En résumé
• Saint-Michel-en-Grève est un joyau breton à la plage immense, mais très polluée.• Les marées apportent des algues vertes toxiques causées par des nitrates agricoles.
• Malgré la pollution, le site offre un cadre naturel unique avec des activités et un riche patrimoine.
Imaginez une vaste étendue de sable doré, s’étirant sur des kilomètres, bordée par les eaux scintillantes de la Manche. Un lieu chargé d’histoire, où les marées dictent le rythme de la vie. C’est la plage de Saint-Michel-en-Grève, un joyau naturel niché dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne. Mais derrière ce paysage idyllique se cache une réalité alarmante : ce paradis breton est tristement célèbre pour être l’une des plages les plus polluées de France.
Saint-Michel-en-Grève : un cadre unique aux multiples visages
Située sur la côte nord de la Bretagne, Saint-Michel-en-Grève se distingue par sa plage gigantesque, l’une des plus grandes du littoral breton. À marée basse, elle dévoile une étendue sablonneuse impressionnante, où l’horizon semble sans fin. Ce lieu est idéal pour les amateurs de marche, de char à voile, ou de pêche à pied.
L’environnement qui entoure la plage est tout aussi enchanteur. Entre falaises escarpées, petits villages bretons au charme authentique, et sentiers côtiers comme le célèbre GR34, les amoureux de nature y trouveront leur bonheur.
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Une histoire et un patrimoine riches
Non loin de la plage, la chapelle Saint-Michel, perchée sur une colline, domine fièrement la baie. Ce site historique offre une vue imprenable sur les environs. Autrefois, la grève servait de lieu de passage pour les commerçants et pêcheurs, et elle conserve encore aujourd’hui ce charme maritime si particulier.
Les algues vertes perturbent la tranquillité de ces lieux
Depuis plusieurs décennies, Saint-Michel-en-Grève est confrontée à un problème majeur : la prolifération des algues vertes. Ces végétaux marins, alimentés par les nitrates issus des activités agricoles, envahissent la plage à chaque marée. À première vue inoffensives, ces algues dégagent en se décomposant du sulfure d’hydrogène, un gaz toxique qui a déjà causé des accidents mortels.
En 2009, le décès d’un cheval et l’effondrement de son cavalier sur cette plage ont marqué les esprits. Ce drame a mis en lumière un problème environnemental longtemps ignoré. Depuis, les efforts pour contenir ce phénomène se sont intensifiés, mais les résultats restent inégaux.
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Un impact sur le tourisme et l’écosystème
La pollution par les algues vertes a des conséquences directes sur l’écosystème local. La faune marine est perturbée, et la beauté naturelle de la plage est souvent altérée. Pour les habitants et les touristes, l’expérience peut être gâchée par les odeurs nauséabondes et les restrictions d’accès lors des périodes critiques.
Visiter Saint-Michel-en-Grève malgré tout
Pourquoi venir malgré les défis ?
Malgré les problèmes liés aux algues, Saint-Michel-en-Grève reste une destination captivante. Voici quelques raisons d’inclure cette plage dans votre itinéraire breton :
- Le charme authentique de la Bretagne : Explorez les villages voisins comme Plestin-les-Grèves, avec ses petites criques et son ambiance chaleureuse.
- Les activités en plein air : Char à voile, randonnées sur le GR34, ou simples balades sur la plage.
- Une occasion d’en apprendre plus sur l’écologie : Visiter cette région, c’est aussi prendre conscience des enjeux environnementaux actuels et voir comment les habitants s’adaptent.
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Un futur à réinventer pour Saint-Michel-en-Grève
La plage de Saint-Michel-en-Grève est à la fois un trésor naturel et un symbole des défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Si la situation peut décourager certains visiteurs, elle offre également une opportunité unique de repenser notre rapport à la nature.
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En visitant ce lieu, vous contribuez à l’économie locale et à la prise de conscience collective autour des problématiques écologiques. Alors, pourquoi ne pas faire le choix d’explorer cette plage aux multiples visages, tout en respectant et protégeant ce joyau breton ?
Axel Guidicelli -
Il y a 3 mois
Bonjour,
Il serait peut-être bien de préciser que la plage de Saint-Michel en Grève est avant tout victime de cette pollution principalement causée sur des communes en amont, les nitrates se déversant avec les cours d’eau qui débouchent sur cette plage. Enfin, ce n’est pas juste une plage qui subit mais toute une baie, les pollutions aux nitrates se retrouvant dans de nombreux cours d’eau aux alentours, comme c’est le cas pour plusieurs baies en Bretagne par ailleurs (Saint-Brieuc, Hillion, Douarnenez, …)
Bonjour,
J’aime énormément la Bretagne avec ses côtes sauvages sont charme presque unique.
N’y a t’il pas moyen de trouver une solution naturelle pour limiter l’impact de cette algue ? Il me semble qu’en méditerranée ils ont trouvé un animal qui consomme cette plante…
Il est très difficile d’agir sans créer un déséquilibre écologique. Pourquoi N’y a t’il pas de subvention pour que les agriculteurs utilisent des méthodes moins polluantes et surtout des bassins de traitement des eaux de rejet ?
C’est malheureusement la réalité. Lorsque les premières chaleurs arrivent les algues vertes aussi. L’odeur nauséabonde empeste l’air et c’est bien dommage car le site est magnifique et presque personne ne ce risque à fouler la plage
Mon père est né à Plestin les Grèves et j’ai passé toute petite mes vacances d’été à Plestin nous allions à la plage de saint efflam ou la plage des curés il n’y avait pas d’algues vertes à cette époque (dans les années 64/70 ) ensuite j’y ai emmené mes enfants (années 78/80) cela commençait hélas mais rien n’a été mis en place pour stopper le phénomène. C’est affligeant de constater que tout le monde s’en fout