Les low-costs tirent leur révérence : Ryanair abandonne toutes ses liaisons vers cette île paradisiaque en Europe

On vous le dit tout de suite : si vous rêviez de vous envoler pour les Açores à prix cassé, il va falloir revoir vos plans. Ryanair, la compagnie low-cost par excellence, a annoncé la fin de toutes ses liaisons vers ces îles paradisiaques, surnommées le « Hawaï de l’Europe », à partir de mars 2026. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette décision ? Une histoire de frais aéroportuaires qui ont explosé, et malheureusement, pour nous voyageurs à petits prix, c’est la fin d’un rêve accessible. Le paradis en question, c’est l’archipel des Açores, ce coin de nature préservée et de paysages volcaniques à couper le souffle. Mais aujourd’hui, Ryanair tire sa révérence, et l’accès à ces îles magnifiques pourrait devenir un vrai casse-tête logistique. Décryptage de cette situation qui pourrait bien changer la donne pour les amoureux de voyages low-cost.

Ryanair dit adieu aux Açores : Une destination qui coûte trop cher

Les Açores, c’est un peu la perle cachée de l’Europe, avec ses volcans, ses lagunes et ses cascades qui font rêver n’importe quel amateur de nature sauvage. Mais voilà, Ryanair, qui a longtemps assuré une connexion abordable vers ces îles portugaises, a décidé de mettre un terme à ses liaisons. La raison ? Les fameux frais aéroportuaires qui ont littéralement explosé, au point de rendre l’opération non rentable. L’aéroport de Ponta Delgada, la principale porte d’entrée des Açores, a vu ses frais de contrôle aérien augmenter de 120 % depuis la fin de la pandémie. Et ce n’est pas tout : une nouvelle taxe de voyage de 2 € a été introduite, ce qui fait encore grimper la note.

Résultat des courses : Ryanair, avec son modèle ultra-low-cost, n’a pas hésité une seconde à faire ses valises et à dire au revoir à cette destination prisée des voyageurs à petit budget. En tout, ce sont 400 000 sièges qui seront supprimés d’ici mars 2026, rapporte Time Out. Autant dire qu’avec la disparition de ces vols directs, l’accès aux Açores pourrait bien devenir bien plus compliqué pour les voyageurs européens.

 

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Les Açores : Le paradis qui risque de se fermer un peu plus

Les Açores, c’est le genre de destination qu’on recommande à ceux qui en ont marre de la foule, du béton et du bruit. Ces îles portugaises sont un véritable sanctuaire de nature brute : volcans actifs, cascades perdues au milieu de forêts luxuriantes, et plages de sable noir, tout y est. Mais avec l’annulation des vols low-cost, ça va être beaucoup plus difficile pour le touriste moyen de s’y rendre. Et ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre de prendre un vol vers Lisbonne ou Porto puis un autre vol intérieur. Bref, l’option Ryanair a permis à un grand nombre de personnes de s’offrir cette parenthèse enchantée sans exploser leur budget, et cette solution va disparaître.

Ce qui est vraiment dommage, c’est que les Açores sont de plus en plus recherchées, notamment par les amateurs de randonnée et d’écotourisme. Le retrait de Ryanair pourrait freiner l’élan de cette destination qui, il y a encore quelques années, n’était qu’un secret bien gardé. Désormais, l’île risque de perdre un public jeune et dynamique, en quête de découvertes authentiques à petit prix. La question est donc : qui va reprendre le flambeau de cette connexion à bas coût vers les Açores ?

L’impact sur le tourisme : L’île va-t-elle s’en remettre ?

Avec la fin de cette liaison directe, la question se pose : l’archipel va-t-il réussir à maintenir son attractivité touristique ? D’un côté, les autorités locales des Açores ont réagi assez rapidement, soulignant que le tourisme reste une priorité pour la région. Des efforts seront sûrement déployés pour compenser la perte de l’une des principales compagnies aériennes à bas prix. Mais force est de constater que Ryanair représentait une part non négligeable de l’afflux de visiteurs, et sans elle, il va être plus difficile de maintenir la même dynamique de croissance.

Pour les voyageurs, les alternatives existent, bien sûr. Mais elles risquent de coûter bien plus cher. D’autres compagnies aériennes, comme TAP Air Portugal ou Azores Airlines, continuent d’assurer des liaisons vers les Açores, mais elles ne jouent pas dans la même catégorie de prix. Les Açores risquent de devenir une destination plus exclusive, réservée aux voyageurs qui peuvent se permettre des billets à des tarifs plus élevés.

Et après Ryanair ? Qui prendra le relais ?

Si Ryanair abandonne les Açores, d’autres compagnies pourraient voir une opportunité. C’est en tout cas ce que laisse entendre l’arrivée de nouvelles lignes opérées par des acteurs comme Jet2 ou Wizz Air, qui continuent d’augmenter leur offre sur certaines destinations européennes. Cependant, il est peu probable qu’elles viennent combler le vide laissé par la compagnie irlandaise dans cette niche spécifique des vols ultra-low-cost vers des destinations isolées.

La question qui se pose est de savoir si ces compagnies choisiront d’investir dans des liaisons vers des îles comme les Açores, avec des frais aéroportuaires élevés et une rentabilité plus incertaine. C’est une équation complexe, où le rapport entre prix, demande et coût de l’exploitation sera crucial. En attendant, les voyageurs devront s’armer de patience et peut-être revoir leurs attentes en matière de budget pour visiter ce petit coin de paradis.

Une fin de l’ère low-cost ? Pas tout à fait…

La fin de Ryanair vers les Açores pourrait symboliser une tendance plus large : celle des difficultés croissantes des compagnies aériennes low-cost face à des frais d’exploitation toujours plus élevés. Mais attention, il serait hâtif de dire que l’ère du voyage à bas prix est révolue. Les compagnies low-cost continuent d’offrir une alternative très prisée sur de nombreuses autres destinations européennes, et elles s’adaptent à la situation en diversifiant leurs offres. Mais pour des endroits comme les Açores, il est possible que les petits prix fassent place à des billets plus onéreux, ce qui pourrait bien changer la donne pour les voyageurs à budget réduit.