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Deux siecles

Deux siècles sur le sable : la fabuleuse épopée des cabines emblématiques des Sables-d’Olonne

Léa Paci - Il y a 3 heures

En résumé

• Cabines de plage des Sables-d’Olonne, icônes élégantes depuis 1825.
• Grande Plage, cœur animé avec cabines, restaurants et ambiance balnéaire.
• Accès facile en train, ville compacte agréable pour marche et vélo.

Elles sont alignées, fières, élégantes… et ont vu passer bien plus de maillots rayés que vous ne pouvez l’imaginer. Aux Sables-d’Olonne, les cabines de plage ne sont pas de simples abris pour se changer : ce sont des icônes qui ont traversé deux siècles, porté les modes balnéaires, et servi de décor à d’innombrables étés vendéens. Derrière leurs façades sages se cache une épopée pleine de charme, de modernité et de petits coups de folie. Entre tradition et renouveau, elles racontent à elles seules l’histoire d’une station qui n’a jamais perdu le goût du sable fin. Alors, prêt à plonger dans leur fabuleuse saga ?

Les premières reines de la plage – Quand la pudeur roulait jusqu’aux vagues

Retour au début du XIXᵉ siècle. En 1825, un négociant visionnaire, Pître Raguet, installe huit cabanes roulantes sur la plage sablaise. Montées sur de solides roues et tractées par des chevaux, elles avançaient jusqu’au bord de l’eau, offrant aux baigneurs la possibilité de se glisser dans la mer… sans être vus. À l’époque, se baigner relevait plus du soin de santé que du farniente, et la pudeur était de rigueur. Ces petites “maisons de plage” devinrent rapidement la coqueluche de l’aristocratie et de la bourgeoisie en villégiature.

Avec l’arrivée du train en 1866 depuis La Roche-sur-Yon, puis depuis Paris en 1868, la station balnéaire change de dimension. Les Sables-d’Olonne deviennent un rendez-vous chic, où l’on vient respirer l’air marin et se montrer sur le Remblai. Les cabines s’adaptent : moins mobiles, plus confortables, elles se parent de bois peint, d’auvents, de détails soignés… et d’un style qui commence à leur donner cette allure qu’on connaît aujourd’hui. Elles ne sont plus seulement pratiques : elles deviennent partie intégrante du décor estival.

La Grande Plage et ses ambassadrices – Les cabines au cœur du décor sablais

Difficile d’évoquer les Sables-d’Olonne sans parler de la Grande Plage. Orientée plein sud, elle déroule un sable doré à perte de vue, baigné d’une lumière qui flatte aussi bien les vacanciers que les photographes. C’est ici que les cabines se sont ancrées pour de bon, alignées comme des gardiennes du rivage. Le matin, elles accueillent les familles venues se préparer pour la baignade. L’après-midi, elles offrent un peu d’ombre entre deux plongeons. Et le soir, elles se teintent de reflets roses et orangés au coucher du soleil, créant un tableau digne des plus belles cartes postales.

Autour, la ville vit au rythme du littoral : le Remblai regorge de cafés et de restaurants où l’on déguste huîtres, sardines grillées et glaces artisanales. Le coût de la vie reste accessible pour une station de cette renommée : en haute saison, comptez une trentaine d’euros pour un bon repas au bord de l’eau et moins de cinq euros pour un café ou une boisson fraîche en terrasse. Les rues piétonnes mènent vers le port Olona, point de départ du mythique Vendée Globe, et vers le quartier pittoresque de La Chaume, où ruelles pavées et façades colorées rappellent l’âme maritime d’antan.

Deux siècles et pas une ride – Les cabines comme symbole d’un art de vivre

Si elles ont vu défiler les époques, les cabines des Sables-d’Olonne ont su garder un charme indémodable. Elles sont devenues un symbole de la station, au même titre que le phare de l’Armandèche ou la longue promenade du Remblai. Elles parlent de bains de mer victoriens, de parasols rayés des années 50, mais aussi des vacances d’aujourd’hui, où l’on alterne paddle, sieste au soleil et apéro face à l’océan.

Leur esthétique fait désormais partie intégrante de l’expérience sablaise : impossible de passer quelques jours ici sans les photographier ou s’y changer au moins une fois. C’est ce mélange de tradition et de plaisir simple qui séduit autant. On y retrouve l’esprit des étés à la française : du temps qui s’étire, le parfum de la crème solaire, et ce petit supplément d’âme qui donne envie de revenir.

S’évader facilement – Le train pour respirer l’Atlantique

Depuis Paris, le TGV vous emmène à Nantes, puis un TER file directement vers Les Sables-d’Olonne : environ 3h30 de voyage, le temps d’un bon livre et d’un café. Depuis Lyon ou Strasbourg, un TGV vers Nantes, puis une correspondance, permet de rejoindre la côte en moins de six heures. Même depuis Bordeaux, on y arrive confortablement avec une seule correspondance. En été, le “train des plages” relie directement Saumur et les Sables, parfait pour une escapade improvisée.

Une fois sur place, tout se fait à pied ou à vélo : la ville a conservé un centre compact et agréable, avec des pistes cyclables qui longent la mer et des bus à petits prix. C’est l’escapade idéale pour troquer le bruit des grandes villes contre le roulis apaisant de l’Atlantique.

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Léa Paci - Il y a 3 heures

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