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mer d’Aral

L’un des plus grands lacs du monde a disparu, laissant un désert toxique

Vincent Mabire - Il y a 4 semaines

En résumé

• La mer d'Aral a rétréci de 66 458 km² à environ 8 000 km² depuis les années 1960.

• Le sol toxique exposé cause des tempêtes de poussière dangereuses pour la santé.

• Ce désastre environnemental menace maintenant d'autres lacs globalement.

Autrefois le quatrième plus grand lac du monde, la mer d’Aral a presque totalement disparu. À sa place, un désert toxique s’étend, libérant dans l’air des poussières dangereuses pour la santé humaine et l’environnement.

Une évaporation progressive jusqu’à la disparition

Située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, la mer d’Aral couvrait 66 458 km² dans les années 1960. Aujourd’hui, il n’en reste qu’environ 8 000 km². L’irrigation massive des cultures environnantes a détourné les principaux fleuves alimentant le lac, accélérant son assèchement.

Depuis les années 2000, l’eau s’est évaporée à une vitesse inquiétante, laissant derrière elle une immense plaine désertique. Cet assèchement ne marque pas seulement la disparition d’un lac, mais aussi celle de tout un écosystème.

Un désert qui crache de la poussière toxique

Avec l’eau disparue, le sable contaminé du fond de l’ancien lac est désormais exposé aux vents. Ces tempêtes de poussières toxiques transportent des résidus de pesticides, d’engrais chimiques interdits et même des traces de substances militaires soviétiques utilisées dans la région.

Ces particules voyagent sur des centaines de kilomètres, dégradant la qualité de l’air et contaminant l’eau potable. Elles s’accumulent aussi sur les glaciers, accélérant leur fonte et amplifiant le réchauffement climatique.

Une tragédie qui menace d’autres lacs

La disparition de la mer d’Aral est aujourd’hui considérée comme l’une des pires catastrophes environnementales modernes. D’après les Nations unies, ce phénomène pourrait bientôt se reproduire ailleurs, notamment en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord.

Le scénario est toujours le même : une combinaison de surexploitation des ressources en eau et de changement climatique, menant à la disparition progressive des lacs et rivières.

Des conséquences désastreuses pour les populations

La disparition de la mer d’Aral affecte plus de 3 millions de personnes qui dépendent encore de son eau pour l’agriculture et leur consommation quotidienne. Le manque d’eau, combiné aux tempêtes de poussière, entraîne une hausse des maladies respiratoires et une dégradation des terres cultivables, aggravant les conditions de vie.

Malgré les alertes, les pratiques d’irrigation intensive continuent, rendant tout projet de restauration de plus en plus incertain. Selon le média Futura Sciences, la situation de la mer d’Aral pourrait être le prélude à d’autres désastres hydriques à travers le monde.

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Vincent Mabire - Il y a 4 semaines

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