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Avion

Bientôt des sièges debout une option à bas prix pour les vols low-cost

Vincent Mabire - Il y a 4 semaines

En résumé

• Les sièges debout Skyrider 2.0 promettent plus de passagers, moins de confort.
• Innovation low-cost critiquée pour l’inconfort et les risques en cas de turbulence.
• Débat sur sécurité et valeur du confort face à la baisse du prix des billets.

Les compagnies aériennes low-cost sont décidément prêtes à tout pour que le vol devienne une expérience mémorable, mais pas forcément dans le bon sens. Imaginez-vous, debout, dans un avion, en train de vous balancer avec les turbulences, tout ça pour un billet à prix défiant toute concurrence. Bienvenue dans l’avenir du voyage aérien, ou plutôt dans une expérience qui ressemble plus à un mauvais épisode de télé-réalité qu’à un vol confortable.

Pourquoi s’asseoir quand on peut rester debout ? C’est l’avenir de l’aviation

La solution miracle pour les compagnies aériennes ? Les sièges debout. Inventés par Aviointeriors et connus sous le nom de Skyrider 2.0, ces sièges se contentent de vous offrir un support pour vous appuyer tout en vous maintenant, apparemment, en équilibre. Une petite révolution dans l’industrie aérienne, si l’on considère que vous n’aurez plus à subir la torture des sièges d’avion trop étroits. Pourquoi ne pas carrément ajouter des cordes suspendues pour que vous puissiez vous suspendre comme des singes en vol, tant qu’on y est ?

Non, mais sérieusement, le principe de ces sièges est simple ; plus de passagers, moins de confort, et encore plus de profits. Voilà la vision d’avenir de l’aérien. Imaginez-vous dans cet espace, serré comme un saumon en conserve, avec seulement l’illusion d’un soutien. Pour les vols de moins de deux heures, c’est sans doute une option viable. Pour les vols longs, en revanche, attendez-vous à ce que vos jambes réclament leur propre siège… et que votre dos prenne un ticket pour la salle d’attente d’un kiné.

Skyrider 2.0 : l’inconfort à son apogée ?

Certes, l’argument commercial est séduisant : un prix de billet plus bas. En théorie, c’est une excellente idée. En pratique, c’est un comble d’ironie. Voyager pour presque rien, mais dans des conditions qui ne feraient rêver personne, à moins que vous soyez un amateur de sensations fortes, peut-être. Car bien sûr, ces sièges ne sont pas conçus pour garantir le confort. Ni pour la sécurité d’ailleurs. Imaginez-vous debout dans un avion qui commence à tanguer : c’est là que vous réaliserez que vous n’êtes pas dans un bus. Ça pourrait vite devenir un grand moment de « fun » pendant les turbulences.

Un expert en sécurité aérienne, le Dr Akhil Bhardwaj, a bien résumé la situation : « cette innovation pourrait bien tuer la réputation de sécurité des vols commerciaux. Le concept même de « bus volant » avec des passagers en position debout fait froid dans le dos. Mais bon, tant que le billet est bon marché, n’est-ce pas ? Qu’importe si on me donne une place debout dans un avion qui se transforme en une boîte à sardines géante. »

Quand l’aviation devient une question de valeurs, pas de sécurité

Le concept a ses partisans, mais il y a aussi une inquiétude grandissante : est-ce qu’on veut vraiment que l’aviation devienne un terrain d’expérimentation pour des solutions aussi farfelues ? Si le concept de sièges debout se concrétise, attendez-vous à une toute nouvelle catégorie de voyageurs : ceux qui sont prêts à sacrifier confort et sécurité pour un billet à prix cassé. Et pour les autres ? Rassurez-vous, les sièges traditionnels auront encore une place dans ces avions — enfin, pour l’instant.

Au final, ces sièges debout sont la solution parfaite pour ceux qui veulent réduire le coût de leurs billets tout en augmentant la fausse sensation d’inconfort. Si vous rêviez de voyager debout, accroché à votre petite place, vous allez probablement adorer l’idée. Mais pour le reste d’entre nous, il faudra peut-être encore un peu de temps avant que ces sièges « révolutionnaires » ne fassent leur apparition. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, on voyagera tous avec un sac à dos et un pied sur le sol, comme si on était partis pour un trajet de métro aux heures de pointe.

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Vincent Mabire - Il y a 4 semaines

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