Vincent Mabire -
Il y a 10 mois 
En plus d’être une icône culturelle et une merveille géographique, le mont Fuji est une destination très prisée par les randonneurs. Toutefois, à partir de cet été, l’ascension de ce mont sera soumise à certaines restrictions horaires. Dans le but de limiter la surcharge de touristes, une taxe ainsi qu’une limitation du nombre de visiteurs seront mises en place.
Le mont Fuji : Instauration prochaine de taxes ?
Comme de nombreux sites touristiques confrontés à la surfréquentation, le mont Fuji va subir des changements significatifs. À partir du 1ᵉʳ juillet 2024, les touristes et les randonneurs devront payer une taxe, dont le montant sera annoncé vers la fin février.
Le mont Fuji , Japon
Le sentier Yoshida, réputé pour être le parcours le plus accessible et le mieux équipé en termes de refuges, sera limité à 4000 randonneurs par jour. Une porte sera installée à la cinquième station de ce sentier. Selon le journal Asahi, pas moins de 221 322 touristes ont réussi à gravir ce mont en 2023.
Le gouvernement de la préfecture de Yamanashi va également adopter une mesure pour lutter contre la pratique récente du « Bullet Climbing », où les randonneurs entament leur ascension durant la nuit pour atteindre le sommet avant le lever du soleil, puis redescendent sans séjourner dans les cabanes. L’accès sera donc interdit de 16 h à 2 h du matin, en plus de l’instauration d’un péage. Toutefois, les clients du lodge seront exemptés de cette réglementation.
Des mesures pour protéger l’environnement au Japon
Avec la levée des restrictions liées à la pandémie de COVID-19, de nombreux passionnés de randonnée se sont rués au Japon, surtout durant la période de juillet à début septembre. Face à l’accumulation de déchets sur le mont Fuji, et considérant que très peu de randonneurs contribuent volontairement à l’entretien du site avec un don de 1000 yens (7 €), des mesures plus strictes seront appliquées dès cet été.
Des agents seront chargés de collecter la taxe à l’entrée des sentiers. L’objectif du gouvernement est de réguler le flux touristique à son niveau d’avant la pandémie.
Entre les incivilités croissantes et les impacts négatifs sur l’environnement, le Japon commence à imposer des frais d’accès sur les sites les plus fréquentés. Par exemple, l’entrée au sanctuaire d’Itsukushima verra son tarif augmenter de 100 yens (0,63 €).
Vincent Mabire -
Il y a 10 mois