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ETIAS

L’UE fait grimper le prix de l’ETIAS avant même sa mise en place et les voyageurs réagissent

Vincent Mabire - Il y a 5 heures

En résumé

• ETIAS pourrait voir son prix passer de 7 euros à une somme plus élevée en 2026.
• Hausse liée au besoin de l'UE de combler ses dettes post-Covid via les voyageurs.
• Taxe controversée, perçue comme un levier fiscal plutôt qu’un enjeu sécuritaire réel.

Le système européen d’autorisation de voyage (ETIAS), destiné à renforcer la sécurité et faciliter les voyages en Europe, n’est même pas encore lancé qu’on parle déjà d’une augmentation de son prix. En 2026, cette taxe de 7 euros, initialement décidée pour l’entrée des ressortissants de plus de 60 pays exemptés de visa, pourrait bien être revue à la hausse. La raison ? Bruxelles cherche désespérément à combler une dette colossale accumulée après le plan de relance post-Covid. Et c’est sur les voyageurs étrangers que l’Union européenne compte apparemment pour remplir ses caisses. Une initiative pour le moins cynique.

L’UE veut-elle vraiment sécuriser l’entrée en Europe ?

L’objectif de l’ETIAS est simple : permettre à l’UE de mieux contrôler les voyageurs en provenance de pays exempts de visa, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Canada, et ce, en réduisant la brouillard bureaucratique. Cependant, l’augmentation du prix de cette autorisation soulève de nombreuses questions. Pourquoi l’UE, qui a déjà imposé une taxe sur les colis en ligne, veut-elle maintenant taxer les voyageurs non-européens ?

L’ETIAS est un outil pratique qui permet à l’Union européenne de filtrer les visiteurs, mais la haussse tarifaire semble davantage liée à la recherche de nouvelles sources de financement qu’à une volonté de simplification ou de sécurité accrue. Bien sûr, l’idée de renforcer les contrôles est légitime, mais cette taxe semble surtout être une manière discrète de remplir les coffres européens sans toucher aux contribuables européens.

Une nouvelle taxe sur les voyageurs étrangers pour payer les dettes de l’UE

Il est devenu de plus en plus évident que les frais de l’ETIAS seraient utilisés comme un levier fiscal pour combler les trous budgétaires de l’UE. La dette colossale héritée du plan de relance post-Covid pèse lourd sur les finances de l’Union. Plutôt que d’opter pour une réforme des dépenses ou d’augmenter les impôts des citoyens européens, Bruxelles se tourne vers une taxe supplémentaire sur les voyageurs non-européens.

Il est facile de comprendre que l’augmentation des frais de l’ETIAS pourrait générer des millions pour l’UE, mais face à une dette qui atteint des milliards, ce levier fiscal semble plutôt une solution de facilité qu’un plan structuré pour assainir réellement les finances européennes. Cela soulève une question : pourquoi taxer les touristes étrangers plutôt que de revoir la gestion interne des fonds de l’UE ?

Une mesure politiquement correcte mais symboliquement inacceptable

Cibler les touristes étrangers plutôt que les citoyens européens pourrait apparaître comme une décision stratégiquement acceptable d’un point de vue politique. Après tout, la majorité des voyageurs viendront des pays exemptés de visa et auront déjà l’habitude de payer pour entrer dans d’autres pays. Cependant, cette hausse soulève un doute légitime : pourquoi, dans ce cas, ne pas chercher à mieux gérer les ressources internes et à réduire les gaspillages ?

Cette approche ne fait qu’alimenter un malaise déjà profond vis-à-vis de la bureaucratie bruxelloise. La hausse des tarifs semble plus être une volonté de compenser l’incapacité de l’UE à gérer ses finances que de réellement renforcer la sécurité des frontières. Il est fort à parier que cette décision n’est qu’un pied de nez aux citoyens européens qui, déjà exaspérés, risquent de voir dans cette taxe un nouveau coup de massue pour masquer les failles financières du système européen.

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Vincent Mabire - Il y a 5 heures

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