Grève de contrôleurs aériens prévue pour le 25 avril : Des perturbations en vue ?

Les négociations entre la direction générale de l’aviation civile et les contrôleurs aériens n’ont pas abouti. La preuve en est que le principal Syndicat des contrôleurs aériens (SNCTA) a appelé à la grève pour le 25 avril 2024. Les voyageurs doivent donc envisager la possibilité de perturbations du trafic et prendre leurs précautions.

Une proposition de la Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC) qui déplaît

Cela fait désormais 15 mois que la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) et les syndicats des contrôleurs aériens sont engagés dans des discussions dans l’espoir de parvenir à un accord. Au cours de ces longs mois de négociations, l’amélioration de la restructuration des services de navigation aérienne et l’organisation du travail des contrôleurs ont été abordées. L’objectif était de mieux répondre à l’augmentation du trafic aérien tout en obtenant une revalorisation salariale.

Finalement, le protocole proposé par la DGAC n’a pas été bien accueilli. Selon les informations relayées par Le Figaro, le SNCTA, qui représente 60% des voix chez les contrôleurs, a exprimé son mécontentement. « La version publiée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) n’est aucunement signable pour le SNCTA, qui la considère comme une provocation, voire une insulte », indique le syndicat sur son site. Pour exprimer le rejet de ce protocole, l’organisation a refusé d’assister à une réunion d’urgence présidée par la DGAC mercredi. Un autre syndicat, notamment l’UNSA-UTCAC, se joint au SNCTA dans cette démarche ; ensemble, ils ont déposé un préavis de grève pour le 25 avril. Les voyageurs sont donc invités à se préparer.

Tour de contrôle aérienne

Grève de contrôleurs aériens : À quoi faut-il s’attendre ?

Ces derniers mois ont été marqués par des grèves répétées des contrôleurs aériens, entraînant d’importantes perturbations du trafic. En novembre de l’année précédente, la DGAC a été contrainte de demander aux compagnies aériennes de réduire le volume de leurs vols, suite à un préavis de grève déposé par deux syndicats représentant les contrôleurs aériens, FO et la CGT. Ce mouvement de protestation faisait suite à une réforme législative visant « à imposer une déclaration individuelle aux contrôleurs aériens, leur demandant de notifier leur intention de faire grève ou non deux jours avant le début de celle-ci ».

Image d’une équipe de contrôleurs aériens

Les compagnies ont dû annuler 25 % de leurs vols au départ des aéroports de Toulouse-Blagnac et Paris-Orly, et 20 % des vols depuis Bordeaux-Mérignac et Marseille-Provence. Si une situation similaire se reproduit cette fois-ci, les conséquences seront considérables. Les voyageurs doivent suivre l’état de leur vol auprès des compagnies aériennes. Il est à noter que cette grève ne devrait en aucun cas intervenir dans le cadre d’une « trêve olympique ».