En résumé
• La douceur exceptionnelle en novembre menace l'ouverture des stations alpines.• Tignes et Val Thorens bénéficient déjà de neige en haute altitude malgré la chaleur.
• Froid et neige attendus dès le 16 novembre, favorisant un lancement le 22 novembre.
Le samedi 22 novembre marque le lancement officiel de la saison de ski dans plusieurs stations alpines, mais la question qui revient sur toutes les lèvres est la suivante : Tignes et Val Thorens pourront-elles ouvrir leurs pistes à temps ?
À moins de dix jours de l’événement, toute la France, particulièrement les Alpes, connaît une vague de douceur exceptionnelle. Cette situation inédite pour un mois de novembre met à l’épreuve l’ouverture des stations de ski, traditionnellement conditionnée par des chutes de neige significatives en haute montagne. En effet, tandis que les températures dans les grandes villes des Alpes flirtent avec des valeurs dignes d’un mois de mai (14°C à Annecy, 16°C à Chambéry, 19°C à Grenoble), la question reste en suspens : le manque de neige à ces altitudes permettra-t-il aux stations phares de la Savoie de maintenir leurs dates d’ouverture ?
Des conditions actuelles favorables à la neige en altitude
Malgré des températures inhabituellement élevées dans les vallées, l’altitude est la clé. Les stations de Tignes et Val Thorens bénéficient de leur emplacement en haute montagne, au-dessus de 2000 mètres d’altitude, et c’est là que les conditions deviennent plus favorables. À Tignes, le glacier de la Grande Motte a déjà reçu suffisamment de neige pour permettre aux skieurs de randonnée de s’aventurer sur ses pentes. La situation est similaire à Val Thorens, où des chutes de neige ont permis de recouvrir les pistes les plus hautes. En Vanoise, où se situe Val Thorens, et en Haute Tarentaise, à Tignes, la neige est présente dès 2000 mètres d’altitude, avec une couverture de 15 à 40 centimètres selon les zones, et jusqu’à 50 centimètres à 2500 mètres.
Le domaine de la Haute-Tarentaise (Tignes) bénéficie ainsi d’une neige de qualité, alors que Val Thorens commence à accumuler un petit manteau neigeux, essentiel pour le lancement de la saison de ski. Cependant, la chaleur inhabituelle pour la saison pourrait impacter les premières ouvertures si les températures ne baissent pas rapidement.
Une fin de semaine qui s’annonce glaciale et des conditions idéales pour la neige
Heureusement, selon les prévisions météorologiques de Météo France, la vague de douceur va toucher à sa fin ce week-end. À partir du dimanche 16 novembre, un flux de nord froid et humide va déferler sur toute la France, provoquant une chute significative des températures. Dès le vendredi 21 novembre, veille de l’ouverture officielle des stations de ski, on attend des températures négatives : -6°C à 1550 mètres à Tignes, et -8°C à 2300 mètres à Val Thorens. À 3500 mètres, les températures pourraient même descendre jusqu’à -13°C à Tignes et -11°C à Val Thorens. Des conditions idéales pour la production de neige artificielle et pour de nouvelles chutes de neige naturelles qui devraient commencer dès dimanche 16 novembre à Val Thorens et mercredi 19 novembre à Tignes.
❄️🏔️ Et si la vraie #neige arrivait enfin ?
Nos prévisions voient un net changement dès ce #weekend : pluie en bas, flocons en haut… et peut-être un vrai manteau blanc la semaine prochaine ⛷️
Les stations seront-elles prêtes pour le 22 novembre ? 👀
👉 https://t.co/ywMYMFwyDp— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) November 12, 2025
Un début de saison en douceur pour les stations alpines
Avec la baisse des températures attendue, la situation semble donc favorable pour l’ouverture des stations de ski dès le week-end du 22 novembre. Selon les prévisions de La Chaîne Météo, rapportées par Mon Séjour en Montagne, de la neige est attendue sur l’ensemble des massifs français, avec un manteau neigeux conséquent prévu la semaine suivante. Les stations de ski des Alpes devraient ainsi bénéficier de conditions idéales pour débuter leur saison, et ce, non seulement à Tignes et Val Thorens, mais également aux Deux Alpes, à Montgenèvre, à Val d’Isère, et potentiellement à l’Alpe d’Huez et Puy-Saint-Vincent, si l’enneigement le permet.