, un quatrième hôtel thématique… le Parc Astérix ne fait pas les choses à moitié. Et ce n’est que le début.

250 millions d’euros pour redessiner l’avenir du parc

Avec 2,9 millions de visiteurs en 2025, le Parc Astérix confirme sa montée en puissance. Pour soutenir cette dynamique, un plan d’investissement de 250 millions d’euros sur 5 ans a été révélé lors d’une conférence de presse, le plus ambitieux depuis la création du site. L’objectif : enrichir l’expérience, étendre la durée de visite, et diversifier l’offre pour séduire un public toujours plus large, notamment familial.

Parmi les annonces phares, une montagne russe immersive imaginée par le même constructeur que « Toutatis », avec marche avant, arrière et rotation. Il s’agira de plonger les visiteurs dans une narration visuelle et sonore inspirée directement des aventures d’Astérix, rapporte Le Parisien dans ses colonnes du 18 octobre.

Un Londres gaulois sous abri pour prolonger la saison

D’ici 2028, c’est tout un quartier britannique couvert qui prendra la place de la zone actuelle, déconnectée de l’univers des irréductibles Gaulois. Cette zone « Londinium » sera une relecture humoristique de Astérix chez les Bretons, avec ses symboles incontournables : cabine téléphonique rouge, Big Ben, double decker bus et même pub anglais. La promesse d’un décor à mi-chemin entre Piccadilly Circus et Camden Town, selon les mots de Delphine Pons, directrice générale du parc, citée par Le Parisien.

Le grand public pourra également s’essayer à une attraction interactive familiale, où l’on dégomme des cibles avec une gourde de potion magique. Une nouveauté taillée sur mesure pour les enfants dès 90 cm, peut-on lire dans les informations relayées par la presse spécialisée.

La zone étant entièrement couverte, elle permettra d’étendre la saison d’ouverture, un argument stratégique soulevé par la Compagnie des Alpes, gestionnaire du parc.

Une presqu’île grecque, un nouvel hôtel et plus d’eau dans les attractions

Dès 2027, une nouvelle zone grecque verra le jour. Baptisée presqu’île de Symi, en clin d’œil à l’île du Dodécanèse, elle intégrera une aire de jeu façon chantier naval, des attractions pour enfants et un immense restaurant de 2 000 m². Cette transformation est décrite par Fabien Manuel, directeur de la création, dans des propos rapportés par Le Parisien.

Un nouvel hôtel quatre étoiles, baptisé L’Odyssée, ouvrira ses portes la même année. Imaginé par le scénographe Thierry Rétif, il plongera les visiteurs dans l’univers du pourtour méditerranéen tel qu’il aurait pu exister en 50 av. J.-C., informe la presse économique et touristique. La structure se composera de quatre espaces thématiques — Égypte, Phénicie, Mésopotamie, Perse — répartis autour d’une oasis centrale.

Dès 2026, la zone Égypte sera également agrandie, intégrant de nouvelles chaises volantes dotées de jets d’eau, selon les plans d’aménagement évoqués en conférence de presse.

Halloween, patinoire et nouvelles maisons hantées pour faire frissonner

Enfin, pour renforcer l’attractivité en basse saison, le Parc Astérix met les bouchées doubles sur les événements. Deux nouvelles maisons hantées seront intégrées à « Peur sur le Parc », avec une zone de terreur cachée sous les gradins du théâtre, qui se transformera l’hiver venu en patinoire couverte, a-t-on appris lors de la présentation officielle du projet.

Le tout s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier les expériences saisonnières, maintenir la dynamique de fréquentation et enrichir le parcours visiteur tout au long de l’année.

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Vincent Mabire - Il y a 4 heures

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