
En résumé
• Gallipoli interdit le bikini et torse nu dans son centre historique dès l’été 2025.• Amendes de 25 à 150 € prévues, mais la surveillance locale reste incertaine.
• Albufeira applique déjà des sanctions sévères, questionnant l’avenir du tourisme balnéaire.
À Gallipoli, l’une des stations balnéaires les plus populaires du sud de l’Italie, les autorités viennent de frapper fort. Les vacanciers en bikini ou torse nu n’ont plus leur place dans le centre historique de la ville. Dès cet été, les contrevenants s’exposeront à des amendes sévères. Une décision qui fait déjà couler beaucoup d’encre et qui pourrait bien changer la façon dont les touristes vivent leur séjour dans cette destination balnéaire de rêve. Mais est-ce vraiment nécessaire ? La réaction des vacanciers sera-t-elle à la hauteur des attentes des autorités ? Voici ce que vous devez savoir sur cette nouvelle règle.
Gallipoli : le bikini interdit… sauf à la plage !
Gallipoli, avec ses plages paradisiaques et ses eaux cristallines, est le lieu idéal pour une escapade estivale. Mais voilà : les autorités locales en ont marre de voir les vacanciers circuler torse nu ou en maillot de bain dans les rues historiques de la ville. Les touristes, sans gêne, se promènent souvent dans les ruelles proches des églises et des monuments historiques, au grand agacement des habitants et commerçants locaux.
La municipalité a donc décidé de prendre des mesures drastiques. Un arrêté municipal, qui entrera en vigueur dès cet été, interdisera de se balader en maillot de bain dans les rues du centre-ville. Cette interdiction vise à préserver l’image de la ville et à respecter son patrimoine. Si certains estiment que cette mesure est justifiée, d’autres se demandent si cela ne va pas trop loin. Après tout, Gallipoli est avant tout une destination balnéaire… et qui dit plage, dit souvent maillot de bain.
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Des amendes salées pour les contrevenants : qui va payer ?
Pour les vacanciers qui oseraient braver l’interdiction, l’amende peut aller de 25 à 150 euros. Une sanction qui pourrait en refroidir plus d’un, surtout quand on connaît l’afflux massif de touristes dans la région pendant l’été. Mais le véritable défi pour la municipalité sera de faire respecter cette nouvelle règle.
En effet, nombreux sont les commerçants qui estiment que cette interdiction pourrait être difficile à appliquer sur le terrain. « On ne voit jamais de policiers pour faire respecter ces règles », confie un commerçant au Corriere della Sera. L’absence de contrôle risque de nuire à l’efficacité de cette mesure. Les autorités locales devront donc redoubler d’efforts pour s’assurer que cette règle ne devienne pas une simple lettre morte.
Mais la question reste : les amendes dissuaderont-elles vraiment les touristes de se promener en tenue de bain en dehors des plages ? La réponse pourrait bien être un test pour la ville, et pour d’autres destinations méditerranéennes qui songent à adopter des règles similaires.
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Albufeira, l’exemple parfait !
Gallipoli ne fait pas exception dans la lutte contre le tourisme débridé. D’autres stations balnéaires en Europe, comme Albufeira au Portugal, ont déjà pris les devants en imposant des amendes faramineuses pour ceux qui osent se promener en maillot de bain hors des plages. À Albufeira, les amendes peuvent atteindre jusqu’à 1500 euros pour les touristes en tenue balnéaire dans les rues.
Cette mesure, bien plus sévère que celle de Gallipoli, soulève néanmoins des questions : est-ce qu’on ne risque pas de tuer l’essence même de ce tourisme balnéaire ? L’objectif de ces règles est certes de protéger l’image et le patrimoine des villes, mais à quel prix ? La tentation est grande de se demander si cette restriction ne risque pas de faire fuir certains vacanciers, surtout ceux à la recherche de liberté et de détente en toute simplicité.
Est-ce que les touristes vont accepter ce nouveau règlement ?
La grande question qui se pose maintenant est : comment les touristes vont-ils réagir à cette nouvelle règle de Gallipoli ? L’interdiction de se promener en maillot de bain ou torse nu dans les rues de la ville risque de susciter des tensions. Si certains apprécieront le respect des traditions locales, d’autres se sentiront certainement frustrés, surtout en période estivale où la chaleur peut rendre les vêtements supplémentaires étouffants.
Cette situation pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont les villes touristiques du sud de l’Europe gèrent les comportements des vacanciers. Gallipoli pourrait-elle devenir un modèle pour d’autres destinations ? Ou bien cette initiative sera-t-elle rapidement oubliée si elle ne rencontre pas l’adhésion des vacanciers ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais une chose est sûre : l’été 2025 à Gallipoli ne sera pas comme les autres !