Tourisme en alerte : les vacances virent au cauchemar en Europe cet été, entre climat extrême et chaos logistique

L’été 2025 en Europe ne ressemble décidément à aucun autre. Si les cartes postales restent idylliques, les coulisses sont parfois bien plus chaotiques. Entre chaleur suffocante, grèves dans les airs et nouvelles règles à la pelle, les vacances prennent des allures de parcours semé d’embûches. Il va falloir s’adapter, improviser, et garder son calme pour ne pas voir son séjour virer au casse-tête.

Grèves, taxes et quotas : les vacances version règlement intérieur

Dans certains coins d’Europe, poser sa valise cet été, c’est aussi accepter un nouveau mode d’emploi du touriste averti. À Barcelone, par exemple, les vacanciers doivent désormais composer avec une taxe de séjour salée, pouvant atteindre 6,75 € par nuit pour les hôtels haut de gamme. Sur une semaine, cela représente plus de 47 € à ajouter à la facture. De l’autre côté de la Méditerranée, la Grèce n’est pas en reste : à Santorin et Mykonos, les croisiéristes se voient facturer 20 € par tête dès qu’ils mettent le pied à terre.

Mais le vrai game-changer, ce sont les restrictions de fréquentation. L’Acropole d’Athènes a désormais un plafond de 20 000 visiteurs par jour. Idem au Colisée de Rome, où seuls 3 000 touristes peuvent entrer à la fois. En Sardaigne, pour fouler le sable de la plage de Tuerredda, il faut réserver à l’avance, avec un quota fixé à 1 100 visiteurs quotidiens. Résultat : impossible de laisser place à l’improvisation.

Et pendant que certains cherchent leur serviette, d’autres regardent leur montre à l’aéroport. Les grèves du personnel au sol chez Azul Handling, sous-traitant de Ryanair, risquent de plomber les départs dès le 15 août jusqu’à fin décembre. Des perturbations sont attendues chaque mercredi, vendredi, samedi et dimanche dans les hubs espagnols (Madrid, Barcelone, Séville, Malaga…). Un petit conseil : avant d’enfiler vos claquettes à l’aéroport, jetez un œil à votre appli de vol.

Cerise sur le baklava : en Turquie, une nouvelle règle à bord des avions oblige les passagers à rester assis jusqu’à l’appel de leur rangée sous peine d’amende – 62 € pour les plus impatients. L’objectif ? Fluidifier la sortie des avions. Mais pour les non avertis, l’addition peut vite surprendre.

Canicule, feux et secousses : la nature s’invite dans l’itinéraire

L’autre star de cet été 2025, c’est bien le thermomètre. Dans le sud de la France, en Espagne, en Italie, au Portugal ou en Grèce, la chaleur tape fort. Très fort. Les 40 °C sont régulièrement dépassés, et les épisodes de canicule se multiplient. Résultat : des sentiers de randonnée fermés, des plages évacuées, et un taux d’incendies de forêt en nette augmentation. Certaines zones sont même placées sous vigilance renforcée, notamment dans les massifs méditerranéens.

Et comme si cela ne suffisait pas, la terre tremble. Littéralement. En Crète, à Santorin, en Sicile, autour du Vésuve ou encore dans certaines régions turques, des séismes et activités volcaniques ont été enregistrés ces dernières semaines. À Santorin, cette instabilité pourrait même faire reculer la fréquentation de 25 %, selon les autorités locales. Pas de panique, rien d’alarmant pour l’instant, mais mieux vaut garder un œil sur les alertes sismiques.

Dans ce contexte agité, certains voyageurs se tournent vers des destinations plus calmes ou moins exposées. Mais pour ceux qui maintiennent leur itinéraire, quelques précautions s’imposent. Télécharger les applications d’alerte météo, suivre les bulletins sismiques, et surtout opter pour une assurance voyage complète – qui couvre les imprévus climatiques ou les annulations dues aux mouvements sociaux – devient un réflexe presque indispensable.

Parce qu’entre les flammes qui rôdent, les règles qui changent du jour au lendemain et les files d’attente limitées, l’été européen ressemble plus à une session de Tetris qu’à un long fleuve tranquille.