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Région d'Asie

La région méridionale d’Asie que vous ne trouverez pas dans les guides touristiques

Léa Paci - Il y a 4 heures

En résumé

• Surkhandarya : montagnes sauvages, villages authentiques et nature spectaculaire.
• Termiz allie histoire bouddhiste et islamique, marchés colorés et accueil chaleureux.
• Traditions vivantes, peintures rupestres et accessibilité économique pour voyageurs.

Au sud de l’Ouzbékistan, presque à la lisière de l’Afghanistan, se cache une région qui défie le temps et les cartes touristiques : Surkhandarya. Loin des circuits surchargés, elle déploie ses montagnes sauvages, ses vallées fertiles et ses villages où le quotidien se déroule comme il y a des siècles. Ici, tout respire l’authenticité. Les habitants vous accueillent avec des sourires chaleureux, les paysages changent à chaque virage et l’air a ce parfum d’aventure qui donne envie de poser son sac et de partir explorer. Une terre farouchement vraie, qui attend encore ses voyageurs curieux.

Une nature qui décoiffe et en met plein les yeux

Surkhandarya, c’est d’abord une claque visuelle. Les montagnes de Hissar s’élancent vers le ciel avec leurs crêtes abruptes, les gorges profondes dévoilent des panoramas spectaculaires et les cascades de Sangardak rugissent comme pour rappeler que la nature ici est reine. Les amateurs de randonnée trouvent leur bonheur dans ces paysages où se mêlent forêts de genévriers, prairies alpines et sentiers vertigineux. Chaque pas offre une nouvelle carte postale : un troupeau de gazelles filant à l’horizon, un rapace planant dans un ciel d’un bleu irréel ou un coucher de soleil qui embrase les crêtes.

Plus au sud, la réserve de Surkhan dévoile un monde encore plus sauvage : markhors agiles, lynx discrets et une faune qui semble sortie d’un documentaire. Ce décor grandiose est aussi étonnamment abordable : un hébergement simple coûte rarement plus de 20 €, et les repas, généreux et parfumés, se savourent pour quelques euros seulement. Ici, on s’offre le luxe d’un dépaysement total sans vider son portefeuille.

 

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Termiz, carrefour d’histoire et d’âme

Impossible de parler de Surkhandarya sans évoquer Termiz, la ville emblématique de la région. Accrochée aux rives de l’Amu Darya, cette cité respire l’Histoire. Ses vestiges bouddhistes, comme Fayaz‑Tepa ou Karatepa, côtoient les mausolées islamiques du complexe Sultan Saodat, créant un fascinant patchwork culturel. Flâner dans ses ruelles, c’est comme tourner les pages d’un livre géant où chaque pierre raconte un fragment du passé.

Mais Termiz n’est pas figée dans le temps. Son marché central vibre de couleurs et de senteurs : fruits gorgés de soleil, montagnes d’épices et artisans qui façonnent encore leurs créations à la main. Le musée archéologique, quant à lui, transporte les visiteurs dans un voyage à travers 2 000 ans de découvertes, dont l’un des plus anciens jeux d’échecs jamais trouvés. Le tout dans une ville où la vie reste incroyablement douce : dormir chez l’habitant ne coûte presque rien, et l’accueil compense largement l’absence de luxe.

Traditions vivantes et trésors inattendus

Ce qui rend Surkhandarya inoubliable, c’est aussi son âme. Dans ses villages, les chants de la katta ashula résonnent lors des fêtes, portés par des voix puissantes qui semblent relier le présent au passé. Les habitants, fiers de leur culture, partagent volontiers leur savoir-faire : tissage, poterie, cuisine… chaque rencontre est une leçon d’humanité et d’authenticité.

Et puis, il y a ces lieux qui donnent la chair de poule : les peintures rupestres de Zarautsoy, vieilles de plusieurs millénaires, ou les grottes du massif de Kugitang, profondes et mystérieuses. Ces trésors encore méconnus ajoutent à Surkhandarya ce goût unique d’aventure que l’on ne trouve plus dans les destinations trop fréquentées. Ici, chaque détour de sentier peut mener à une découverte qui ne figure dans aucun guide.

Comment rejoindre ce joyau oublié ?

Depuis Paris, Lyon ou Strasbourg, la porte d’entrée reste Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan, accessible en avion pour environ 400 à 600 € l’aller-retour selon la période. De là, on peut embarquer dans un train de nuit jusqu’à Termiz : quinze heures de voyage ponctuées de paysages à couper le souffle, d’échanges avec les passagers et de cette lente immersion qui transforme le trajet en véritable aventure. Pour ceux qui préfèrent gagner du temps, des vols intérieurs relient également Tachkent à Termiz.

Sur place, les transports ne coûtent presque rien : taxis partagés, minibus et trains régionaux permettent de circuler facilement et à petit prix. Résultat : un voyage authentique, sans compromis et sans excès de dépenses. Surkhandarya, c’est la promesse d’un ailleurs farouchement vrai, prêt à vous surprendre.

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Léa Paci - Il y a 4 heures

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