fbpx
Cap-Vert

Pourquoi tout le monde veut partir au Cap-Vert : les séjours all-inclusive séduisent les Français comme jamais

Vincent Mabire - Il y a 7 heures

En résumé

• Le Cap-Vert séduit les Français avec des formules all-inclusive abordables et paysages paradisiaques.
• Le tourisme génère emplois et revenus locaux, mais cause un impact environnemental croissant.
• L’archipel vise à tripler ses visiteurs d’ici 2030, soulevant des défis de durabilité.

Ces dernières années, le Cap-Vert, archipel idyllique situé à l’ouest du Sénégal, est devenu une destination de choix pour les touristes français. Avec des formules « all-inclusive » accessibles et une forte croissance du nombre de visiteurs, le pays attire une clientèle de plus en plus nombreuse. En 2024, plus d’un million de visiteurs ont foulé les plages de cet archipel, et les Français y sont pour beaucoup. Selon un reportage de TF1, relayé par Sept à Huit, le Cap-Vert représente désormais une alternative sérieuse aux destinations traditionnelles, grâce à son prix attractif et ses paysages paradisiaques.

Un budget abordable pour les vacanciers

L’un des principaux facteurs qui rendent le Cap-Vert si attractif est son coût relativement faible. Avec des séjours all-inclusive disponibles pour environ 1 000€ par personne pour une semaine, l’archipel propose des prix très compétitifs comparés à d’autres destinations populaires, comme la République dominicaine. Le forfait all-inclusive permet de couvrir tous les besoins du vacancier : repas à volonté, boissons, animations et parfois même les excursions.

Ce rapport qualité-prix séduit particulièrement les familles et les couples, qui recherchent une destination de vacances sans mauvaises surprises sur le plan financier. Comme le souligne Mylène et Edouard, un couple français en lune de miel interviewé dans le reportage de TF1, ce prix leur a permis de profiter pleinement de leur séjour sans se soucier des frais supplémentaires. Pour eux, le Cap-Vert représente une destination abordable, surtout comparée à d’autres îles touristiques où les dépenses peuvent rapidement devenir plus importantes.

Le boom touristique du Cap-Vert

Les touristes français sont de plus en plus nombreux à choisir cet archipel pour leurs vacances. En 2024, le Cap-Vert a accueilli plus d’un million de visiteurs, et les Français représentent une part importante de cette fréquentation. De nombreuses agences de voyage, notamment françaises, proposent des forfaits vers les îles de Sal et Boa Vista, les deux principales destinations touristiques de l’archipel. Ces îles ont vu leur infrastructure touristique se développer rapidement au cours des dernières années, avec l’ouverture de nouveaux hôtels, souvent gérés par des groupes européens.

En dix ans, le nombre d’hôtels sur l’île de Sal a triplé, et les nouveaux complexes all-inclusive ont contribué à un net essor économique. Pour beaucoup, ces hôtels sont devenus un pôle économique majeur, offrant des emplois à la population locale et permettant à des milliers de familles de sortir de la pauvreté. Selon le reportage de TF1, les hôtels « all-inclusive » sont particulièrement populaires auprès des vacanciers européens, qui peuvent ainsi profiter d’une formule complète à un tarif compétitif.

Un impact économique pour la population locale

Les retombées économiques du tourisme sont considérables pour le Cap-Vert. De nombreux habitants bénéficient directement de cette croissance, que ce soit en travaillant dans les complexes hôteliers, en fournissant des services aux touristes ou en fournissant des produits locaux. Par exemple, les pêcheurs locaux vendent leur poisson aux hôtels, contribuant ainsi à soutenir leur activité. Une vendeuse de poisson, interviewée dans le reportage, explique que grâce aux hôtels, elle a pu améliorer ses conditions de vie, s’offrir un terrain et offrir de meilleures perspectives à sa famille.

Cependant, le pays fait aussi face à certains défis. L’impact environnemental du tourisme devient de plus en plus préoccupant. Le Cap-Vert est un pays insulaire, ce qui complique la gestion des ressources locales. L’importation de produits alimentaires, nécessaires pour nourrir les nombreux touristes, génère une empreinte carbone importante, notamment à cause des transports maritimes et aériens. Le chef chilien Damian Sanchez, travaillant dans un grand hôtel de l’archipel, souligne dans le reportage que 80% des produits servis dans les hôtels doivent être importés, des fruits et légumes aux viandes. Cette dépendance aux importations pèse sur l’environnement, et bien que des initiatives locales soient lancées pour encourager la production de produits locaux, le chemin reste long.

@ritacamille #capvert #capvertdienne🇨🇻 #capeverde #caboverde #kriola #criola🇨🇻 #pourtoii ♬ Na Ri Na – Lura

Une croissance du tourisme à doubler ou tripler d’ici 2030

Alors que le Cap-Vert attire chaque année plus de vacanciers, le pays ambitionne de tripler le nombre de ses visiteurs d’ici 2030. Ce projet de croissance rapide soulève toutefois des inquiétudes concernant la durabilité de ce tourisme. Albert Taxonera, directeur d’une ONG locale, met en garde contre la destruction de l’environnement naturel, notamment l’extraction de sable pour les chantiers, qui menace la stabilité des dunes et des plages de l’île de Sal. De plus, la question des décharges sauvages reste un problème majeur, et l’archipel doit concilier développement touristique et préservation de ses écosystèmes fragiles.

Canada

Découvrez
notre guide de
voyage

Vincent Mabire - Il y a 7 heures

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nos thèmes