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Arrival card

La Chine impose une nouvelle « arrival card » : l’entrée dans le pays devient plus compliquée

Anna Duplantis - Il y a 3 heures

En résumé

• Depuis nov. 2025, la carte d'arrivée électronique est obligatoire pour entrer en Chine.
• Carte à remplir en ligne avec infos précises: vol, hébergement, passeport valide six mois.
• Anticiper et sauvegarder le QR code pour éviter stress et retards à l’arrivée.

La Chine n’a jamais été une destination improvisée, mais depuis le 20 novembre 2025, un nouvel invité s’est glissé dans la check-list des voyageurs : la fameuse arrival card électronique, désormais obligatoire pour entrer sur le territoire continental. Derrière son allure technologique se cache une formalité supplémentaire qui pourrait bien désarçonner ceux qui s’attendaient à un simple passage au contrôle des passeports. Pourtant, en comprenant son fonctionnement, il est tout à fait possible d’éviter les mauvaises surprises. Ce nouvel outil numérique marque en réalité une étape importante dans la digitalisation des frontières, et les voyageurs français ont tout intérêt à en maîtriser les codes avant le départ.

Une dématérialisation bienvenue… mais pas toujours bien vécue

Officiellement, cette carte numérique remplace la fiche papier que l’on remplissait dans l’avion avec un stylo à moitié sec et une tablette en équilibre sur les genoux. Dans l’esprit, rien de dramatique : la Chine modernise son système d’immigration pour fluidifier le passage des voyageurs et mieux anticiper les flux d’arrivée. La démarche s’effectue désormais en ligne, quelques minutes suffisent, et un QR code est généré automatiquement à la fin. Sur le papier — ou plutôt sur l’écran — tout semble simple. Pourtant, ce nouveau rituel peut rapidement provoquer quelques crispations.

D’abord parce qu’il concerne quasiment tout le monde. Voyageurs solo, familles, touristes, professionnels, majeurs et mineurs, détenteurs d’un visa ou exemptés : tous doivent remplir cette carte pour entrer en Chine continentale. Seules quelques catégories passent entre les mailles du filet, notamment les groupes organisés, les croisiéristes qui repartent par leur navire ou encore les passagers en transit qui restent dans la zone internationale, d’après L’Echo Touristique. Pour le grand public, et particulièrement pour un voyageur français indépendant, la règle est simple : il faut remplir la carte, point final.

Ensuite, parce que cette arrivée anticipée dans le monde administratif chinois impose une petite gymnastique mentale. La carte peut être complétée jusqu’à trois mois avant le départ, ce qui, en théorie, offre un confort appréciable. Mais elle n’est valide que pour la date d’arrivée déclarée. Autrement dit, si votre vol est retardé au lendemain, si vous modifiez vos plans ou si vous tombez sur une grève surprise à Roissy, il faudra recommencer toute la procédure. C’est ici que les voyageurs commencent parfois à grincer des dents, surtout lorsqu’ils découvrent la nouvelle la veille du départ.

Des informations à fournir avec précision, sinon gare aux couacs

Pour remplir cette fameuse arrival card sans perdre son calme, il est essentiel de savoir ce qu’elle demande. Et elle ne s’en cache pas : la Chine veut connaître votre identité, votre trajet et votre lieu de séjour avec une précision quasi chirurgicale. Il faut donc télécharger un scan ou une photo de la page d’identité du passeport, fournir son numéro de vol, indiquer la ville d’arrivée, préciser l’adresse complète du premier hôtel et déclarer le motif du séjour. Rien d’insurmontable, mais les voyageurs qui réservent leurs hébergements au dernier moment risquent d’être pris de vitesse. Sans compter que le passeport doit être valable six mois après l’entrée sur le territoire, et qu’un détail non négligeable vient s’ajouter : le passeport d’urgence vert français n’est pas accepté pour l’exemption de visa.

Cette attention minutieuse aux détails peut surprendre, mais elle reflète la volonté chinoise d’un contrôle d’entrée plus structuré et plus moderne. Le QR code généré à la fin doit être présenté à l’arrivée, ce qui signifie que perdre son téléphone ou se retrouver sans batterie peut transformer l’instant en un exercice de contorsion diplomatique. Même si la Chine prévoit une période de tolérance pendant les premiers mois de mise en place, personne n’a envie de tester les limites du concept après douze heures de vol.

Comment éviter que cette arrival card ne gâche votre entrée en Chine

La bonne nouvelle, c’est que malgré son apparence stricte, l’arrivée en Chine reste parfaitement fluide dès lors que l’on prend un peu d’avance. La première règle d’or est de remplir la carte avant le départ, à tête reposée, avec une connexion stable et tous les documents sous la main. En procédant ainsi, vous évitez l’improvisation dans les files d’attente ou les tentatives désespérées de capter un Wi-Fi gratuit dans l’aéroport de Pékin.

Ensuite, il est judicieux de conserver une capture d’écran du QR code, non seulement dans votre galerie photo, mais aussi éventuellement dans votre boîte mail ou votre espace cloud. Le but n’est pas de faire doublon, mais de vous éviter de paniquer en cas de défaillance technologique. Une fois sur place, l’accueil des voyageurs est en général bien rodé, et les agents d’immigration ont l’habitude de traiter des centaines de QR codes chaque jour. Le véritable défi se joue donc avant même de monter dans l’avion.

La troisième astuce consiste simplement à ne pas s’inquiéter outre mesure. Oui, le formulaire peut sembler rébarbatif, mais il n’a rien d’insurmontable. La Chine a d’ailleurs mis en place des bornes dans les aéroports pour permettre aux retardataires de s’en sortir in extremis. On peut toujours remplir la carte à l’arrivée, du moins durant les premiers mois, même si cette option est rarement recommandée lorsque l’on veut éviter de multiplier les attentes après un long vol. Finalement, avec un peu d’organisation et une bonne dose de sang-froid, l’arrivée en Chine se fait sans rupture de rythme.

Une nouvelle étape dans la préparation d’un voyage, sans perdre son enthousiasme

Cette digitalisation du passage aux frontières s’inscrit dans une tendance mondiale. La Chine ne fait qu’ajouter une brique à son système de contrôle, mais pour les voyageurs français, cette arrival card devient un réflexe à adopter. Elle ne révolutionne pas le voyage, mais elle rappelle qu’explorer le monde implique souvent de passer par quelques petites formalités. L’essentiel reste de garder en tête que cette démarche est conçue pour améliorer l’expérience d’entrée, même si elle demande un minimum de discipline.

Préparer son voyage en Chine signifie désormais vérifier son passeport, réserver son premier hébergement, noter soigneusement son numéro de vol et consacrer cinq minutes à ce formulaire en ligne. Cette nouvelle étape peut sembler contraignante, mais elle est loin d’être insurmontable, surtout lorsque l’on sait que l’arrivée, une fois sur place, n’en sera que plus fluide. En comprenant la logique de cette arrival card et en anticipant un peu, on transforme facilement ce potentiel casse-tête en simple formalité pré-voyage. Et pour le reste, la Chine n’attend que vous.

Thailande

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Anna Duplantis - Il y a 3 heures

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