
En résumé
• Nouvelle taxe touristique en Grèce dès juillet pour croisiéristes à Santorin et Mykonos.• Taxe saisonnière pouvant atteindre 20€ par jour, impactant directement les voyageurs.
• Mesure vise à protéger l’environnement mais risque d’augmenter le coût des croisières.
La Grèce, ce rêve de vacances entre plages paradisiaques et paysages à couper le souffle, semble de plus en plus prête à vendre son âme touristique. Dès le 1er juillet, une nouvelle taxe touristique va peser sur les croisiéristes, et plus particulièrement sur ceux qui font escale à Santorin ou Mykonos. Une taxe, certes bien intentionnée, mais qui risque bien de compliquer les choses pour les voyageurs avides de découvrir ces îles magiques. Mais est-ce réellement une solution pour protéger le tourisme ou juste une manière de ponctionner un peu plus les poches des vacanciers ?
Une taxe qui pèse sur les croisiéristes et sur le porte-monnaie
À partir du 1er juillet, chaque passager qui mettra le pied sur les ports de Santorin ou Mykonos pendant la haute saison devra s’acquitter d’une taxe pouvant atteindre 20 euros par jour. Vous avez bien lu : 20 euros pour quelques heures de balade dans ces îles de rêve.
Si la Grèce cherche à financer la rénovation de ses infrastructures touristiques et à se préparer aux désastres climatiques qui ravagent le pays, il est légitime de se demander si cette taxe est bien proportionnée. Elle ne va pas seulement affecter les compagnies de croisières, mais directement les passagers, qui devront voir cette somme s’ajouter à leurs frais de voyage. Les compagnies répercuteront cette taxe sur le prix du billet, ce qui risque de rendre ces destinations encore plus inaccessibles pour de nombreux voyageurs.
Une taxe saisonnière… mais est-ce bien juste ?
La taxe n’est pas la même selon la saison. En basse saison, elle est de 1 euro par passager, mais atteint rapidement 5 euros en haute saison. Ce système, conçu pour limiter l’impact des hautes saisons sur les ressources locales, pourrait bien entraîner une surcharge des prix pour ceux qui choisissent de partir pendant les mois les plus populaires.
Quid des petites croisières ou des voyageurs qui n’ont pas d’autre choix que de partir pendant ces périodes ? Cela crée une véritable injustice pour ceux qui cherchent à explorer la Grèce tout en respectant le timing de leurs vacances. Et si vous pensiez que les économies réalisées avec des offres promotionnelles compenseraient ce surcoût, détrompez-vous. En pratique, cette taxe pourrait bien annihiler les avantages financiers d’une croisière en Grèce.
Une solution ou une punition pour les voyageurs ?
La question qui se pose : cette taxe est-elle réellement une solution efficace ou une punition pour les voyageurs ? La Grèce, qui attire de plus en plus de touristes, surtout des croisiéristes, cherche à réguler l’afflux tout en protégeant ses ressources naturelles et son patrimoine. Mais est-ce que les croisiéristes et les voyageurs devraient en payer le prix ? Si la taxe vise à protéger les îles de l’over-tourisme, elle semble plus une punition pour les amateurs de croisières que pour les grandes entreprises qui, de toute façon, répercuteront ces coûts sur leurs clients. Ce système pourrait réduire l’afflux de touristes mais aussi nuire à l’accessibilité de ces destinations pour les voyageurs à petits budgets.