En résumé
• Un chien meurt écrasé par un tapis à bagages à l'aéroport de Calvi, révélant des défaillances graves.• Une plainte déposée par la famille soulève des questions sur la sécurité des animaux en transport.
• L'absence de personnel et de rigueur à l'aéroport met en lumière des risques sous-estimés.
La mort d’un chien écrasé par un tapis à bagages à l’aéroport de Calvi a déclenché une onde de choc. L’incident, survenu le 21 avril 2025, a été rapporté par Air Journal, mettant en lumière de graves défaillances. La chienne, transportée dans une caisse, n’a pas survécu au dysfonctionnement du convoyeur. Une plainte a été déposée par la famille du chien, déterminée à obtenir justice. Qualifié de « rarissime » par la direction de l’aéroport, cet accident soulève pourtant des questions sur la fiabilité des procédures de transport des animaux et la responsabilité des infrastructures aéroportuaires.
Une défaillance dramatique sous-estimée par l’aéroport
Le drame, initialement minimisé par la direction de l’aéroport de Calvi, révèle des lacunes préoccupantes dans la sécurisation des animaux transportés. Selon les informations relayées par Air Journal, le tapis roulant aurait connu un dysfonctionnement fatal, provoquant la mort instantanée de l’animal. Aucun personnel n’était présent pour surveiller le processus d’acheminement, une absence qui aggrave la situation. Face à l’émotion suscitée, l’argument d’un incident exceptionnel apparaît largement insuffisant pour apaiser les critiques. Ce type d’accident met en cause non seulement l’infrastructure technique, mais aussi l’organisation humaine autour du transport animalier, un sujet jusqu’ici largement sous-estimé dans les aéroports régionaux.
Quand l’absence de rigueur transforme les aéroports en zones à risque
L’affaire relayée par Air Journal illustre l’ampleur des risques liés à un manque de rigueur dans les infrastructures de transport aérien. Transporter un animal impose des mesures précises, et le moindre manquement peut se solder par une tragédie. À Calvi, l’absence de personnel dédié au contrôle du tapis à bagages a créé un vide fatal. L’enquête ouverte à la suite de la plainte devra éclaircir si des responsabilités individuelles peuvent être retenues. Cet incident remet aussi en cause le peu d’attention accordée à la sécurité spécifique des animaux, réduits à de simples bagages dans de nombreux aéroports, malgré la sensibilité accrue de l’opinion publique.