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Baignade

Baignade interdite ou déconseillée : ces 400 plages françaises posent un risque sanitaire

Léa Paci - Il y a 2 heures

En résumé

• En 2025, 447 plages françaises sont déconseillées pour cause de bactéries fécales.
• Pluies abondantes 2024 ont aggravé la pollution des plages proches zones agricoles/urbaines.
• Consultez le classement « La Belle Plage » avant baignade pour éviter risques sanitaires graves.

Chaque été, on rêve tous d’une eau turquoise, d’un sable fin et d’un plangeon rafraîchissant. Mais en 2025, toutes les plages françaises ne sont pas bonnes à prendre. Plus de 400 d’entre elles sont désormais pointées du doigt pour la qualité douteuse de leur eau. À fuir ? À surveiller ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne vaut mieux pas s’y aventurer sans s’informer. Les bactéries fécales, invisibles à l’œil nu, s’invitent sur certaines zones pourtant très fréquentées. Résultat : des risques bien réels pour la santé des vacanciers mal informés.

Plouf ou pas plouf ? La carte (pas si bleue) des plages sous surveillance

C’est devenu le guide santé de l’été : le classement « La Belle Plage », publié par l’association Eau & Rivières de Bretagne. Il passe au crible 1 854 sites de baignade partout en France. Et surprise (ou pas) : 83 plages sont carrément classées “à éviter”, tandis que 364 sont “déconseillées”. En clair, un total de 447 plages où piquer une tête revient à jouer à la roulette bactérienne.

Pourquoi tant de sévérité ? Parce que les critères sont sérieux. Pour être “recommandée”, une plage doit afficher au moins 95 % de bons prélèvements sur les quatre dernières années. En dessous de 70 %, elle tombe dans la zone rouge. Et ces derniers mois n’ont pas aidé : les fortes pluies de l’été 2024 ont saturé les réseaux d’eaux usées et lessivé des tonnes de bactéries vers les littoraux.

Les plus touchées ? Les plages proches des zones agricoles ou très urbanisées. L’association le rappelle : une vache produit 5 fois plus de bactéries qu’un humain, et un porc, trente fois plus. Autant dire que quand il pleut sur les champs bretons ou normands, les bactéries filent tout droit vers la mer. Et elles n’y vont pas pour bronzer.

Du Touquet à Nice : ces coins de mer qu’il vaut mieux zapper cet été

Si votre cœur balance entre Manche, Atlantique et Méditerranée, sachez que toutes les régions sont concernées. Dans le nord, Bray-Dunes, Sangatte ou encore Le Touquet ne brillent pas par la propreté de leur eau. En Bretagne, Saint-Malo, Brignogan ou Plougoulm voient rouge, tout comme plusieurs coins de Normandie.

Sur la Côte d’Azur, l’eau a beau être belle à l’œil, elle peut réserver de mauvaises surprises. Nice, Menton, Roquebrune-Cap-Martin ou encore Antibes figurent aussi dans la liste noire. Ici, c’est surtout la densité urbaine et les déversements liés aux orages qui posent souci.

Les risques ? Ce n’est pas juste une petite toux de retour de plage. On parle de gastro-entérites, conjonctivites, otites, voire infections cutanées. Pas vraiment le souvenir qu’on espérait rapporter de vacances. Et ce n’est pas toujours bien signalé : certaines plages restent accessibles malgré des résultats de prélèvement douteux, faute d’affichage clair.

Autre point qui fâche : la transparence des données. En Bretagne, l’Agence régionale de santé a même été rappelée à l’ordre par la justice pour avoir un peu trop arrangé ses chiffres. Résultat ? Méfiance de rigueur.

Alors que faire ? Avant de jeter votre serviette sur le sable, consultez les données de La Belle Plage (labelleplage.fr) ou les infos locales. Et si la plage de vos rêves est sur la liste rouge, un bon transat en bord de piscine peut sauver vos vacances.

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Léa Paci - Il y a 2 heures

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